• Callophrys m'a aimablement proposé un tag dont voici les règles

    Donner le nom de la personne qui vous a fait ce cadeau : Voir plus haut

    Donner le titre de vos trois meilleurs livres : Le Seigneur des Anneaux de Tolkien, la Forêt d'Iscambe de Christian Charrière et la Vallée qui chante d'Elizabeth Goudge (et tous les Gérald Durrel non je ne triche pas)

    Donner le titre de vos trois meilleures musiques : Alors là je suis mal, parce que ma tête est pleine de chansons que j'adore. Alors on va la faire classique : Le canon de Pachebel, l'Adaggio d'Albinoni, les Trompettes d'Aïda - et puis aussi Carmina Burana, la Petite Marche Turque oui j'arrête - (pour les autres plus rock'n roll se reporter à la catégories des "sons et des images"

    Donner les trois endroits où vous aimeriez aller : L'Australie (tant pis s'il y fait chaud), l'Islande (histoire de mélanger le chaud et le froid), Beaugency un amour de petite ville du Val de Loire

    Donner les trois défauts qui vous hérissent le poil : l'autoritarisme, la tricherie, l'hypocrisie

    Donner les trois qualités qui vous semblent essentielles : le courage de ses opinions (ça pas être facile), la curiosité (ça pas de problème), la ponctualité (je suis féroce là-dessus, faut pas oublier quand même que c'est la politesse des rois)

    Passer le flambeau à 4 autres bloggeurs et enfin les prévenir sur leur blog (sans aucune obligation bien sur) : Bon là je vous laisse juge.

    Au fait je n'oublie ni Domino, ni Bigornette qui m'ont généreusement attribué elles aussi des tags, je cogite encore.


    22 commentaires
  • Callophrys m'a aimablement proposé un tag dont voici les règles

    Donner le nom de la personne qui vous a fait ce cadeau : Voir plus haut

    Donner le titre de vos trois meilleurs livres : Le Seigneur des Anneaux de Tolkien, la Forêt d'Iscambe de Christian Charrière et la Vallée qui chante d'Elizabeth Goudge (et tous les Gérald Durrel non je ne triche pas)

    Donner le titre de vos trois meilleures musiques : Alors là je suis mal, parce que ma tête est pleine de chansons que j'adore. Alors on va la faire classique : Le canon de Pachebel, l'Adaggio d'Albinoni, les Trompettes d'Aïda - et puis aussi Carmina Burana, la Petite Marche Turque oui j'arrête - (pour les autres plus rock'n roll se reporter à la catégories des "sons et des images"

    Donner les trois endroits où vous aimeriez aller : L'Australie (tant pis s'il y fait chaud), l'Islande (histoire de mélanger le chaud et le froid), Beaugency un amour de petite ville du Val de Loire

    Donner les trois défauts qui vous hérissent le poil : l'autoritarisme, la tricherie, l'hypocrisie

    Donner les trois qualités qui vous semblent essentielles : le courage de ses opinions (ça pas être facile), la curiosité (ça pas de problème), la ponctualité (je suis féroce là-dessus, faut pas oublier quand même que c'est la politesse des rois)

    Passer le flambeau à 4 autres bloggeurs et enfin les prévenir sur leur blog (sans aucune obligation bien sur) : Bon là je vous laisse juge.

    Au fait je n'oublie ni Domino, ni Bigornette qui m'ont généreusement attribué elles aussi des tags, je cogite encore.


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  • Un peu de musique avec cette superbe chanson "Sixteen tons" à la fois chanson de peine et chanson d'espoir celle de Johnny Cash dont j'aime particulièrement la voix et la même avec cet excellent chanteur qu'est John Williams et là vous l'aurez en français.

    Si l'homme est de la boue pour des tas de gens
    Il est pour moi fait de chair et de sang
    De muscles de fer et d'un coeur trop bon
    Et de deux épaules pour charger le charbon

    {Refrain}
    T'en fais seize tonnes, ça te donne quoi ?
    Un jour de plus vers quatre planches de bois
    La pelle chaque jour qui prend plus de poids
    Mais qui fera vivre la mine sans toi ?

    Quand ta mère a déjà cinq gosses à nourrir
    Un de plus n'est pas pour lui faire plaisir
    Alors toi, tu bosses comme un lion
    Mais le chef a beau dire que t'es un champion

    {Au refrain}

    Quand pendant toute la semaine, tu t'crèves en bas
    L'dimanche enfin, tout le ciel est à toi
    Et dans tes draps blancs, dès ton réveil,
    Les yeux de ta femme sont comme des soleils


    T'en fais seize tonnes, ça te donne quoi ?
    Un jour enfin où tu peux croire à la joie
    La pelle chaque jour qui prendra plus de poids
    Mais qui fera vivre la mine sans toi ?



    24 commentaires
  • Un peu de musique avec cette superbe chanson "Sixteen tons" à la fois chanson de peine et chanson d'espoir celle de Johnny Cash dont j'aime particulièrement la voix et la même avec cet excellent chanteur qu'est John Williams et là vous l'aurez en français.

    Si l'homme est de la boue pour des tas de gens
    Il est pour moi fait de chair et de sang
    De muscles de fer et d'un coeur trop bon
    Et de deux épaules pour charger le charbon

    {Refrain}
    T'en fais seize tonnes, ça te donne quoi ?
    Un jour de plus vers quatre planches de bois
    La pelle chaque jour qui prend plus de poids
    Mais qui fera vivre la mine sans toi ?

    Quand ta mère a déjà cinq gosses à nourrir
    Un de plus n'est pas pour lui faire plaisir
    Alors toi, tu bosses comme un lion
    Mais le chef a beau dire que t'es un champion

    {Au refrain}

    Quand pendant toute la semaine, tu t'crèves en bas
    L'dimanche enfin, tout le ciel est à toi
    Et dans tes draps blancs, dès ton réveil,
    Les yeux de ta femme sont comme des soleils


    T'en fais seize tonnes, ça te donne quoi ?
    Un jour enfin où tu peux croire à la joie
    La pelle chaque jour qui prendra plus de poids
    Mais qui fera vivre la mine sans toi ?



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  • Pour les Fanes de carottes il fallait une histoire à faire peur. Elle a été revue par Ekwerkwe. La lecture de cette histoire est donc à vos risques et périls.

    La jeune femme regarde sa roue à plat. Elle est arrêtée en rase campagne, à des kilomètres de tout, seul un petit bois à quelques centaines de mètres rompt la monotonie du paysage. La dernière bourgade qu'elle a traversée est loin derrière elle et la prochaine est tout aussi éloignée. Et le soleil commence à se coucher.

    Elle a monté la voiture sur le cric, sorti la roue de secours. Reste à desserrer les boulons.

    Elle commence à désespérer, quand tout à coup elle perçoit le son d'un moteur qui arrive.

    L'homme dans sa voiture voit la jeune femme en difficulté immobilisée au bord de la route.

    Il ralentit, plutôt jolie, ça peut peut-être valoir la peine de s'arrêter.

    Il freine, sort de son automobile et s'approche.

    Il affiche un large sourire, regarde bien en face, il sait à quel point la première impression est importante pour mettre les "proies" en confiance.

    D'une belle voix profonde, il interroge : "Puis-je vous aider ?"

    La jeune femme le regarde s'avancer, lui lance un regard méfiant d’abord, puis approbateur : bel homme, bien habillé, une voix ferme, un regard franc.

    Elle sourit à son tour : "Oui, volontiers, je n’arrive pas à venir à bout de ces sacrés boulons. »

    "Laissez-moi faire, c'est l'affaire de quelques secondes. Vous avez de la chance que je sois passé, on ne sait jamais sur qui on risque de tomber en pleine nuit."

    Il relève la tête, un sourire un peu narquois sur les lèvres, quelque chose de félin dans l’attitude.

    Elle secoue la tête, un peu tendue, son cœur se met à battre plus vite. Elle regarde au loin pour vérifier si d'autres véhicules ne sont pas sur le point de passer.

    L'homme continue de parler, de tout de rien, son ton en devient presque hypnotique.

    Après quelques minutes de travail, la roue est changée.

    Pendant qu'il range cric, manivelle et roue crevée, elle se glisse dans l'habitacle de sa voiture et attrape un rouleau d'essuie-tout pour qu'il puisse se nettoyer les mains.

    Nonchalamment, il s'appuie sur la portière, l'empêchant de la fermer. Il attrape les chiffons et commence à se frotter les mains tout en la fixant du regard.

    La voix un peu tremblante, elle lui propose une lingette pour finir de se dégraisser les mains, à son tour elle se met à parler de tout de rien pour essayer d’alléger l'atmosphère.

    Il continue à la regarder d'un air de plus en plus ironique, un chat contemplant une souris.

    Se sentant en état d'infériorité ainsi assise dans la voiture, elle attrape son sac et sort pour se tenir devant lui.

    Et tout à coup c'est l'attaque. Brutale, violente, un rire sec, un "On va bien s'amuser ensemble".

    Eclair argenté, choc, sang qui gicle, corps qui s’affaisse.

    Le rire à nouveau : "Oui, on va bien s'amuser".

    Le lendemain matin, les gendarmes entourent la voiture immobilisée sur le bas-côté. Ils ont été prévenus par un automobiliste affolé et à demi incohérent. Une voiture, la route, un corps, et du sang, du sang partout !

    Maintenant, après les premières constatations, ils attendent le responsable chargé de l'enquête sur le tueur aux montres, parce que penchés sur le corps martyrisé ils ont vu la signature que laisse ce tueur impitoyable, la montre de sa victime écrasée à l'heure de sa mort. Comme les papiers de la victime ont également disparus, ils ont transmis le numéro d'immatriculation et attendent le résultat.

    Bientôt, l'inspecteur chargé de l'affaire arrive. Il essaye de garder bonne contenance devant le corps, mais il a beau faire, à chaque fois le malaise le submerge, C’est pourtant déjà la dixième victime, il devrait s'y faire mais il ne peut s’habituer à la froide sauvagerie du tueur.

    Alors qu'à son tour il fait le tour de la scène de crime, il entend qu'on ouvre le coffre, et se retourne, furieux, près à incendier le coupable, lorsqu'il voit le regard fixe du jeune gendarme qui contemple ahuri l'intérieur du coffre.

    A son tour il s'approche et reste figé. Est-ce possible ? Dans le coffre, une bonne dizaine de sacs de femme s'entassent, couverts de sang.

    Tous les hommes présents s'entre-regardent, mal à l'aise.

    L'inspecteur s'éclaircit la gorge : "Eh bien au moins le collègue chargé de l'affaire du tueur aux sacs n'aura plus à s'arracher les cheveux, il semblerait que mon assassin ait réglé son problème."

    Il se tourne vers le corps affalé par terre, le costume chic réduit en lambeaux et imprégné du sang qui a coulé de ses multiples blessures. L'homme a sur le visage un air étonné.

    Chez elle, une jeune femme sort de son lit et s'étire avec tout l'abandon et le plaisir d'un tigre. Elle se
    souvient de la délicieuse rencontre d'hier soir. Les hommes sont tellement prévisibles : ils ne donnent jamais un coup de main sans espérer une contrepartie en nature. Celui-là était un peu trop sûr de lui et comme d'autres avant lui, il l'a payé de sa vie. Elle jette un coup d'œil sur le portefeuille de sa victime, le range avec les autres dans son tiroir à secrets et tout en sirotant un jus de carotte, commence déjà à se demander sur quelle petite route départementale elle va tendre son prochain piège

    .


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