• Aujourd'hui pour Bigornette nous allons nous occuper du prénom Anicet, mais à nouveau je suis tombée sur un bavard, donc ce sera deux épisodes !

    La maman de Léonce est très contente. Il semblerait que son ado rebelle ne lui en veuille plus pour le prénom sortant un peu de l’ordinaire qu’elle a osé lui donner. A quoi est dû ce revirement elle n’en sait rien et préfère ne rien savoir d’ailleurs.

    Ce qui est merveilleux c’est que maintenant sa fille veut bien partager avec elle une de ses passions. Chiner chez les brocanteurs ou les vide-greniers.

    Les voilà donc parties toutes les deux en expédition. La maman de Léonce n’ayant pas un sens de l’orientation très développé (quasiment nul pour tout dire) et Léonce n’étant pas capable de lire une carte sans faire les pieds au mur, voilà nos deux aventurières perdues dans la nature.

    Heureusement, Patience devait veiller et a dû donner un bon coup de coude à Saint Christophe pour qu’il aide un peu ses « administrées ».

    Là en pleine campagne se dresse une petite bicoque entourée de tout un bric-à-brac qui arrache des cris de bonheur à la mère de Léonce.

    Elles sortent de voiture et se dirigent vers cette caverne d’Ali Baba.

    Un drôle de petit bonhomme avec une grande barbe blanche, une canne à la main et vêtu de ce qui ressemble fort à un smoking les accueille avec un large sourire et déclame d’une voix de fausset. « Entrez, Mesdames, entrez, chez Balthazar le roi du bazar ! »

    Cette curieuse entrée en matière plaît bien à nos bigorbourgeoises habituées à l’inhabituel.

    Un long moment, elles se perdent avec délices au milieu des 1000 merveilles qui les entourent, incroyable le nombre de choses qu’un si petit magasin peut contenir.

    La mère de Léonce trouve bien sûr l’indispensable vase qui lui manquait, ainsi que cette boite à pain qu’elle va pouvoir décorer et puis là ce coupon de tissu chatoyant, il lui faut pas de doute. Léonce, amusée, regarde sa mère se transformer en fillette au milieu d’un magasin de jouets. C’est d’ailleurs pour le plaisir de ce spectacle qu’elle l’accompagne parce qu’il est fort rare qu’elle fasse une découverte pour elle.

    Mais voilà qu’aujourd’hui elle reste scotchée devant une drôle de bouteille au verre craquelé, au long col et fermée par un ravissant bouchon tout rond. Sa mère trouve l’objet terriblement banal, mais bon, pour une fois que sa fille est intéressée par quelque chose elle se fait un plaisir de l’ajouter à son stock de découvertes.

    « Excellent choix, jeune fille, vous verrez le parfum se conserve merveilleusement dans ce type de flacon » lui lance le vieux monsieur avec un large sourire.

    Revenues elles ne savent trop comment à Bigorbourg, le trajet de retour leur a paru singulièrement court, nos acheteuses rentrent leurs emplettes dans la joie et la bonne humeur.

    Léonce fonce dans sa salle de bain avec sa découverte. Elle va lui faire un brin de nettoyage et ensuite elle y versera l’eau de toilette offerte par ses parents pour son anniversaire.

    Elle commence par passer la bouteille sous l’eau en la frottant avec un peu de son savon à la vanille. Puis http://art-galerie-depot.com/boutique/im/articles/P1050020.jpgelle la débouche, commence à la remplir pour en rincer l’intérieur en la secouant bien. Quand tout à coup un bruit bizarre se répercute dans la salle de bain. Elle entend distinctement quelqu’un qui tousse et qui s’étrangle.

    Elle arrête son mouvement, intriguée. Ce doit être la télé en bas. Elle recommence à agiter sa belle bouteille quand le même son se reproduit accompagné cette fois d’une petite voix plaintive qui glapit.

    « Arrête, arrête ça tout de suite, tu es en train de me noyer ! »


    18 commentaires
  • Aujourd'hui pour Bigornette nous allons nous occuper du prénom Anicet, mais à nouveau je suis tombée sur un bavard, donc ce sera deux épisodes !

    La maman de Léonce est très contente. Il semblerait que son ado rebelle ne lui en veuille plus pour le prénom sortant un peu de l’ordinaire qu’elle a osé lui donner. A quoi est dû ce revirement elle n’en sait rien et préfère ne rien savoir d’ailleurs.

    Ce qui est merveilleux c’est que maintenant sa fille veut bien partager avec elle une de ses passions. Chiner chez les brocanteurs ou les vide-greniers.

    Les voilà donc parties toutes les deux en expédition. La maman de Léonce n’ayant pas un sens de l’orientation très développé (quasiment nul pour tout dire) et Léonce n’étant pas capable de lire une carte sans faire les pieds au mur, voilà nos deux aventurières perdues dans la nature.

    Heureusement, Patience devait veiller et a dû donner un bon coup de coude à Saint Christophe pour qu’il aide un peu ses « administrées ».

    Là en pleine campagne se dresse une petite bicoque entourée de tout un bric-à-brac qui arrache des cris de bonheur à la mère de Léonce.

    Elles sortent de voiture et se dirigent vers cette caverne d’Ali Baba.

    Un drôle de petit bonhomme avec une grande barbe blanche, une canne à la main et vêtu de ce qui ressemble fort à un smoking les accueille avec un large sourire et déclame d’une voix de fausset. « Entrez, Mesdames, entrez, chez Balthazar le roi du bazar ! »

    Cette curieuse entrée en matière plaît bien à nos bigorbourgeoises habituées à l’inhabituel.

    Un long moment, elles se perdent avec délices au milieu des 1000 merveilles qui les entourent, incroyable le nombre de choses qu’un si petit magasin peut contenir.

    La mère de Léonce trouve bien sûr l’indispensable vase qui lui manquait, ainsi que cette boite à pain qu’elle va pouvoir décorer et puis là ce coupon de tissu chatoyant, il lui faut pas de doute. Léonce, amusée, regarde sa mère se transformer en fillette au milieu d’un magasin de jouets. C’est d’ailleurs pour le plaisir de ce spectacle qu’elle l’accompagne parce qu’il est fort rare qu’elle fasse une découverte pour elle.

    Mais voilà qu’aujourd’hui elle reste scotchée devant une drôle de bouteille au verre craquelé, au long col et fermée par un ravissant bouchon tout rond. Sa mère trouve l’objet terriblement banal, mais bon, pour une fois que sa fille est intéressée par quelque chose elle se fait un plaisir de l’ajouter à son stock de découvertes.

    « Excellent choix, jeune fille, vous verrez le parfum se conserve merveilleusement dans ce type de flacon » lui lance le vieux monsieur avec un large sourire.

    Revenues elles ne savent trop comment à Bigorbourg, le trajet de retour leur a paru singulièrement court, nos acheteuses rentrent leurs emplettes dans la joie et la bonne humeur.

    Léonce fonce dans sa salle de bain avec sa découverte. Elle va lui faire un brin de nettoyage et ensuite elle y versera l’eau de toilette offerte par ses parents pour son anniversaire.

    Elle commence par passer la bouteille sous l’eau en la frottant avec un peu de son savon à la vanille. Puis http://art-galerie-depot.com/boutique/im/articles/P1050020.jpgelle la débouche, commence à la remplir pour en rincer l’intérieur en la secouant bien. Quand tout à coup un bruit bizarre se répercute dans la salle de bain. Elle entend distinctement quelqu’un qui tousse et qui s’étrangle.

    Elle arrête son mouvement, intriguée. Ce doit être la télé en bas. Elle recommence à agiter sa belle bouteille quand le même son se reproduit accompagné cette fois d’une petite voix plaintive qui glapit.

    « Arrête, arrête ça tout de suite, tu es en train de me noyer ! »


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  • Les démons de Dexter – Jeff Lindsay

    En ce moment TF1 diffuse la première saison tirée du premier roman de Jeff Lindsay. Je dois dire que les personnages et l'action sont plutôt bien rendus, personnellement j'adore, mais il faut aimer un certain humour noir, bien noir même. En fin d'article je vous mets le générique, incroyable que des actions si simples peuvent mettre mal à l'aise filmées sous un certain angle.


      http://www.decitre.fr/gi/51/9782749908151FS.gifRésumé Decitre : Dexter Morgan est le serial killer dont certains rêvent en secret, qui canalisent ses instincts de tueur en se débarrassant des monstres ayant échappé à la justice. Son job de technicien de scène de crime pour la police de Miami lui fournit une couverture idéale : l'apparence de la normalité. Mais un jour, tout bascule : un double homicide commis sur le campus de l'université le terrifie. et le prive de sa voix intérieure, le Passager noir, qui l'aidait à identifier les assassins. Le plus dur, pour lui, sera de préserver les enfants de sa fiancée Rita, les jeunes Cody et Astor.

    Mon avis : Ah ce cher Dexter, mon tueur en série de tueurs en série préféré ! Le voilà sur le point de se marier et ça lui fait tout drôle il faut le reconnaître, mais comme il a décidé de prendre sous son aile protectrice les enfants de sa promise il ne peut guère faire autrement que de passer par la case autel. Et il faut reconnaître que ces enfants ont drôlement besoin de la présence de Dexter pour éviter de faire des bêtises (et même de grosses bêtises). Seulement, voilà notre ami Dexter perd en cours de route son « passager noir » (d’ailleurs par la même occasion on en apprend plus sur cet étrange alter ego) et le voilà qui en deviendrait presque humain et je peux vous dire que c’est drôlement stressant pour lui de se découvrir des émotions. Mais malgré sa peur, il se lance dans la bagarre pour élucider une histoire de meurtres particulièrement croustillants si l’on peut dire et par là même occasion sauver la vie de ses futurs beaux-enfants. Bref, c’est un monstre, mais qu’est ce qu’il est sympa !

    Et pour les 2 premiers romans c'est par !


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  • Les démons de Dexter – Jeff Lindsay

    En ce moment TF1 diffuse la première saison tirée du premier roman de Jeff Lindsay. Je dois dire que les personnages et l'action sont plutôt bien rendus, personnellement j'adore, mais il faut aimer un certain humour noir, bien noir même. En fin d'article je vous mets le générique, incroyable que des actions si simples peuvent mettre mal à l'aise filmées sous un certain angle.


      http://www.decitre.fr/gi/51/9782749908151FS.gifRésumé Decitre : Dexter Morgan est le serial killer dont certains rêvent en secret, qui canalisent ses instincts de tueur en se débarrassant des monstres ayant échappé à la justice. Son job de technicien de scène de crime pour la police de Miami lui fournit une couverture idéale : l'apparence de la normalité. Mais un jour, tout bascule : un double homicide commis sur le campus de l'université le terrifie. et le prive de sa voix intérieure, le Passager noir, qui l'aidait à identifier les assassins. Le plus dur, pour lui, sera de préserver les enfants de sa fiancée Rita, les jeunes Cody et Astor.

    Mon avis : Ah ce cher Dexter, mon tueur en série de tueurs en série préféré ! Le voilà sur le point de se marier et ça lui fait tout drôle il faut le reconnaître, mais comme il a décidé de prendre sous son aile protectrice les enfants de sa promise il ne peut guère faire autrement que de passer par la case autel. Et il faut reconnaître que ces enfants ont drôlement besoin de la présence de Dexter pour éviter de faire des bêtises (et même de grosses bêtises). Seulement, voilà notre ami Dexter perd en cours de route son « passager noir » (d’ailleurs par la même occasion on en apprend plus sur cet étrange alter ego) et le voilà qui en deviendrait presque humain et je peux vous dire que c’est drôlement stressant pour lui de se découvrir des émotions. Mais malgré sa peur, il se lance dans la bagarre pour élucider une histoire de meurtres particulièrement croustillants si l’on peut dire et par là même occasion sauver la vie de ses futurs beaux-enfants. Bref, c’est un monstre, mais qu’est ce qu’il est sympa !

    Et pour les 2 premiers romans c'est par !


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  • J'aime Ferrat certes, mais je suis aussi fan des groupes du style d'Epica. Un extrait de l'excellent album "Consign to Oblivion".

    Quietus pour la vidéo



    Mais la chanson pour laquelle j'avais eu mon coup de coeur est celle-ci "Blank infinity"



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