• Voilà le troisième tome des aventures de la délicieuse Elza de Didier Levy et Catherine Meurisse.
    Notre Elza en fait voir aux garçons, mais elle fait aussi preuve de beaucoup de philosophie face à sa vie d'ado. Un vrai régal à lire.

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  • Casse-tête de Lajémy qui veut que nous nous bougions un peu !

    Je vous montre des photos de mes balades, et certaines sont sportives. La Normandie est verte pour cause de pluie, mais elle est aussi vallonnée. Donc pour vous faire profiter de certains clichés, il faut que sur mes petites papattes je me tape cette superbe descente qui lorsque je reviens se transforme en une encore plus belle montée !

    Ce qui a été fait

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    Ce qui reste à faire premier virage

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    Ce qui reste à faire deuxième virage

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    Et les instruments de déplacement

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    Dans ce genre de descente, sont complètement contre-indiqués ces véhicules là, mais bon c'est vous qui voyez !

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  • Casse-tête de Lajémy qui veut que nous nous bougions un peu !

    Je vous montre des photos de mes balades, et certaines sont sportives. La Normandie est verte pour cause de pluie, mais elle est aussi vallonnée. Donc pour vous faire profiter de certains clichés, il faut que sur mes petites papattes je me tape cette superbe descente qui lorsque je reviens se transforme en une encore plus belle montée !

    Ce qui a été fait

    http://i62.servimg.com/u/f62/09/02/08/06/p3240611.jpg

    Ce qui reste à faire premier virage

    http://i62.servimg.com/u/f62/09/02/08/06/p3240610.jpg

    Ce qui reste à faire deuxième virage

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    Et les instruments de déplacement

    http://i62.servimg.com/u/f62/09/02/08/06/p3240613.jpg

    Dans ce genre de descente, sont complètement contre-indiqués ces véhicules là, mais bon c'est vous qui voyez !

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  • Merci Bigornette pour ce prénom "presque" simple !

    Monsieur le Comte Amédée de Saint Frusquin est satisfait.

    Il est enfin débarrassé, non seulement de Madame la Comtesse de Saint Frusquin mais aussi de tous ses ennuyeux ancêtres qui lui pourrissaient la vie depuis un sacré moment !

    Il faut dire qu’être élevé dans un château en partie délabré par des parents qui vous rebattent les oreilles des exploits glorieux de tel colonel réduit en charpie par les zoulous, de tel amiral dévoré par les requins alors qu’ayant bêtement le mal de mer et rendant tripes et boyaux il venait de passer par-dessus le bord du bateau qu’il commandait, de telle belle Comtesse révolutionnaire qui en envoyant son cher mari à la guillotine glissa bêtement dans une flaque de sang et se retrouva (si je puis dire) en tête à tête avec lui dans une corbeille, de tel prélat qui dégusta fort stupidement le vin empoisonné qu’il venait de verser à un concurrent à la place de cardinal (il avait confondu sa droite et sa gauche), eh bien ça finit pas lasser !

    Sans compter bien sûr les moutons noirs de la famille dont la place dans la galerie de portraits n’était plus qu’une tache claire que lorgnaient d’un œil mauvais leurs voisins. N’a-t-on pas idée de s’enfuir pour épouser un artiste, de partir s’enfermer dans une léproserie, de créer une œuvre caritative qui manqua bien de dévorer la fortune familiale, qui fut d’ailleurs beaucoup plus vite gaspillée par un grand-père joueur et coureur.

    Et non contents de lui pourrir la vie avec ces histoires stupides, les défunts dont la mort fut un peu, comment dire « difficile » s’entêtaient à venir hanter la demeure familiale, pas moyen d’avoir une nuit tranquille. C’était à qui faisait tinter des chaînes, gémissait, laissait une tête rouler.

    Monsieur le Comte Amédée se retrouva du jour au lendemain héritier du château après avoir malencontreusement perdu père et mère emportés par une grippe de provenance indéterminée. En bon fils, il accrocha leurs portraits aussi souriants que les autres, c’est peu de le dire, dans la galerie familiale et se demanda quoi faire de sa vie.

    Il faut dire que n’ayant aucune envie de travailler, il venait de terminer vaille que vaille des études d’il ne savait trop quoi, études validées par un diplôme remis par un membre de la parentèle proche, ceci expliquant peut-être son succès !

    Une seule voie s’ouvrait à lui, le mariage ! Il fit donc une cour express à une jeune fille de bonne famille pas vraiment gâtée par la nature et dont les parents ne furent que trop heureux de se séparer avec quelques larmes de crocodiles et une dot douillette qui permit à Monsieur Amédée de remettre à peu près en état son château et de se la couler douce.

    Maintenant vous demandez-vous, comment Monsieur le Comte Amédée de Saint Frusquin a-t-il bien pu débarquer à Bigorbourg qui est, il faut le reconnaître peuplé de personnes (et d’animaux) de bonne compagnie.

    Et bien, après avoir rendu malheureuse comme les pierres la pauvre Comtesse qui finit par en mourir de chagrin mais seulement après s’être faite portraiturée, une manie familiale. Monsieur le Comte vécu une vie de désœuvrement parfaite, sans intérêt jusqu’au jour où ayant sacrifié à la tradition familiale il se fit faire son portrait. A peine celui-ci accroché dans la galerie, Monsieur le Comte rendit son âme à qui la voulait bien mais comme elle ne trouva pas preneur, elle se retrouva piégée dans son portrait avec sa femme en vis-à-vis qui maintenant qu’elle était morte se fit un plaisir de lui rendre la mort impossible en lui disant ses quatre vérités, tandis que le reste des ancêtres lui reprochait amèrement son manque d’ambition et surtout le fait d’avoir laissé la dynastie sans héritier.

    Bref, l’après-vie de Monsieur le Comte Amédée devint impossible jusqu’au jour où un lointain cousin désormais possesseur du château et de ses tableaux et trouvant le tout absolument hideux revendit l’ensemble.

    Le portrait de Monsieur Amédée atterrit chez Monsieur Balthazar, qui comme vous le savez est un connaisseur en choses bizarres. Il vit bien une certaine satisfaction se faire jour dans l’œil du portrait lorsque Monsieur le Comte s’aperçut qu’il était enfin loin du château familial et de son horrible galerie de portraits. A vrai dire, on vit même un sourire, le premier de toute sa vie et de sa mort, poindre sur les traits fermés de Monsieur Amédée.

    Passant un beau jour par le Bazar de Monsieur Balthazar, Pélagie notre accorte bonne du curé fut http://www.atelier-bonno.fr/peinture/galerie-huile/portrait-soldat-18e-1.jpglittéralement séduite par la trogne maintenant bon enfant de Monsieur le Comte et repartit avec lui. Pourvue de l’accord du curé Paterne elle l’accrocha dans le presbytère et depuis ce jour béni, Monsieur le Comte Amédée de Saint Frusquin descend régulièrement de son perchoir pour se promener, évanescent, dans les rues de Bigorbourg, Lui qui de son vivant n’avait jamais fait preuve de la moindre imagination, se découvrit une vocation : conteur (ce qui pour un comte est un comble), bref, il s’introduisait dans les rêves des enfants de Bigorbourg et leur racontait des histoires délirantes qui faisaient rire les petits. De nombreux parents se demandèrent quels rêves rendaient leurs enfants si heureux. Mais chut, cela reste secret. Et plus le temps passe, plus le portrait de Monsieur le Comte semble devenir jovial et heureux de « vivre » enfin !


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  • Merci Bigornette pour ce prénom "presque" simple !

    Monsieur le Comte Amédée de Saint Frusquin est satisfait.

    Il est enfin débarrassé, non seulement de Madame la Comtesse de Saint Frusquin mais aussi de tous ses ennuyeux ancêtres qui lui pourrissaient la vie depuis un sacré moment !

    Il faut dire qu’être élevé dans un château en partie délabré par des parents qui vous rebattent les oreilles des exploits glorieux de tel colonel réduit en charpie par les zoulous, de tel amiral dévoré par les requins alors qu’ayant bêtement le mal de mer et rendant tripes et boyaux il venait de passer par-dessus le bord du bateau qu’il commandait, de telle belle Comtesse révolutionnaire qui en envoyant son cher mari à la guillotine glissa bêtement dans une flaque de sang et se retrouva (si je puis dire) en tête à tête avec lui dans une corbeille, de tel prélat qui dégusta fort stupidement le vin empoisonné qu’il venait de verser à un concurrent à la place de cardinal (il avait confondu sa droite et sa gauche), eh bien ça finit pas lasser !

    Sans compter bien sûr les moutons noirs de la famille dont la place dans la galerie de portraits n’était plus qu’une tache claire que lorgnaient d’un œil mauvais leurs voisins. N’a-t-on pas idée de s’enfuir pour épouser un artiste, de partir s’enfermer dans une léproserie, de créer une œuvre caritative qui manqua bien de dévorer la fortune familiale, qui fut d’ailleurs beaucoup plus vite gaspillée par un grand-père joueur et coureur.

    Et non contents de lui pourrir la vie avec ces histoires stupides, les défunts dont la mort fut un peu, comment dire « difficile » s’entêtaient à venir hanter la demeure familiale, pas moyen d’avoir une nuit tranquille. C’était à qui faisait tinter des chaînes, gémissait, laissait une tête rouler.

    Monsieur le Comte Amédée se retrouva du jour au lendemain héritier du château après avoir malencontreusement perdu père et mère emportés par une grippe de provenance indéterminée. En bon fils, il accrocha leurs portraits aussi souriants que les autres, c’est peu de le dire, dans la galerie familiale et se demanda quoi faire de sa vie.

    Il faut dire que n’ayant aucune envie de travailler, il venait de terminer vaille que vaille des études d’il ne savait trop quoi, études validées par un diplôme remis par un membre de la parentèle proche, ceci expliquant peut-être son succès !

    Une seule voie s’ouvrait à lui, le mariage ! Il fit donc une cour express à une jeune fille de bonne famille pas vraiment gâtée par la nature et dont les parents ne furent que trop heureux de se séparer avec quelques larmes de crocodiles et une dot douillette qui permit à Monsieur Amédée de remettre à peu près en état son château et de se la couler douce.

    Maintenant vous demandez-vous, comment Monsieur le Comte Amédée de Saint Frusquin a-t-il bien pu débarquer à Bigorbourg qui est, il faut le reconnaître peuplé de personnes (et d’animaux) de bonne compagnie.

    Et bien, après avoir rendu malheureuse comme les pierres la pauvre Comtesse qui finit par en mourir de chagrin mais seulement après s’être faite portraiturée, une manie familiale. Monsieur le Comte vécu une vie de désœuvrement parfaite, sans intérêt jusqu’au jour où ayant sacrifié à la tradition familiale il se fit faire son portrait. A peine celui-ci accroché dans la galerie, Monsieur le Comte rendit son âme à qui la voulait bien mais comme elle ne trouva pas preneur, elle se retrouva piégée dans son portrait avec sa femme en vis-à-vis qui maintenant qu’elle était morte se fit un plaisir de lui rendre la mort impossible en lui disant ses quatre vérités, tandis que le reste des ancêtres lui reprochait amèrement son manque d’ambition et surtout le fait d’avoir laissé la dynastie sans héritier.

    Bref, l’après-vie de Monsieur le Comte Amédée devint impossible jusqu’au jour où un lointain cousin désormais possesseur du château et de ses tableaux et trouvant le tout absolument hideux revendit l’ensemble.

    Le portrait de Monsieur Amédée atterrit chez Monsieur Balthazar, qui comme vous le savez est un connaisseur en choses bizarres. Il vit bien une certaine satisfaction se faire jour dans l’œil du portrait lorsque Monsieur le Comte s’aperçut qu’il était enfin loin du château familial et de son horrible galerie de portraits. A vrai dire, on vit même un sourire, le premier de toute sa vie et de sa mort, poindre sur les traits fermés de Monsieur Amédée.

    Passant un beau jour par le Bazar de Monsieur Balthazar, Pélagie notre accorte bonne du curé fut http://www.atelier-bonno.fr/peinture/galerie-huile/portrait-soldat-18e-1.jpglittéralement séduite par la trogne maintenant bon enfant de Monsieur le Comte et repartit avec lui. Pourvue de l’accord du curé Paterne elle l’accrocha dans le presbytère et depuis ce jour béni, Monsieur le Comte Amédée de Saint Frusquin descend régulièrement de son perchoir pour se promener, évanescent, dans les rues de Bigorbourg, Lui qui de son vivant n’avait jamais fait preuve de la moindre imagination, se découvrit une vocation : conteur (ce qui pour un comte est un comble), bref, il s’introduisait dans les rêves des enfants de Bigorbourg et leur racontait des histoires délirantes qui faisaient rire les petits. De nombreux parents se demandèrent quels rêves rendaient leurs enfants si heureux. Mais chut, cela reste secret. Et plus le temps passe, plus le portrait de Monsieur le Comte semble devenir jovial et heureux de « vivre » enfin !


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