• Nouvelle consigne d'Impromptus.
    Vous venez d'arriver dans une ville inconnue où vous ne connaissez personne. Racontez nous ce qui vous arrive.
    Mais, mais, votre histoire doit absolument commencer par les mots suivants : Dès qu'elle fut partie, je fermais la porte à clé...

    Pour tout dire, là j'ai fondu les fusibles. A vous de juger.

    Dès qu'elle fut partie, je fermais la porte à clé et espérais qu’elle reviendrait... Je posais mes valises et me dirigeais tout de suite vers la fenêtre que j'ouvris en grand, puis j'enjambais la rambarde et me laissais flotter jusqu'à la chaussée où je me posais au milieu des passants, évitant les voitures qui roulaient sur le trottoir. Ca y est j'étais revenue dans cette ville que je ne connaissais pas mais où j'avais toujours vécu. Il était temps de partir à sa re-découverte. Mes voisins me saluaient par mon nom mais comme je ne les connaissais pas encore et ne pouvais leur répondre ils comprenaient vite que je revenais de "l'ailleurs" ils me souriaient et me souhaitaient bon retour à la maison.

    J'errais un moment dans les rues, regardais les enfants emmener leurs parents au travail avant d'aller à l'école, les clients amener des marchandises dans les magasins tandis que les marchands leur remettaient des chèques, les fruits et légumes sauter dans le cabas des passants, les chats poursuivrent les chiens, les chiens ramasser les détritus laissés par leurs maîtres, les contractuelles déplacer les véhicules mal garées. Bref une journée banale dans la ville d'Ici.

    Puis, après quelques temps de flânerie, je me retrouvais devant un restaurant qui titilla vaguement ma mémoire encore fragile. J'entrais et fût accueillie par 3 amies inconnues qui m'entraînèrent tout de suite en cuisine.

    "Bonjour ma chérie, me dit l'une d'entre elles pendant que les autres riaient de bonheur, bon retour parmi nous, pas trop secouée par le voyage ? Allez viens allons préparer un bon déjeuner de bienvenue".

    Comme c'était étrange, ces trois personnes, mes amies semblait-il, se mirent à me parler de moi, de ma vie, à me parler d'elles. Pendant ce temps tandis que nous préparions le repas pour la table 12, ceux de la table 12 se chargeaient de la composition de notre menu de fête.

    Le repas fut très gai, nous nous attaquâmes tout de suite en entrée à la Forêt noire, puis vint une délicieuse purée de moules frites, suivie d'oranges au canard. Comme c'était jour de fête le tout fut arrosé de lait et d'eau de source, le vin était trop banal pour un jour aussi spécial.

    Dehors, il était déjà 15 heures, le jour tombait et les réverbères s'éteignirent un à un.

    Et tandis que la nuit arrivait petit à petit, il fut temps de rentrer chez moi. Mes amies me reconduisirent toujours riant et continuant à me poser des questions sur l'Ailleurs où j'étais encore en grande partie. De mon côté, les souvenirs d'Ici et d'Ailleurs commençaient à se mélanger dans ma tête. Cette ville que je ne connaissais pas reprenait doucement sa place dans ma mémoire chancelante.

    "Encore un ou deux jours de flou" me dit une de mes amies "et tu seras à nouveau parmi nous j’en suis sûre".

    Après une dernière claque d'amitié, j'escaladais l'échelle de secours et rentrais chez moi par la fenêtre. Je me dirigeais vers la porte, l'ouvris, mon accompagnatrice attendait toujours sur le palier. "Tu es ma mémoire c'est bien ça ? Comment ai-je pu t'oublier ? Entre je t'en prie". Elle sourit et laissant la porte ouverte, je fermais la fenêtre à clé, j'allais bientôt être à nouveau chez moi dans cette ville inconnue.


    18 commentaires
  • Nouvelle consigne d'Impromptus.
    Vous venez d'arriver dans une ville inconnue où vous ne connaissez personne. Racontez nous ce qui vous arrive.
    Mais, mais, votre histoire doit absolument commencer par les mots suivants : Dès qu'elle fut partie, je fermais la porte à clé...

    Pour tout dire, là j'ai fondu les fusibles. A vous de juger.

    Dès qu'elle fut partie, je fermais la porte à clé et espérais qu’elle reviendrait... Je posais mes valises et me dirigeais tout de suite vers la fenêtre que j'ouvris en grand, puis j'enjambais la rambarde et me laissais flotter jusqu'à la chaussée où je me posais au milieu des passants, évitant les voitures qui roulaient sur le trottoir. Ca y est j'étais revenue dans cette ville que je ne connaissais pas mais où j'avais toujours vécu. Il était temps de partir à sa re-découverte. Mes voisins me saluaient par mon nom mais comme je ne les connaissais pas encore et ne pouvais leur répondre ils comprenaient vite que je revenais de "l'ailleurs" ils me souriaient et me souhaitaient bon retour à la maison.

    J'errais un moment dans les rues, regardais les enfants emmener leurs parents au travail avant d'aller à l'école, les clients amener des marchandises dans les magasins tandis que les marchands leur remettaient des chèques, les fruits et légumes sauter dans le cabas des passants, les chats poursuivrent les chiens, les chiens ramasser les détritus laissés par leurs maîtres, les contractuelles déplacer les véhicules mal garées. Bref une journée banale dans la ville d'Ici.

    Puis, après quelques temps de flânerie, je me retrouvais devant un restaurant qui titilla vaguement ma mémoire encore fragile. J'entrais et fût accueillie par 3 amies inconnues qui m'entraînèrent tout de suite en cuisine.

    "Bonjour ma chérie, me dit l'une d'entre elles pendant que les autres riaient de bonheur, bon retour parmi nous, pas trop secouée par le voyage ? Allez viens allons préparer un bon déjeuner de bienvenue".

    Comme c'était étrange, ces trois personnes, mes amies semblait-il, se mirent à me parler de moi, de ma vie, à me parler d'elles. Pendant ce temps tandis que nous préparions le repas pour la table 12, ceux de la table 12 se chargeaient de la composition de notre menu de fête.

    Le repas fut très gai, nous nous attaquâmes tout de suite en entrée à la Forêt noire, puis vint une délicieuse purée de moules frites, suivie d'oranges au canard. Comme c'était jour de fête le tout fut arrosé de lait et d'eau de source, le vin était trop banal pour un jour aussi spécial.

    Dehors, il était déjà 15 heures, le jour tombait et les réverbères s'éteignirent un à un.

    Et tandis que la nuit arrivait petit à petit, il fut temps de rentrer chez moi. Mes amies me reconduisirent toujours riant et continuant à me poser des questions sur l'Ailleurs où j'étais encore en grande partie. De mon côté, les souvenirs d'Ici et d'Ailleurs commençaient à se mélanger dans ma tête. Cette ville que je ne connaissais pas reprenait doucement sa place dans ma mémoire chancelante.

    "Encore un ou deux jours de flou" me dit une de mes amies "et tu seras à nouveau parmi nous j’en suis sûre".

    Après une dernière claque d'amitié, j'escaladais l'échelle de secours et rentrais chez moi par la fenêtre. Je me dirigeais vers la porte, l'ouvris, mon accompagnatrice attendait toujours sur le palier. "Tu es ma mémoire c'est bien ça ? Comment ai-je pu t'oublier ? Entre je t'en prie". Elle sourit et laissant la porte ouverte, je fermais la fenêtre à clé, j'allais bientôt être à nouveau chez moi dans cette ville inconnue.


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  • Cette semaine le thème (pas évident) était le 7 et toutes ses légendes. Alors un peu de chance pour tout le monde.


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  • Cette semaine le thème (pas évident) était le 7 et toutes ses légendes. Alors un peu de chance pour tout le monde.


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  • C'était tout facile non. N'hésitez pas un petit clic pour en savoir plus.

    Notre compatriote le "Génie de la Bastille" de la colonne de juillet



    Taillait une petite bavette avec l'Amiral Nelson, campé lui aussi en haut d'un colonne, celle de Trafalgar square


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