• Pour FF et son Arbre à mots, je n'ai reculé devant rien. Ce que je vais vous révéler est top secret !

    Après une longue et difficile enquête, j'ai découvert une école bien particulière, une école secrète où n'est admise que l'élite. L'Université des Pachapotiches.

    Cette université ne fonctionne que de nuit. En effet, dans la journée les étudiants suivent les cours des universités classiques. Mais, plusieurs heures chaque nuit, ceux qui ont eu l'insigne honneur d'être retenus par le jury de la prestigieuse Université des Pachapotiches, sont pris en main par des professeurs hors pair.

    On les instruit dans l'art de manier la langue de bois et de répondre toujours à côté de la question (tout un art)

    On leur dévoile tout sur la façon de dire ni oui, ni non, même pas peut-être. En fait de ne rien dire, tout en parlant pendant parfois plusieurs heures.

    On leur apprend des tas de termes bizarres auxquels personne ne comprend goutte, la façon de tourner une phrase pour qu'elle paraisse vouloir dire quelque chose alors qu'il n'en est rien après analyse (mais qui se fatigue à analyser les-dites phrases)

    On leur inculque des notions de mathématiques et de statistiques qui leur permettront d'additionner les carottes et les bâtons sans que personne n'y trouve rien à redire.

    On leur expliquera

    • comment creuser des trous dans certaines poches (chut je ne dirai pas lesquelles) pour mieux remplir les leurs et celles de leurs favoris,
    • comment se laver les mains tel Ponce Pilate (mais si vous savez responsable mais pas coupable ou un truc de ce genre),
    • comment parler pour ne rien dire,
    • comment brouiller les cartes,
    • comment inaugurer les chrysanthèmes,
    • comment prendre des mines de circonstances, lors de certaines funérailles (et attribuer de prestigieuses médailles à titre posthume) ou catastrophes en tous genres et assurer les victimes de leur soutien (et mon œil ?),
    • comment noyauter certains groupes afin de s'élever de plus en plus haut,
    • comment arriver à dire "faites ce que je dis, pas ce que je fais" sans rigoler (c'est la matière la plus difficile à appréhender pour qu'elle passe bien),
    • comment embrasser les petits enfants sans leur baver dessus, comment arriver à sourire perpétuellement sans attraper de crampes aux zygomatiques, comment serrer les mains sans avoir envie de se les essuyer frénétiquement après ce contact immonde et sans se choper une tendinite (très sportives comme disciplines ça).

    Bien sûr, il peut y avoir des ratées, ainsi les quelques rares élèves qui brusquement manifestent un peu d'empathie sont impitoyablement recalés, parfois ils arrivent quand même à s'imposer, mais ils doivent apprendre seuls à se battre pour ne pas être muselés.

    Mais, attention et c'est là toute la beauté de cette Université, il y a en réalité deux types d'élèves. Ceux qui seront les véritables Pachapotiches, ceux qui arriveront au sommet de leurs échelles respectives, ceux que l'on verra à la télé, ceux qui prendront des bains de foule, mais qui n'auront pas à s'atteler à des tâches subalternes comme écrire des discours ou lancer des réformes, ces tâches là sont réservées aux "autres", ceux là travaillent en sous-main, c'est à eux que l'on doit d'arriver à prendre les vessies pour des lanternes, d'avaler des couleuvres, de confondre le noir et le blanc, bref ce sont "eux" les véritables maîtres.

    Maintenant, ainsi que l'on peut parfois le constater, les Pachapotiches en titre se montent parfois le http://fr.academic.ru/pictures/frwiki/51/300px-ENA-Paris.JPGbourrichon et veulent faire croire que ce sont eux les chefs, et là on se retrouve avec de drôles de petites phrases qui fleurissent et font notre bonheur, des actions un peu limites qui nous font grincer des dents, des débats qui ressemblent à des sketches comiques. Et lorsque ça arrive, les Pachapotiches souterrains s'arrachent les cheveux, on dit même que certains, parfois, ont recours à des moyens extrêmes comme la révélation "d'affaires" et peut-être même pire, mais je dois l'avouer je n'ai pas osé m'aventurer plus dans ces sables mouvants, je tiens à ma peau !

    Laissons donc l'école des Pachapotiches sous le manteau et chutttttt, c'est plus prudent pour notre sécurité !


    40 commentaires
  • Et si tous les soldats du monde faisaient la même chose !

    Pundit Kitchen
    see more Lolcats and funny pictures


    20 commentaires
  • Et si tous les soldats du monde faisaient la même chose !

    Pundit Kitchen
    see more Lolcats and funny pictures


    20 commentaires
  • Dans la cour de récré de JB nous allons aujourd'hui accueillir Innocent.

     

    Comme promis le Père Noël a ramené un Anicet assagi à Léonce. Wenefride sa petite amie l'a accueilli avec bonheur.

    Léonce observe les amoureux mais ne peut s'empêcher de trouver qu'Anicet le Farfadet-génie a un air, comment dire ? Un air d'en avoir deux quoi !

    Le Père Noël a assuré que ce petit fripon s'était vraiment amendé. Mais bon, Léonce a quand même des doutes, elle est sûre que ce cher vieux bonhomme est trop indulgent.

    "Tu as l'air bien content de toi Anicet !"lui dit-elle un rien soupçonneuse "tout c'est bien passé chez les Noël ?"

    "Mais oui, mais oui"répond Anicet, un rien désinvolte "je me suis même fait un super copain !"

    A part elle Léonce ne peut s'empêcher de penser "Aïe, aïe, aïe"

    Et elle fait bien car Anicet embraye un peu rapidement

    "D'ailleurs, je me suis permis de l'inviter à venir s'installer à Bigorbourg" sans reprendre son souffle et surtout pour éviter que Léonce et Wenefride ne l'interrompent, il continue sur sa lancée "vous allez voir les filles, il est super cool, il n'a que de bonnes idées, c'est un vrai boute-en-train"

    "Aïe, aïe, aïe"pensent en chœur Léonce et Wenefride. Il faut dire qu'elles le connaissent bien ce farfadet fantasque !

    "Et il arrive quand ?"se renseigne Léonce

    "Ben, euh en fait il est déjà là !"

    "Comment ça déjà là, mais où ?"

    "Il a voyagé dans ma bouteille"

    Léonce jette un coup d'œil méfiant à la fameuse bouteille qui lui a valu "d'hériter" d'Anicet et de Wenefride.

    "Il n'y a personne là-dedans !"

    "Ben, euh, mon copain peut se rendre invisible"rétorque un brin penaud Anicet

    "Ote moi d'un doute"rugit Léonce "le Père Noël est bien au courant du départ de ton ami ?"

    Anicet pique du nez, se tortille dans tous les sens et finit par jeter un œil en coin à Léonce qui fulmine et à Wenefride qui tape du pied.

    "Ben, euh, pas tout-à-fait. Mois on lui a laissé une lettre qu'il va sûrement trouver et puis t'en fais pas, promis on sera sages comme des images !"

    "Aïe, aïe, aïe"repensent en chœur Léonce et Wenefride.

    "Bon vas-y ! Pas la peine d'attendre plus longtemps, présente-le nous ton "super" copain"

    Anicet s'approche de sa bouteille

    "C'est bon ! Les filles sont d'accord, tu peux sortir !"

    Les filles se regardent, plutôt que "d'accord" elles pensent que "mises devant le fait accompli" serait plus approprié !

    La bouteille se met à clignoter ! Une vive lueur rouge l'embrase, de minis éclairs s'en échappe et, et …

    Un tout petit bonhomme, habillé de rouge se tient debout, l'air timide, les yeux arrondis de candeur, les mains sagement croisées dans son dos, devant les deux demoiselles suspicieuses.

    L'une se penche (la grande Léonce), l'autre s'approche (la petite Wenefride) pour observer de plus près le nouvel invité.

    Toutes les deux sursautent en même temps et s'écrient à l'adresse d'Anicet qui, le nez en l'air, scrute avec beaucoup trop d'intérêt le plafond.

    "Mais, il a des cornes ! Tu nous as ramené un diablotin ?"

    Et en effet, deux adorables petites cornes bien blanches, bien astiquées, pointent hors de la chevelure brune et bouclée du nouveau venu.

    "Ben, euh, en fait, euh, ben, ben oui c'est un diablotin"jette un Anicet embarrassé "mais attention c'est un diablotin gentil" assure-t-il

    "Un diablotin gentil, on aura tout entendu"soupirent les filles.  Il n'en fera jamais d'autre l'ami Anicet !

    "Vous allez retourner tous les deux chez le Père Noël, ça ne fait pas un pli ça !" fulmine Léonce, tandis que Wenefride grince des dents à l'idée d'être encore séparée de cet insupportable personnage qu'elle aime de tout son cœur.

    "Mais non, mais non, je vous assure, il est très gentil !"

    Une petite voix chantante s'élève au milieu du chaos ambiant.

    "C'est vrai, je vous assure. Je suis un diablotin, mais un diablotin gentil. Je me présente, je m'appelle Innocent et j'en avais assez de faire de vilaines choses. Alors j'ai demandé à faire un stage chez le Père Noël. D'ailleurs, pour tout vous dire, ils étaient drôlement contents de se débarrasser de moi en bas. Ils n'aiment pas les diablotins gentils"

    "Alors pourquoi as-tu joué les passagers clandestins si tu es si gentil ?" rétorque Léonce.

    "Je ne voulais pas que Mère et Père Noël pleurent en me voyant partir. Je sais ce n'est pas très courageux, mais j'ai horreur des adieux" affirme Innocent en levant vers elle, de grands yeux limpides et parfaitement sereins "Promis, juré, je ne vous causerait aucun ennui".

    "On y croit oui !"maugréent Léonce et Wenefride dans leur barbe.

    Mais bon c'est la période de Noël, alors elles acceptent de lui accorder le bénéfice du doute, charge à Anicet de surveiller son ami.

    Anicet attrape Innocent par le bras pour l'emmener visiter Bigorbourg.

    Lorsqu'ils se tournent, Léonce et Wenefride peuvent admirer la mignonne petite queue et les charmantes ailes noires d'Innocent, qui en partant leur jette, par-dessus l'épaule, un regard malicieux, beaucoup trop malicieux à leur goût. Elles se regardent en soupirant, il y a de fortes chances que la vie à Bigorbourg se pimente dans les temps à venir !


    34 commentaires
  • Dans la cour de récré de JB nous allons aujourd'hui accueillir Innocent.

     

    Comme promis le Père Noël a ramené un Anicet assagi à Léonce. Wenefride sa petite amie l'a accueilli avec bonheur.

    Léonce observe les amoureux mais ne peut s'empêcher de trouver qu'Anicet le Farfadet-génie a un air, comment dire ? Un air d'en avoir deux quoi !

    Le Père Noël a assuré que ce petit fripon s'était vraiment amendé. Mais bon, Léonce a quand même des doutes, elle est sûre que ce cher vieux bonhomme est trop indulgent.

    "Tu as l'air bien content de toi Anicet !"lui dit-elle un rien soupçonneuse "tout c'est bien passé chez les Noël ?"

    "Mais oui, mais oui"répond Anicet, un rien désinvolte "je me suis même fait un super copain !"

    A part elle Léonce ne peut s'empêcher de penser "Aïe, aïe, aïe"

    Et elle fait bien car Anicet embraye un peu rapidement

    "D'ailleurs, je me suis permis de l'inviter à venir s'installer à Bigorbourg" sans reprendre son souffle et surtout pour éviter que Léonce et Wenefride ne l'interrompent, il continue sur sa lancée "vous allez voir les filles, il est super cool, il n'a que de bonnes idées, c'est un vrai boute-en-train"

    "Aïe, aïe, aïe"pensent en chœur Léonce et Wenefride. Il faut dire qu'elles le connaissent bien ce farfadet fantasque !

    "Et il arrive quand ?"se renseigne Léonce

    "Ben, euh en fait il est déjà là !"

    "Comment ça déjà là, mais où ?"

    "Il a voyagé dans ma bouteille"

    Léonce jette un coup d'œil méfiant à la fameuse bouteille qui lui a valu "d'hériter" d'Anicet et de Wenefride.

    "Il n'y a personne là-dedans !"

    "Ben, euh, mon copain peut se rendre invisible"rétorque un brin penaud Anicet

    "Ote moi d'un doute"rugit Léonce "le Père Noël est bien au courant du départ de ton ami ?"

    Anicet pique du nez, se tortille dans tous les sens et finit par jeter un œil en coin à Léonce qui fulmine et à Wenefride qui tape du pied.

    "Ben, euh, pas tout-à-fait. Mois on lui a laissé une lettre qu'il va sûrement trouver et puis t'en fais pas, promis on sera sages comme des images !"

    "Aïe, aïe, aïe"repensent en chœur Léonce et Wenefride.

    "Bon vas-y ! Pas la peine d'attendre plus longtemps, présente-le nous ton "super" copain"

    Anicet s'approche de sa bouteille

    "C'est bon ! Les filles sont d'accord, tu peux sortir !"

    Les filles se regardent, plutôt que "d'accord" elles pensent que "mises devant le fait accompli" serait plus approprié !

    La bouteille se met à clignoter ! Une vive lueur rouge l'embrase, de minis éclairs s'en échappe et, et …

    Un tout petit bonhomme, habillé de rouge se tient debout, l'air timide, les yeux arrondis de candeur, les mains sagement croisées dans son dos, devant les deux demoiselles suspicieuses.

    L'une se penche (la grande Léonce), l'autre s'approche (la petite Wenefride) pour observer de plus près le nouvel invité.

    Toutes les deux sursautent en même temps et s'écrient à l'adresse d'Anicet qui, le nez en l'air, scrute avec beaucoup trop d'intérêt le plafond.

    "Mais, il a des cornes ! Tu nous as ramené un diablotin ?"

    Et en effet, deux adorables petites cornes bien blanches, bien astiquées, pointent hors de la chevelure brune et bouclée du nouveau venu.

    "Ben, euh, en fait, euh, ben, ben oui c'est un diablotin"jette un Anicet embarrassé "mais attention c'est un diablotin gentil" assure-t-il

    "Un diablotin gentil, on aura tout entendu"soupirent les filles.  Il n'en fera jamais d'autre l'ami Anicet !

    "Vous allez retourner tous les deux chez le Père Noël, ça ne fait pas un pli ça !" fulmine Léonce, tandis que Wenefride grince des dents à l'idée d'être encore séparée de cet insupportable personnage qu'elle aime de tout son cœur.

    "Mais non, mais non, je vous assure, il est très gentil !"

    Une petite voix chantante s'élève au milieu du chaos ambiant.

    "C'est vrai, je vous assure. Je suis un diablotin, mais un diablotin gentil. Je me présente, je m'appelle Innocent et j'en avais assez de faire de vilaines choses. Alors j'ai demandé à faire un stage chez le Père Noël. D'ailleurs, pour tout vous dire, ils étaient drôlement contents de se débarrasser de moi en bas. Ils n'aiment pas les diablotins gentils"

    "Alors pourquoi as-tu joué les passagers clandestins si tu es si gentil ?" rétorque Léonce.

    "Je ne voulais pas que Mère et Père Noël pleurent en me voyant partir. Je sais ce n'est pas très courageux, mais j'ai horreur des adieux" affirme Innocent en levant vers elle, de grands yeux limpides et parfaitement sereins "Promis, juré, je ne vous causerait aucun ennui".

    "On y croit oui !"maugréent Léonce et Wenefride dans leur barbe.

    Mais bon c'est la période de Noël, alors elles acceptent de lui accorder le bénéfice du doute, charge à Anicet de surveiller son ami.

    Anicet attrape Innocent par le bras pour l'emmener visiter Bigorbourg.

    Lorsqu'ils se tournent, Léonce et Wenefride peuvent admirer la mignonne petite queue et les charmantes ailes noires d'Innocent, qui en partant leur jette, par-dessus l'épaule, un regard malicieux, beaucoup trop malicieux à leur goût. Elles se regardent en soupirant, il y a de fortes chances que la vie à Bigorbourg se pimente dans les temps à venir !


    34 commentaires