• Des petites merveilles chez Aélis, chez Claire, chez Kimcat

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  • Jeux mortels à Pékin - Peter May

     

     

    Au cœur de l'hiver, dans l'effervescence générale d'un Pékin métamorphosé par l'approche des Jeux olympiques, six athlètes chinois de haut niveau meurent dans des conditions mystérieuses à quelques semaines d'intervalle : un nageur se pend au plongeoir d'une piscine à la veille d'une compétition internationale, anéantissant les espoirs de son pays de remporter une victoire face aux États-Unis ; un haltérophile meurt dans les bras de sa maîtresse ; trois coureurs de relais périssent dans un accident de voiture ; un cycliste se noie... Lorsqu'un septième athlète disparaît mystérieusement, LiYan, devenu chef de la Section n° I des affaires criminelles, décide de mener l'enquête. II demande à Margaret Campbell, pathologiste de renommée internationale, de pratiquer des autopsies. Peu à peu, le milieu sportif révèle ses dessous : des intérêts financiers colossaux, et leur corollaire, des méthodes de dopage sans cesse plus poussées, jusqu'à devenir quasiment indétectables. Plongés au cœur de cette nébuleuse, Margaret et LiYan vont devoir mettre leur vie en danger pour découvrir la sombre vérité qui se cache derrière les apparences.

    Mon avis : Voilà un livre qui tombe à pic en cette période d'effervescence pré-olympiques. Si Peter May n'est pas partial, la Chine d'aujourd'hui ce n'est vraiment pas une réussite avec les différences flagrantes entre riches et pauvres. Mais, ni la peinture sociale, ni les problèmes divers dans lesquels nos héros de débattent (toujours de menues choses à régler dans leur vie de couple) n'empêchent pas de suivre avec beaucoup de plaisir cette nouvelle enquête de Margaret (enceinte) et Li Yan. Maintenant, si je peux me permettre ils passent tous les deux à côté d'indices flagrants, on a envie d'entrer dans le livre pour leur dire, "Eh, ho, ça ne te paraît pas bizarre ça ?".  Mais il faut dire qu'ils doivent gérer pour Li Yan son père et pour Margaret sa mère, ce qui ne leur facilite pas la tâche. En principe il n'y a plus qu'un seul livre après celui-ci. Je l'attends avec impatience.


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  • Jeux mortels à Pékin - Peter May

     

     

    Au cœur de l'hiver, dans l'effervescence générale d'un Pékin métamorphosé par l'approche des Jeux olympiques, six athlètes chinois de haut niveau meurent dans des conditions mystérieuses à quelques semaines d'intervalle : un nageur se pend au plongeoir d'une piscine à la veille d'une compétition internationale, anéantissant les espoirs de son pays de remporter une victoire face aux États-Unis ; un haltérophile meurt dans les bras de sa maîtresse ; trois coureurs de relais périssent dans un accident de voiture ; un cycliste se noie... Lorsqu'un septième athlète disparaît mystérieusement, LiYan, devenu chef de la Section n° I des affaires criminelles, décide de mener l'enquête. II demande à Margaret Campbell, pathologiste de renommée internationale, de pratiquer des autopsies. Peu à peu, le milieu sportif révèle ses dessous : des intérêts financiers colossaux, et leur corollaire, des méthodes de dopage sans cesse plus poussées, jusqu'à devenir quasiment indétectables. Plongés au cœur de cette nébuleuse, Margaret et LiYan vont devoir mettre leur vie en danger pour découvrir la sombre vérité qui se cache derrière les apparences.

    Mon avis : Voilà un livre qui tombe à pic en cette période d'effervescence pré-olympiques. Si Peter May n'est pas partial, la Chine d'aujourd'hui ce n'est vraiment pas une réussite avec les différences flagrantes entre riches et pauvres. Mais, ni la peinture sociale, ni les problèmes divers dans lesquels nos héros de débattent (toujours de menues choses à régler dans leur vie de couple) n'empêchent pas de suivre avec beaucoup de plaisir cette nouvelle enquête de Margaret (enceinte) et Li Yan. Maintenant, si je peux me permettre ils passent tous les deux à côté d'indices flagrants, on a envie d'entrer dans le livre pour leur dire, "Eh, ho, ça ne te paraît pas bizarre ça ?".  Mais il faut dire qu'ils doivent gérer pour Li Yan son père et pour Margaret sa mère, ce qui ne leur facilite pas la tâche. En principe il n'y a plus qu'un seul livre après celui-ci. Je l'attends avec impatience.


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  • La petite fabrique d'écriture nous a lancé sur le thème des vêtements. Voilà ma version personnelle et véridique.

    Pour mon entrée en sixième, ma mère m'avait choisi dans le catalogue du "Mulet Rouge" un ensemble manteau et bonnet marron glacé avec parements de fourrure (fausse bien sûr).

    Moi, j'aurais préféré le vert bronze, mais j'ai eu le droit aux "le marron c'est moins salissant" "le marron c'est indémodable" comme si à onze ans je n'allais pas grandir encore.

    Bref, je me retrouvais au début de l'hiver, dans la cour de récréation, engoncée dans mon superbe manteau dans lequel je me sentais d'autant plus mal à l'aise que d'une part il faisait trop "classe", trop "endimanché" au milieu des anoraks et autres blousons de mes condisciples.

    Et en plus, cerise sur le gâteau si je puis dire, je n'avais pas pu y couper il avait fallu que je mette le bonnet.

    Or, j’étais une fille obéissante.

    Or, le bonnet avait un pompon !

    Or, pour la première fois de ma vie j'étais dans une école mixte (je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans (et même de 30), enfin vous connaissez la chanson).

    Or, le propre d'une école (enfin d'un collège) mixte c'est qu'il y a des garçons !

    Or, les garçons c'est lourd et ça ne recule devant aucune mauvaise blague !

    Or, donc me voici pauvre esseulée au milieu d'une meute de jeunes futurs acnéiques en train d'essayer de rattraper mon pauvre bonnet qui s'envole au-dessus de ma tête pour passer de main en main.

    Or, in petto, je maudis ma mère pour m'avoir imposé cette fichue tenue !

    Et, enfin je récupère mon bonnet d'un côté, mon pompon de l'autre parce que bien sûr ces foutus jeunes rouleurs de mécanique n'ont rien trouvé de mieux que d'arracher le pompon sus-cité.

    Ma mère maugréant a recousu le pompon et en dépit de mes protestations et de mes supplications m'a renvoyée au collège avec la même tenue.

    Et devinez !

    Ben, oui ce qui devait arriver, arriva à nouveau.

    Les garçons avaient trouvé une tête de turc et un nouveau jeu super drôle, "piquer le bonnet de l'autre tartignole"

    Et je revins à la maison, non pas une, mais plusieurs fois avec le moral dans les chaussettes (parce qu'à l'époque à 11 ans les filles portaient encore des chaussettes, se reporter ci-dessus à la phrase -je parle d'un temps, etc-) et mon pompon dans la main.

    Or donc la diplomatie ayant échoué et ayant une mère qui du genre "aux grands maux, les grands remèdes", je repartis le lendemain avec mon manteau (que je commençais à détester grave) sur le dos et mon bonnet (que je haïssais carrément) sur la tête.

    Seulement, ma mère avait concocté une petite surprise pour les mauvais plaisants.

    Comme d'habitude je me retrouvais au milieu de l'arène.

    Les fauves étaient lâchés.

    Au milieu des rires, un moutard ricanant s'empara à pleine main de mon bonnet par le pompon.

    Et là, il tomba sur la surprise maternelle, hurla en se tenant la main et lâcha mon bonnet au milieu de la consternation générale.

    Le pompon, qui était une boule de fourrure compacte, avait été copieusement garni d'épingles !

    Bref j'avais sur la tête une bombe à retardement.

    Ces grands flandrins sans aucune vergogne allèrent se plaindre au directeur, je dus expliquer les mauvaises plaisanteries dont j'étais victime depuis un moment et la parade inventée par ma mère.

    Nous fûmes renvoyés dans nos buts par un directeur qui n'en avait pas grand chose à faire (c'était comme ça en 68/69 interdit d'interdire).

    En tout cas, j'eus ensuite une paix royale du côté du bonnet, mais une vie sociale assez médiocre, ce qui peut se comprendre.

    Dieu merci, je grandis et l'année suivante ma mère n'insista pas pour m'habiller à nouveau comme une petite fille modèle, je rentrais dans le rang avec un anorak tout-à-fait standard et très franchement je ne sais plus ce que sont devenus manteau et bonnet, d’ailleurs cela ne m’a jamais empêchée de dormir !

     


    Si l'un de mes persécuteurs se reconnaît ici, je refuse de payer des dommages et intérêts pour les éventuelles séquelles dûes aux piqures d'épingle

     


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  • La petite fabrique d'écriture nous a lancé sur le thème des vêtements. Voilà ma version personnelle et véridique.

    Pour mon entrée en sixième, ma mère m'avait choisi dans le catalogue du "Mulet Rouge" un ensemble manteau et bonnet marron glacé avec parements de fourrure (fausse bien sûr).

    Moi, j'aurais préféré le vert bronze, mais j'ai eu le droit aux "le marron c'est moins salissant" "le marron c'est indémodable" comme si à onze ans je n'allais pas grandir encore.

    Bref, je me retrouvais au début de l'hiver, dans la cour de récréation, engoncée dans mon superbe manteau dans lequel je me sentais d'autant plus mal à l'aise que d'une part il faisait trop "classe", trop "endimanché" au milieu des anoraks et autres blousons de mes condisciples.

    Et en plus, cerise sur le gâteau si je puis dire, je n'avais pas pu y couper il avait fallu que je mette le bonnet.

    Or, j’étais une fille obéissante.

    Or, le bonnet avait un pompon !

    Or, pour la première fois de ma vie j'étais dans une école mixte (je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans (et même de 30), enfin vous connaissez la chanson).

    Or, le propre d'une école (enfin d'un collège) mixte c'est qu'il y a des garçons !

    Or, les garçons c'est lourd et ça ne recule devant aucune mauvaise blague !

    Or, donc me voici pauvre esseulée au milieu d'une meute de jeunes futurs acnéiques en train d'essayer de rattraper mon pauvre bonnet qui s'envole au-dessus de ma tête pour passer de main en main.

    Or, in petto, je maudis ma mère pour m'avoir imposé cette fichue tenue !

    Et, enfin je récupère mon bonnet d'un côté, mon pompon de l'autre parce que bien sûr ces foutus jeunes rouleurs de mécanique n'ont rien trouvé de mieux que d'arracher le pompon sus-cité.

    Ma mère maugréant a recousu le pompon et en dépit de mes protestations et de mes supplications m'a renvoyée au collège avec la même tenue.

    Et devinez !

    Ben, oui ce qui devait arriver, arriva à nouveau.

    Les garçons avaient trouvé une tête de turc et un nouveau jeu super drôle, "piquer le bonnet de l'autre tartignole"

    Et je revins à la maison, non pas une, mais plusieurs fois avec le moral dans les chaussettes (parce qu'à l'époque à 11 ans les filles portaient encore des chaussettes, se reporter ci-dessus à la phrase -je parle d'un temps, etc-) et mon pompon dans la main.

    Or donc la diplomatie ayant échoué et ayant une mère qui du genre "aux grands maux, les grands remèdes", je repartis le lendemain avec mon manteau (que je commençais à détester grave) sur le dos et mon bonnet (que je haïssais carrément) sur la tête.

    Seulement, ma mère avait concocté une petite surprise pour les mauvais plaisants.

    Comme d'habitude je me retrouvais au milieu de l'arène.

    Les fauves étaient lâchés.

    Au milieu des rires, un moutard ricanant s'empara à pleine main de mon bonnet par le pompon.

    Et là, il tomba sur la surprise maternelle, hurla en se tenant la main et lâcha mon bonnet au milieu de la consternation générale.

    Le pompon, qui était une boule de fourrure compacte, avait été copieusement garni d'épingles !

    Bref j'avais sur la tête une bombe à retardement.

    Ces grands flandrins sans aucune vergogne allèrent se plaindre au directeur, je dus expliquer les mauvaises plaisanteries dont j'étais victime depuis un moment et la parade inventée par ma mère.

    Nous fûmes renvoyés dans nos buts par un directeur qui n'en avait pas grand chose à faire (c'était comme ça en 68/69 interdit d'interdire).

    En tout cas, j'eus ensuite une paix royale du côté du bonnet, mais une vie sociale assez médiocre, ce qui peut se comprendre.

    Dieu merci, je grandis et l'année suivante ma mère n'insista pas pour m'habiller à nouveau comme une petite fille modèle, je rentrais dans le rang avec un anorak tout-à-fait standard et très franchement je ne sais plus ce que sont devenus manteau et bonnet, d’ailleurs cela ne m’a jamais empêchée de dormir !

     


    Si l'un de mes persécuteurs se reconnaît ici, je refuse de payer des dommages et intérêts pour les éventuelles séquelles dûes aux piqures d'épingle

     


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