• La mairie a pensé aux personnes qui comme moi on un sens de l'orientation déficient et une tendance à ne pas voir ce qui est devant leur nez. Elle a ainsi mis en place cette plaque de rue qui, même si elle semble bégayer, vous fait savoir que, oui vous êtes bel et bien dans la rue François Mitterand ! Je précise qu'à cet endroit il y a une seule rue qui arrive de face et que la rue est droite.


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  • La mairie a pensé aux personnes qui comme moi on un sens de l'orientation déficient et une tendance à ne pas voir ce qui est devant leur nez. Elle a ainsi mis en place cette plaque de rue qui, même si elle semble bégayer, vous fait savoir que, oui vous êtes bel et bien dans la rue François Mitterand ! Je précise qu'à cet endroit il y a une seule rue qui arrive de face et que la rue est droite.


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  • Communiqué de Samedi Défi

    Depuis longtemps déjà la tribu de Secs avait soif.
    Il faut dire que la tribu des Humides avait fait main basse sur la totalité de l’eau courante, l’enfermant dans des réservoirs et des canalisations. Les Secs n’avaient accès qu’à l’eau de pluie quand elle voulait bien tomber.
    Ca ne pouvait plus durer ainsi, les Secs avaient de plus en plus soif. Ils se desséchaient, les plus durement touchés étaient les jeunes. Assez curieusement, les plus petits avaient été pris en charge par les Humides qui leur donnaient régulièrement de l’eau. Mais pour les Secs, ils n’étaient ni plus ni moins que des esclaves, d’ailleurs ils en payaient souvent le prix en disparaissant purement et simplement dans les maisons des Humides pour n’en ressortir que sous forme de cadavres.
    Il était temps de réagir, les Secs ne pouvaient plus se laisser ainsi assoiffer.
    Alors, la guérilla fut lancée.
    Des espions commencèrent leur quête.
    Il fallait savoir comment les Humides acheminaient l’eau des immenses réservoirs jusqu’à chez eux.
    Les Secs sentaient cette eau et cette senteur les rendait fous.
    L’apaisement de leur soif dévorante était si proche et en même temps si lointaine.
    Il fallut du temps aux espions pour remonter jusqu’aux diverses voies de diffusion du précieux liquide.
    Mais bientôt, de partout dans la région les informations affluèrent jusqu’aux représentants des tribus des Secs.
    Petit à petit, la carte des flux d’eau fut dressée.
    Il fallait maintenant agir de concert.
    Les plus forts d’entre eux entrèrent en action.
    Perçant la terre sèche, ils forèrent des tunnels jusqu’à atteindre enfin les sources multiples de leur désir.
    Ils attendaient maintenant le feu vert du Grand Sec pour lancer l’attaque finale.
    Et une nuit, l’ordre tant attendu retentit.
    Dans un dernier effort, les forts percèrent les canalisations.
    L’eau enfin libérée se rua au travers de la terre sèche et les racines purent enfin se gorger du liquide nourricier et l’envoyer nourrir les arbres, enfin ils allaient à nouveau pouvoir développer des bourgeons et des feuilles.
    Le lendemain, au réveil, les tribus des Humides s’aperçurent que l’eau n’arrivait plus à leurs robinets, ilsdécouvrirent que les racines des grands arbres de la forêt environnante avaient dévasté les canalisations et que l’eau précieuse qu’ils ne voulaient plus partager se répandait tout autour des leurs habitations.
    L’herbe commençait à perdre sa teinte jaune pour retrouver un vert éclatant, les arbres paraissaient plus forts, presque menaçants, les mettant au défi de voler à nouveau le sang de la terre pour leur seul profit.

     


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  • Communiqué de Samedi Défi

    Depuis longtemps déjà la tribu de Secs avait soif.
    Il faut dire que la tribu des Humides avait fait main basse sur la totalité de l’eau courante, l’enfermant dans des réservoirs et des canalisations. Les Secs n’avaient accès qu’à l’eau de pluie quand elle voulait bien tomber.
    Ca ne pouvait plus durer ainsi, les Secs avaient de plus en plus soif. Ils se desséchaient, les plus durement touchés étaient les jeunes. Assez curieusement, les plus petits avaient été pris en charge par les Humides qui leur donnaient régulièrement de l’eau. Mais pour les Secs, ils n’étaient ni plus ni moins que des esclaves, d’ailleurs ils en payaient souvent le prix en disparaissant purement et simplement dans les maisons des Humides pour n’en ressortir que sous forme de cadavres.
    Il était temps de réagir, les Secs ne pouvaient plus se laisser ainsi assoiffer.
    Alors, la guérilla fut lancée.
    Des espions commencèrent leur quête.
    Il fallait savoir comment les Humides acheminaient l’eau des immenses réservoirs jusqu’à chez eux.
    Les Secs sentaient cette eau et cette senteur les rendait fous.
    L’apaisement de leur soif dévorante était si proche et en même temps si lointaine.
    Il fallut du temps aux espions pour remonter jusqu’aux diverses voies de diffusion du précieux liquide.
    Mais bientôt, de partout dans la région les informations affluèrent jusqu’aux représentants des tribus des Secs.
    Petit à petit, la carte des flux d’eau fut dressée.
    Il fallait maintenant agir de concert.
    Les plus forts d’entre eux entrèrent en action.
    Perçant la terre sèche, ils forèrent des tunnels jusqu’à atteindre enfin les sources multiples de leur désir.
    Ils attendaient maintenant le feu vert du Grand Sec pour lancer l’attaque finale.
    Et une nuit, l’ordre tant attendu retentit.
    Dans un dernier effort, les forts percèrent les canalisations.
    L’eau enfin libérée se rua au travers de la terre sèche et les racines purent enfin se gorger du liquide nourricier et l’envoyer nourrir les arbres, enfin ils allaient à nouveau pouvoir développer des bourgeons et des feuilles.
    Le lendemain, au réveil, les tribus des Humides s’aperçurent que l’eau n’arrivait plus à leurs robinets, ilsdécouvrirent que les racines des grands arbres de la forêt environnante avaient dévasté les canalisations et que l’eau précieuse qu’ils ne voulaient plus partager se répandait tout autour des leurs habitations.
    L’herbe commençait à perdre sa teinte jaune pour retrouver un vert éclatant, les arbres paraissaient plus forts, presque menaçants, les mettant au défi de voler à nouveau le sang de la terre pour leur seul profit.

     


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  • Suite à mes photos de balade, Zip de Zoup m'a donné le nom de ces fleurs inconnues pour moi : de l'Ajurga pour les bleues, de l'Euphorbe pour les vertes et un Rhododendron pour la violette (je croyais que c'était une espèce domestique, allez savoir ce qu'il faisait en forêt)

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