• Alors les anciens, elle vous dit quelque chose cette musique ?



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  • Concernant l'article avec Mac Rooney, Patsy me faisait remarquer que cela lui rappelait un peu l'émission "Histoires sans paroles".
    Donc petite rétrospective avec : Les histoires sans paroles, la séquence du spectateur et le petit train rébus.
    Et demain, comme Aznavour je vous mettrai une musique qui parle d'une époque que les moins de 20 ans (voir de 30) ne peuvent pas connaître.







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  • Concernant l'article avec Mac Rooney, Patsy me faisait remarquer que cela lui rappelait un peu l'émission "Histoires sans paroles".
    Donc petite rétrospective avec : Les histoires sans paroles, la séquence du spectateur et le petit train rébus.
    Et demain, comme Aznavour je vous mettrai une musique qui parle d'une époque que les moins de 20 ans (voir de 30) ne peuvent pas connaître.







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  • Et on continue avec les prénoms du mercredi de Bigornette. Aujourd'hui Lazare. Venez je vous emmène continuer la visite de mon petit bourg (Bigorbourg ? Sagabourg ? C'est encore à voir).

    Un jour débarqua de la ville un Môssieur. Môssieur Lazare. Il avait été un grand médecin à Pâris. Dès le début, ses grands airs défrisèrent les habitants de notre petit bourg. Il acheta une belle maison en pierre à côté du presbytère. Tous les jours on le voyait se promener dans le village, les champs et les bois environnants. Il se contentait d'un bref hochement de tête lorsqu'il croisait l'un de ses nouveaux concitoyens.

    Bref, les habitants de notre charmante bourgade le regardaient plutôt d'un sale oeil, mais bien braves comme ils l'étaient certains pensaient qu'il avait peut-être eu "des malheurs". La situation perdura quelques temps, jusqu'au jour où ...

    Jusqu'au jour où l'une des plus vieilles habitantes vint à trépasser. En rentrant chez lui, Monsieur Lazare passa devant le serein petit cimetière niché autour de l'église. Le vieux fossoyeur le Père Tombe était en train de creuser la dernière demeure de la vieille dame. Seulement le brave homme n'était plus, loin s'en faut, un tout jeune homme mais n'ayant pas trouvé de successeur, il continuait vaille que vaille à creuser ses trous.

    Monsieur Lazare allait passer son chemin après son hochement de tête habituel lorsqu'il vit le Père Tombe se frotter les reins en gémissant. Quelque chose en lui fit comme un saut périlleux. Il s'approcha du vieil homme et à la grande stupeur de celui-ci, il tomba la veste, lui prit la pelle des mains et sans s'occuper de ses beaux vêtements, il se mit à creuser avec entrain. Le Père Tombe en resta bouchée bée.

    Lorsque le trou fut aux dimensions réglementaires, Monsieur Lazare en sortit et prenant le Père Tombe par le bras, il l'entraîna chez lui, examina son dos et lui prescrivit quelques médicaments. Inutile de dire que cet étrange comportement fit rapidement le tour du pays.

    Un autre jour, Monsieur Lazare arriva sur les lieux d'un accident de charrette, le conducteur était tombé et s'était fait rouler sur la jambe, la-dite jambe se retrouvant cassée. Monsieur Lazare prit les choses en main. Il envoya l'un chercher des morceaux de bois, l'autre du tissu, il découpa le pantalon de l'accidenté, réduisit la fracture, bricola une attelle de fortune et à nouveau emmena ce nouveau patient chez lui où il lui plâtra la jambe.

    Bref, l'opinion du village concernant Môssieur Lazare changea du tout au tout.

    Timidement, les uns après les autres les villageois commencèrent à lui exposer leurs bobos, petits et grands. Au début ils eurent bien peur de se faire renvoyer avec pertes et fracas, mais non, Monsieur Lazare toujours courtois les accueillait, les écoutait, les réconfortait et les renvoyait chez eux avec conseils et médicaments. Lorsque, heureusement peu souvent, l'un des villageois décidait de rendre l'âme, il accompagnait le Père Paterne pour soutenir le voyageur.

    Comme Monsieur Lazare ne voulait pas être payé, ses "patients" prirent l'habitude de déposer chez lui, qui un bon petit plat, qui un gâteau, un pâté ou des oeufs frais.

    Et l'on vit avec plaisir Monsieur Lazare se détendre, il souriait franchement, taillait une petite bavette avec les uns et les autres au cours de ses promenades, il continuait à aider le Père Tombe à creuser si le besoin s'en faisait sentir et donnait un coup de main à l'entretien du petit cimetière.

    Et savez vous le plus beau ? Un jour, il alla faire un tour à la SPA et il en revint avec une étrange créature orange dont les yeux exorbités le fixaient avec un amour sans borne. Ce bizarre animal, un chien sembla-t-il, reçu le charmant petit nom de Casimir.




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  • Et on continue avec les prénoms du mercredi de Bigornette. Aujourd'hui Lazare. Venez je vous emmène continuer la visite de mon petit bourg (Bigorbourg ? Sagabourg ? C'est encore à voir).

    Un jour débarqua de la ville un Môssieur. Môssieur Lazare. Il avait été un grand médecin à Pâris. Dès le début, ses grands airs défrisèrent les habitants de notre petit bourg. Il acheta une belle maison en pierre à côté du presbytère. Tous les jours on le voyait se promener dans le village, les champs et les bois environnants. Il se contentait d'un bref hochement de tête lorsqu'il croisait l'un de ses nouveaux concitoyens.

    Bref, les habitants de notre charmante bourgade le regardaient plutôt d'un sale oeil, mais bien braves comme ils l'étaient certains pensaient qu'il avait peut-être eu "des malheurs". La situation perdura quelques temps, jusqu'au jour où ...

    Jusqu'au jour où l'une des plus vieilles habitantes vint à trépasser. En rentrant chez lui, Monsieur Lazare passa devant le serein petit cimetière niché autour de l'église. Le vieux fossoyeur le Père Tombe était en train de creuser la dernière demeure de la vieille dame. Seulement le brave homme n'était plus, loin s'en faut, un tout jeune homme mais n'ayant pas trouvé de successeur, il continuait vaille que vaille à creuser ses trous.

    Monsieur Lazare allait passer son chemin après son hochement de tête habituel lorsqu'il vit le Père Tombe se frotter les reins en gémissant. Quelque chose en lui fit comme un saut périlleux. Il s'approcha du vieil homme et à la grande stupeur de celui-ci, il tomba la veste, lui prit la pelle des mains et sans s'occuper de ses beaux vêtements, il se mit à creuser avec entrain. Le Père Tombe en resta bouchée bée.

    Lorsque le trou fut aux dimensions réglementaires, Monsieur Lazare en sortit et prenant le Père Tombe par le bras, il l'entraîna chez lui, examina son dos et lui prescrivit quelques médicaments. Inutile de dire que cet étrange comportement fit rapidement le tour du pays.

    Un autre jour, Monsieur Lazare arriva sur les lieux d'un accident de charrette, le conducteur était tombé et s'était fait rouler sur la jambe, la-dite jambe se retrouvant cassée. Monsieur Lazare prit les choses en main. Il envoya l'un chercher des morceaux de bois, l'autre du tissu, il découpa le pantalon de l'accidenté, réduisit la fracture, bricola une attelle de fortune et à nouveau emmena ce nouveau patient chez lui où il lui plâtra la jambe.

    Bref, l'opinion du village concernant Môssieur Lazare changea du tout au tout.

    Timidement, les uns après les autres les villageois commencèrent à lui exposer leurs bobos, petits et grands. Au début ils eurent bien peur de se faire renvoyer avec pertes et fracas, mais non, Monsieur Lazare toujours courtois les accueillait, les écoutait, les réconfortait et les renvoyait chez eux avec conseils et médicaments. Lorsque, heureusement peu souvent, l'un des villageois décidait de rendre l'âme, il accompagnait le Père Paterne pour soutenir le voyageur.

    Comme Monsieur Lazare ne voulait pas être payé, ses "patients" prirent l'habitude de déposer chez lui, qui un bon petit plat, qui un gâteau, un pâté ou des oeufs frais.

    Et l'on vit avec plaisir Monsieur Lazare se détendre, il souriait franchement, taillait une petite bavette avec les uns et les autres au cours de ses promenades, il continuait à aider le Père Tombe à creuser si le besoin s'en faisait sentir et donnait un coup de main à l'entretien du petit cimetière.

    Et savez vous le plus beau ? Un jour, il alla faire un tour à la SPA et il en revint avec une étrange créature orange dont les yeux exorbités le fixaient avec un amour sans borne. Ce bizarre animal, un chien sembla-t-il, reçu le charmant petit nom de Casimir.




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