• L'équipe de Défi du samedi a eu une petite idée bien tordue. Nous écrivons un début d'histoire en laissant notre personnage bien emmêlé dans une histoire juste compliquée ce qu'il faut. Deuxième étape, chacun de nous écrit la suite de l'histoire d'un autre et la suite de notre histoire est écrite par un collègue, vous suivez là ? Donc voilà mon début d'histoire, bon courage à celui ou celle qui la complétera (parce que moi je ne vois pas trop comment tirer mon héros de ce mauvais pas).

    Ce samedi avait mal commencée.

    Il s'était disputé avec sa femme, au début pour un motif futile dont il ne se souvenait même plus. Puis cela avait dégénéré. Elle souhaitait aller faire des courses, lui assister à une rétrospective qu'il attendait depuis longtemps au cinéma.

    Bien sûr, elle l'avait accusé de vouloir en fait rejoindre "sa poule", non mais franchement ce terme ringard. Il avait beau lui dire qu'il n'avait pas de "poule" rien à faire, elle s'y accrochait.

    Il avait donc pris son manteau et avait filé direct au cinéma.

    Cela faisait déjà un bon moment qu'il s'étalait voluptueusement dans son fauteuil, la salle est quasiment pleine. Il restait encore une place près de lui.

    Après s'être délecté de Dumbo, voilà Bambi qui commençait. Une rétrospective Disney, c'était trop bon, ben oui même et surtout à 50 balais.

    Bref, il s'apprêtait à fixer toute son attention sur l'écran, quand il y eut un peu de remue-ménage à côté de lui, il entendit le doux froissement du nylon quand la femme vint s'asseoir près de lui.

    Et puis, et puis …

    Au moment où la maman de Bambi se fait tuer, comme d'habitude il ne put retenir une petite larme et il sentit dans le même temps la femme près de lui basculer doucement contre son épaule et un liquide chaud imprégner sa chemise. La pauvre, pensa-t-il, comme elle est sensible.

    A la fois gêné et flatté il la laissa s'alanguir contre lui.

    Puis le film se termina, la suite de la rétrospective était prévue pour l'après-midi.

    La femme était toujours appuyée contre son épaule, là il commença à se sentir un peu mal à l'aise quand même.

    Et quand, la lumière se ralluma, les gens autour de lui se mirent à hurler.

    Il jeta un coup d'œil à sa compagne, ce qu'il avait pris pour des larmes était en fait du sang. Du sang qui maculait le visage de l'inconnue qui fixait l'écran d'un œil maintenant vide.

    Plus tard, assis dans la salle d'interrogatoire du commissariat, il cherchait à reprendre pied.

    Bien sûr, personne n'avait voulu croire qu'il n'y était pour rien.

    Personne ne s'était levé, ni n'était parti précipitamment pendant la projection de Bambi.

    Les voisins avaient dit à la police qu'il n'arrêtait pas de se disputer avec sa femme et que celle-ci était sûre qu'il la trompait, peut-être avec cette inconnue allez savoir.

    Et le pire, on avait retrouvé l'épingle à chapeau acérée qui avait servi à percer le cerveau de la femme (en passant par l'oreille) coincée sur son fauteuil à lui, près de sa cuisse.

    Avec tout ça, comment voulez-vous que le flic de base le croit innocent, c'est humain !

    Par qui et comment le meurtre avait-il été perpétré, et surtout pourquoi l'avoir désigné comme bouc émissaire ? C'était le noir le plus complet pour lui.


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  • L'équipe de Défi du samedi a eu une petite idée bien tordue. Nous écrivons un début d'histoire en laissant notre personnage bien emmêlé dans une histoire juste compliquée ce qu'il faut. Deuxième étape, chacun de nous écrit la suite de l'histoire d'un autre et la suite de notre histoire est écrite par un collègue, vous suivez là ? Donc voilà mon début d'histoire, bon courage à celui ou celle qui la complétera (parce que moi je ne vois pas trop comment tirer mon héros de ce mauvais pas).

    Ce samedi avait mal commencée.

    Il s'était disputé avec sa femme, au début pour un motif futile dont il ne se souvenait même plus. Puis cela avait dégénéré. Elle souhaitait aller faire des courses, lui assister à une rétrospective qu'il attendait depuis longtemps au cinéma.

    Bien sûr, elle l'avait accusé de vouloir en fait rejoindre "sa poule", non mais franchement ce terme ringard. Il avait beau lui dire qu'il n'avait pas de "poule" rien à faire, elle s'y accrochait.

    Il avait donc pris son manteau et avait filé direct au cinéma.

    Cela faisait déjà un bon moment qu'il s'étalait voluptueusement dans son fauteuil, la salle est quasiment pleine. Il restait encore une place près de lui.

    Après s'être délecté de Dumbo, voilà Bambi qui commençait. Une rétrospective Disney, c'était trop bon, ben oui même et surtout à 50 balais.

    Bref, il s'apprêtait à fixer toute son attention sur l'écran, quand il y eut un peu de remue-ménage à côté de lui, il entendit le doux froissement du nylon quand la femme vint s'asseoir près de lui.

    Et puis, et puis …

    Au moment où la maman de Bambi se fait tuer, comme d'habitude il ne put retenir une petite larme et il sentit dans le même temps la femme près de lui basculer doucement contre son épaule et un liquide chaud imprégner sa chemise. La pauvre, pensa-t-il, comme elle est sensible.

    A la fois gêné et flatté il la laissa s'alanguir contre lui.

    Puis le film se termina, la suite de la rétrospective était prévue pour l'après-midi.

    La femme était toujours appuyée contre son épaule, là il commença à se sentir un peu mal à l'aise quand même.

    Et quand, la lumière se ralluma, les gens autour de lui se mirent à hurler.

    Il jeta un coup d'œil à sa compagne, ce qu'il avait pris pour des larmes était en fait du sang. Du sang qui maculait le visage de l'inconnue qui fixait l'écran d'un œil maintenant vide.

    Plus tard, assis dans la salle d'interrogatoire du commissariat, il cherchait à reprendre pied.

    Bien sûr, personne n'avait voulu croire qu'il n'y était pour rien.

    Personne ne s'était levé, ni n'était parti précipitamment pendant la projection de Bambi.

    Les voisins avaient dit à la police qu'il n'arrêtait pas de se disputer avec sa femme et que celle-ci était sûre qu'il la trompait, peut-être avec cette inconnue allez savoir.

    Et le pire, on avait retrouvé l'épingle à chapeau acérée qui avait servi à percer le cerveau de la femme (en passant par l'oreille) coincée sur son fauteuil à lui, près de sa cuisse.

    Avec tout ça, comment voulez-vous que le flic de base le croit innocent, c'est humain !

    Par qui et comment le meurtre avait-il été perpétré, et surtout pourquoi l'avoir désigné comme bouc émissaire ? C'était le noir le plus complet pour lui.


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  • Une très belle photo de Casy. Elle donne à rêver.

    14 commentaires
  • Une très belle photo de Casy. Elle donne à rêver.

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  • Résumé decitre : La Dombes. Des enfants braconnent dans ses étangs, une jeune femme rousse y pratique la sorcellerie en tenue d'Ève, le père Vouvéré gît dans une sente, sauvagement égorgé. Puis le député Katz meurt empoisonné tandis que le cimetière est " sataniquement " profané. L'hystérie menace le pays. Heureusement, sœur Blandine veille. Bouc émissaire idéal, les sorciers... Et la présence dans la région du sieur Rezwiakoff, caïd de la mafia russe, a de quoi étonner. Sœur Blandine nous a été donnée lors d'Implacables Vendanges (éd. Viviane Hamy, 2000). Mais est-il possible de l'imaginer sans ses complices : mère Adrienne, sœur Guillemette et surtout l'ineffable Gontrand Cheuillade, qui rend bien souvent visite au SRPJ de Lyon pour offrir quelques fleurs ou belles phrases à Victoire Amalfi, la commissaire corse ?... " C'est un peu Exbrayat et Imogène côté rhodanien. Beaucoup d'humour, une intrigue solide, une excellente connaissance de la géographie et de l'histoire de la région, une passion immodérée pour sa gastronomie, deux héros pour le moins pittoresques. " Patrice Gagnant. Le Progrès

    Mon avis : Vous savez déjà ce que je pense de ma chère soeur Blandine, inutile d'en rajouter. J'ai bien sûr adoré cet opus. Je vous mets juste un extrait que j'ai trouvé particulièrement "vivant".

    Leur cavalcade vaut celle du pack français devant les poteaux des All Black en 99 : stratégie, puissance, esprit d'équipe, rien ne manque pour surprendre ceux d'en face...

    Ouverture de terrain, Amalfi dribble une grande blonde gnangnan à la réception, épaulée par Bernier, sur son aile, qui la passe au lieutenant Gaudin, avant de poursuivre vers le centre, suivie de ses arrières, lesquels repoussent de nouveaux adversaires... Mêlée, plaquage, oh ! le vilain geste ! aussitôt réprimandé, beigne, carton rouge, menottes, et on continue la percée, dans les cris, les hurlements, mais toujours à l'avantage des attaquants... Débordement d'une secrétaire effarouchée, contre-attaque soudaine à deux mètres des en-but "Non, mais, vous vous croyez-où ?"


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