• Thème de Photomadaire.
    Je n'ai pas trop de bâtiments de ce style dans mon coin, mais en allant faire des courses coup de bol




    Et puis pour le fun, deux autres réalisations architecturales qui valent le déplacement (ça c'est dans mon coin).
    Voilà donc le "fallait oser" et "mon petit coin à moi"






    16 commentaires
  • Thème de Photomadaire.
    Je n'ai pas trop de bâtiments de ce style dans mon coin, mais en allant faire des courses coup de bol




    Et puis pour le fun, deux autres réalisations architecturales qui valent le déplacement (ça c'est dans mon coin).
    Voilà donc le "fallait oser" et "mon petit coin à moi"






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  • Les impromptus nous posaient la question "c'est par où ?". Voilà ma réponse, et l'image d'illustration est dans l'article suivant puisque là c'est une de mes photos personnelles.

    Perdue, paumée, égarée et j'en passe et des meilleures.

    En bref, je ne sais pas où je suis et encore moins comment je suis arrivée là.

    Ca fait un sacré moment que je tourne en rond dans ce bois, au demeurant fort beau, mais je commence à m'inquiéter un peu.

    Franchement, je n'arrive plus à me souvenir de mon arrivée ici.

    Comme tous les samedis matins, j'ai enfilé mes chaussures de randonnée pour aller faire ma promenade en forêt, mais bizarrement aujourd'hui elle me paraît plus vaste et je n'arrête pas de croiser des chemins que je ne connais pas, c'est très déstabilisant.

    J'ai beau reprendre certaines sentes à contresens, pas moyen d'atteindre mon but, l'orée de ce sacré bois.

    Bon restons calme.

    Il paraît qu'il faut s'orienter grâce au soleil. OK, le problème c'est qu'avec cette futaie touffue je ne le vois pas et puis de toute façon je serais incapable de reconnaître le nord, du sud même si c'était écrit en lettres clignotantes et comme en prime je ne sais pas si la sortie est à l'est, à l'ouest ou autre, va te faire voir Berthe.

    Je commence à fatiguer, je vais m'asseoir quelques instants au pied de cet arbre, histoire de récupérer.

    Oups, j'ai du m'endormir.

    Pas moyen de savoir combien de temps, manifestement la pile de ma montre est morte parce qu'elle indique toujours la même heure, pas longtemps je pense, la lumière ne semble pas avoir changé.

    Zou, c'est pas tout, il faut repartir.

    C'est quand même étrange que je n'arrive pas à me souvenir du chemin alors que je me promène régulièrement par ici, c'est pas beau de vieillir ma pauvre.

    Tiens, il me semble entendre des voix.

    Je tends l'oreille.

    Oui, il y a bien du monde qui arrive. J'appelle "Ohé, ohé, où êtes-vous ? Pouvez-vous m'aider je suis perdue".

    Je ne vois toujours personne, pourtant ça parle, il n'y a pas à tortiller.

    J'écoute mieux.

    Mais oui, ce sont des voix que je connais ça, de plus en plus loufoque, ou alors je suis partie depuis si longtemps que mes proches inquiets se sont mis à ma recherche. Ce doit être ça.

    "Ohé, ohé, vous m'entendez ?"

    Enfin, c'est pas possible, je braille comme une perdue (c'est le cas de le dire) mais non seulement ils ne me répondent pas, mais en plus je ne les aperçois toujours pas.

    Ecoutons mieux.

    "Je suis sûre qu'elle m'entend docteur, regardez comme ses yeux bougent sous ses paupières".

    "Vous avez raison, elle semble en plein rêve, son cas est spécial. Le cerveau n'est pas atteint, mais elle ne se réveille toujours pas, ses blessures n'étaient pourtant pas excessivement graves. Il faut attendre encore je le crains".

    "Mais docteur, elle est dans le coma depuis plus d'un mois maintenant, quand va-t-elle reprendre conscience. Regardez, j'ai l'impression qu'elle s'agite".

    "Hélas, madame, je ne peux rien vous dire de plus, continuez à venir la voir et à la stimuler, elle finira bien par revenir".

    Bien sûr que je vous entends, sortez moi de là ! SORTEZ MOI DE LA !


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  • Les impromptus nous posaient la question "c'est par où ?". Voilà ma réponse, et l'image d'illustration est dans l'article suivant puisque là c'est une de mes photos personnelles.

    Perdue, paumée, égarée et j'en passe et des meilleures.

    En bref, je ne sais pas où je suis et encore moins comment je suis arrivée là.

    Ca fait un sacré moment que je tourne en rond dans ce bois, au demeurant fort beau, mais je commence à m'inquiéter un peu.

    Franchement, je n'arrive plus à me souvenir de mon arrivée ici.

    Comme tous les samedis matins, j'ai enfilé mes chaussures de randonnée pour aller faire ma promenade en forêt, mais bizarrement aujourd'hui elle me paraît plus vaste et je n'arrête pas de croiser des chemins que je ne connais pas, c'est très déstabilisant.

    J'ai beau reprendre certaines sentes à contresens, pas moyen d'atteindre mon but, l'orée de ce sacré bois.

    Bon restons calme.

    Il paraît qu'il faut s'orienter grâce au soleil. OK, le problème c'est qu'avec cette futaie touffue je ne le vois pas et puis de toute façon je serais incapable de reconnaître le nord, du sud même si c'était écrit en lettres clignotantes et comme en prime je ne sais pas si la sortie est à l'est, à l'ouest ou autre, va te faire voir Berthe.

    Je commence à fatiguer, je vais m'asseoir quelques instants au pied de cet arbre, histoire de récupérer.

    Oups, j'ai du m'endormir.

    Pas moyen de savoir combien de temps, manifestement la pile de ma montre est morte parce qu'elle indique toujours la même heure, pas longtemps je pense, la lumière ne semble pas avoir changé.

    Zou, c'est pas tout, il faut repartir.

    C'est quand même étrange que je n'arrive pas à me souvenir du chemin alors que je me promène régulièrement par ici, c'est pas beau de vieillir ma pauvre.

    Tiens, il me semble entendre des voix.

    Je tends l'oreille.

    Oui, il y a bien du monde qui arrive. J'appelle "Ohé, ohé, où êtes-vous ? Pouvez-vous m'aider je suis perdue".

    Je ne vois toujours personne, pourtant ça parle, il n'y a pas à tortiller.

    J'écoute mieux.

    Mais oui, ce sont des voix que je connais ça, de plus en plus loufoque, ou alors je suis partie depuis si longtemps que mes proches inquiets se sont mis à ma recherche. Ce doit être ça.

    "Ohé, ohé, vous m'entendez ?"

    Enfin, c'est pas possible, je braille comme une perdue (c'est le cas de le dire) mais non seulement ils ne me répondent pas, mais en plus je ne les aperçois toujours pas.

    Ecoutons mieux.

    "Je suis sûre qu'elle m'entend docteur, regardez comme ses yeux bougent sous ses paupières".

    "Vous avez raison, elle semble en plein rêve, son cas est spécial. Le cerveau n'est pas atteint, mais elle ne se réveille toujours pas, ses blessures n'étaient pourtant pas excessivement graves. Il faut attendre encore je le crains".

    "Mais docteur, elle est dans le coma depuis plus d'un mois maintenant, quand va-t-elle reprendre conscience. Regardez, j'ai l'impression qu'elle s'agite".

    "Hélas, madame, je ne peux rien vous dire de plus, continuez à venir la voir et à la stimuler, elle finira bien par revenir".

    Bien sûr que je vous entends, sortez moi de là ! SORTEZ MOI DE LA !


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  • Et pour illustrer ma petite histoire, mon héroïne pourra peut-être passer par cet étrange passage, un peu difficile d'accès, mais dans sa situation elle ne peut pas se permettre d'être trop difficile.







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