• Alors là c'est surtout pour faire râler l'amie Callophrys qui a "osé" me mettre en boite avec son article sur le roman Shadowman (que j'avais déjà lu ici), et bien toc, voilà ma fiche de lecture sur la suite de cet excellent thriller. Et comme ça, en plus, je me venge de ne pas encore avoir pu lire la trilogie de Jérôme Camut et Nathalie Hug avec laquelle elle m'a narguée, parce que je n'ai pas encore réussi à mettre la main sur le premier tome, la vie est trop injuste !

    La mort en face - Cody McFadyen

    Résumé Decitre : Découpage ultrarapide, violence millimétrée, suspense hyperbolique... Après "Shadowman" Cody McFadyen confirme nos soupçons : il est un maître du nouveau thriller. Sarah, seize ans, un pistolet sur la tempe, menace de se suicider si l'agent Smoky Barrett ne vient pas lui parler... À côté d'elle gisent dans le sang les cadavres éventrés des membres de sa dernière famille adoptive. Depuis dix ans, un serial killer qu'elle appelle "l'Étranger" assassine chacun de ses proches, selon des scénarios toujours plus pervers et plus effrayants. Davantage que sa proie, il voit en Sarah son chef-d'oeuvre. Un chef-d'oeuvre qu'il a baptisé : "Une vie ruinée". Traumatisée par les meurtres de sa fille et de son mari, Smoky avait décidé de prendre du recul, peut-être même de quitter le FBI. Elle devra aller au bout de ses limites pour répondre à l'appel désespéré de Sarah et protéger ceux qu'elle aime...

    Mon avis : Encore plus palpitant que Shadowman. Cette fois-ci je trouve que Cody s'est mieux mis dans la peau d'une femme, c'était le seul petit reproche que je lui avais fait au premier roman. Dans le genre pervers, il faut reconnaître que ce meurtrier se pose là. Mais Sarah, la jeune victime, fait preuve d'une maturité et d'une force de caractère hors du commun dans sa résistance face à ce monstre. Le découpage du livre est intéressant aussi, intercalant l'enquête de Smoky et de son équipe et le journal de Sarah qui tantôt parle en son nom et tantôt parle à la troisième personne se mettant ainsi en retrait de ses propres souffrances. Vraiment palpitant avec en prime le sourire plein de tendresse de Bonny la fille adoptive et muette de Smoky qui apporte un souffle de fraîcheur et de tendresse bienvenu dans cette histoire oppressante. Mais attention, certaines scènes sont un brin gores !



    12 commentaires
  • Alors là c'est surtout pour faire râler l'amie Callophrys qui a "osé" me mettre en boite avec son article sur le roman Shadowman (que j'avais déjà lu ici), et bien toc, voilà ma fiche de lecture sur la suite de cet excellent thriller. Et comme ça, en plus, je me venge de ne pas encore avoir pu lire la trilogie de Jérôme Camut et Nathalie Hug avec laquelle elle m'a narguée, parce que je n'ai pas encore réussi à mettre la main sur le premier tome, la vie est trop injuste !

    La mort en face - Cody McFadyen

    Résumé Decitre : Découpage ultrarapide, violence millimétrée, suspense hyperbolique... Après "Shadowman" Cody McFadyen confirme nos soupçons : il est un maître du nouveau thriller. Sarah, seize ans, un pistolet sur la tempe, menace de se suicider si l'agent Smoky Barrett ne vient pas lui parler... À côté d'elle gisent dans le sang les cadavres éventrés des membres de sa dernière famille adoptive. Depuis dix ans, un serial killer qu'elle appelle "l'Étranger" assassine chacun de ses proches, selon des scénarios toujours plus pervers et plus effrayants. Davantage que sa proie, il voit en Sarah son chef-d'oeuvre. Un chef-d'oeuvre qu'il a baptisé : "Une vie ruinée". Traumatisée par les meurtres de sa fille et de son mari, Smoky avait décidé de prendre du recul, peut-être même de quitter le FBI. Elle devra aller au bout de ses limites pour répondre à l'appel désespéré de Sarah et protéger ceux qu'elle aime...

    Mon avis : Encore plus palpitant que Shadowman. Cette fois-ci je trouve que Cody s'est mieux mis dans la peau d'une femme, c'était le seul petit reproche que je lui avais fait au premier roman. Dans le genre pervers, il faut reconnaître que ce meurtrier se pose là. Mais Sarah, la jeune victime, fait preuve d'une maturité et d'une force de caractère hors du commun dans sa résistance face à ce monstre. Le découpage du livre est intéressant aussi, intercalant l'enquête de Smoky et de son équipe et le journal de Sarah qui tantôt parle en son nom et tantôt parle à la troisième personne se mettant ainsi en retrait de ses propres souffrances. Vraiment palpitant avec en prime le sourire plein de tendresse de Bonny la fille adoptive et muette de Smoky qui apporte un souffle de fraîcheur et de tendresse bienvenu dans cette histoire oppressante. Mais attention, certaines scènes sont un brin gores !



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  • Je continue à peupler mon petit village créé pour les prénoms de Bigornette.

    Père Paterne est apprécié des ses ouailles, même si parfois ils trouvent qu'il les incite un peu trop à mettre la main à la poche pour diverses réparations ou bonnes oeuvres. Mais bon, ils savent aussi que le jour où ils auront besoin d'un coup de pouce Père Paterne et Pélagie seront là pour les soutenir donc ils s'exécutent sans trop rechigner.

    Et puis, lorsque certains braves osent franchir les frontières de leur petit bourg pour faire un peu de tourisme, ils n'hésitent pas à lui ramener un petit souvenir d'un goût parfois sujet à caution, mais comme dit la sagesse populaire "c'est le geste qui compte".

    Donc voilà qu'un jour un paroissien très fier de lui, il faut dire qu'il avait osé aller jusqu'en Suisse, autant dire le bout du monde, ramena au Père Paterne un superbe coucou !

    Le père Paterne, toujours diplomate, remercia avec effusion son paroissien et voyant que celui-ci, comme un gosse, piaffait d'impatience, il soupira, alla chercher escabeau, marteau et clou et installa la maisonnette bariolée sur le mur en face de son bureau. Bien sûr, la chose dénotait un peu au milieu de l'austérité de la bibliothèque du presbytère. Mais bon comme le dit aussi la sagesse populaire "à cheval donné on ne regarde pas les dents".

    Après le départ de son aventureux paroissien, père Paterne s'assit à son bureau et contempla le coucou. Ah pas à dire il mettait de la gaieté avec ses couleurs éclatantes, ses feuilles de bois, ses poids en forme de pommes de pin.

    Bien sûr le paroissien lui avait expliqué comme faire fonctionner l'engin avec moult détails techniques qui franchement passaient un peu au-dessus des oreilles du père Paterne.

    Le tic-tac de l'engin était un peu perturbant, mais après tout il avait pris l'habitude de ne plus faire vraiment attention au carillon de l'église donc ce tic-tac finirait bien par s'évanouir aussi.

    La seule chose que père Paterne avait oublié, c'est qu'un coucou eh bien ça fait coucou.

    Alors qu'il était bien plongé dans la rédaction de son sermon du dimanche à venir, le coucou fort sournoisement décida que c'était le moment de chanter onze heures.

    Et le voici qui sorti de son nid pépiant à qui mieux mieux, père Paterne faillit rester accrocher au lustre tant il sursauta et il eut bien du mal à obliger son cœur à cesser de battre la chamade. Belle Agie et Paterne le chat qui faisaient paisiblement la sieste dans un rayon de soleil, se retrouvèrent hérissés comme des goupillons à bouteilles et prêts à escalader les rideaux pour régler son compte à la chose.

    Père Paterne jeta un regard furieux à l'oiseau et brusquement il éclata de rire.

    Manifestement, son paroissien était tombé sur un horloger suisse et plaisantin, si, si ça doit exister !

    Le coucou qui ouvrait un large bec pour brailler l'heure ressemblait à un canard !

    Père Paterne remis de ses émotions décida donc de le baptiser Donald, après tout Pélagie avait bien nommé sa cuisinière Honorine.

    Et depuis, eh bien ma foi, Père Paterne prend de plus en plus de plaisir à rédiger ses sermons au doux tic-tac de Donald et ses coucous lui offrent parfois de fulgurantes inspirations et lui permettent de trouver des formules chocs qui secouent ses paroissiens comme il faut. D'ailleurs il arrive même que Père Paterne déclame à haute voix son sermon et il est sûr et certain que parfois Donald du fond de sa maisonnette fait entendre des Coucoins satisfaits quand celui-ci est bon. En quant il se tait ? Père Paterne reprend sa plume et se remet à l'ouvrage.

    Comme quoi on a souvent besoin d'un plus petit que soi, même s'il est de bois !


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  • Je continue à peupler mon petit village créé pour les prénoms de Bigornette.

    Père Paterne est apprécié des ses ouailles, même si parfois ils trouvent qu'il les incite un peu trop à mettre la main à la poche pour diverses réparations ou bonnes oeuvres. Mais bon, ils savent aussi que le jour où ils auront besoin d'un coup de pouce Père Paterne et Pélagie seront là pour les soutenir donc ils s'exécutent sans trop rechigner.

    Et puis, lorsque certains braves osent franchir les frontières de leur petit bourg pour faire un peu de tourisme, ils n'hésitent pas à lui ramener un petit souvenir d'un goût parfois sujet à caution, mais comme dit la sagesse populaire "c'est le geste qui compte".

    Donc voilà qu'un jour un paroissien très fier de lui, il faut dire qu'il avait osé aller jusqu'en Suisse, autant dire le bout du monde, ramena au Père Paterne un superbe coucou !

    Le père Paterne, toujours diplomate, remercia avec effusion son paroissien et voyant que celui-ci, comme un gosse, piaffait d'impatience, il soupira, alla chercher escabeau, marteau et clou et installa la maisonnette bariolée sur le mur en face de son bureau. Bien sûr, la chose dénotait un peu au milieu de l'austérité de la bibliothèque du presbytère. Mais bon comme le dit aussi la sagesse populaire "à cheval donné on ne regarde pas les dents".

    Après le départ de son aventureux paroissien, père Paterne s'assit à son bureau et contempla le coucou. Ah pas à dire il mettait de la gaieté avec ses couleurs éclatantes, ses feuilles de bois, ses poids en forme de pommes de pin.

    Bien sûr le paroissien lui avait expliqué comme faire fonctionner l'engin avec moult détails techniques qui franchement passaient un peu au-dessus des oreilles du père Paterne.

    Le tic-tac de l'engin était un peu perturbant, mais après tout il avait pris l'habitude de ne plus faire vraiment attention au carillon de l'église donc ce tic-tac finirait bien par s'évanouir aussi.

    La seule chose que père Paterne avait oublié, c'est qu'un coucou eh bien ça fait coucou.

    Alors qu'il était bien plongé dans la rédaction de son sermon du dimanche à venir, le coucou fort sournoisement décida que c'était le moment de chanter onze heures.

    Et le voici qui sorti de son nid pépiant à qui mieux mieux, père Paterne faillit rester accrocher au lustre tant il sursauta et il eut bien du mal à obliger son cœur à cesser de battre la chamade. Belle Agie et Paterne le chat qui faisaient paisiblement la sieste dans un rayon de soleil, se retrouvèrent hérissés comme des goupillons à bouteilles et prêts à escalader les rideaux pour régler son compte à la chose.

    Père Paterne jeta un regard furieux à l'oiseau et brusquement il éclata de rire.

    Manifestement, son paroissien était tombé sur un horloger suisse et plaisantin, si, si ça doit exister !

    Le coucou qui ouvrait un large bec pour brailler l'heure ressemblait à un canard !

    Père Paterne remis de ses émotions décida donc de le baptiser Donald, après tout Pélagie avait bien nommé sa cuisinière Honorine.

    Et depuis, eh bien ma foi, Père Paterne prend de plus en plus de plaisir à rédiger ses sermons au doux tic-tac de Donald et ses coucous lui offrent parfois de fulgurantes inspirations et lui permettent de trouver des formules chocs qui secouent ses paroissiens comme il faut. D'ailleurs il arrive même que Père Paterne déclame à haute voix son sermon et il est sûr et certain que parfois Donald du fond de sa maisonnette fait entendre des Coucoins satisfaits quand celui-ci est bon. En quant il se tait ? Père Paterne reprend sa plume et se remet à l'ouvrage.

    Comme quoi on a souvent besoin d'un plus petit que soi, même s'il est de bois !


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  • Il ne s'agit pas vraiment de noms de rues, mais je vais quand même les mettre dans la communauté de l'Insolite de Kri. Voilà deux plaques trouvées sur les barrières de deux maisons lors de mes promenades.

    Une pleine de poésie



    Et une pleine d'humour (noir peut-être ?). Ceci dit, je n'ai pas vu le molosse !



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