• Et pour une fois ce n'est pas Simon qui trinque !

     


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  • Bigornette avait déjà proposé le prénom Olive, je le fais donc remonter pour Jill Bill et sa cour de récré. Olive n'ayant pas eu envie de vous raconter une nouvelle histoire (c'est comme ça parfois mes personnages sont capricieux), je vous propose de découvrir ou redécouvrir qui elle est.

    Pas de village digne de ce nom sans une rivière pour le traverser qu'en pensez-vous ?

    Bigorbourg peut s'enorgueillir d'avoir l'une des plus adorables rivières de France et de Navarre. L'Olive, oui c'est son nom, prend sa source dans une petite colline au milieu de la forêt, elle passe nonchalamment au milieu de Bigorbourg, pas bien profonde on pourrait presque la traverser à pied, mais elle a eu la bonne idée d'amener avec elle quelques pierres qui disposées avec art font de charmants passages à gué en plus des petits ponts de bois qui l'enjambent de-ci, de-là. Et elle va finir sa course dans les étangs à l'autre bout de Bigorbourg dans lesquels la famille d'Aymard le canard a pris ses pénates. En fait, elle soit sûrement poursuivre son chemin plus loin, mais personne ne sait trop où elle file après.

    Pourquoi cette charmante petite rivière s'appelle-t-elle l'Olive. En fait c'est parce qu'un ancien habitant était un peu dur d'oreille.

    Pour tout vous dire notre rivière est habitée par une ondine, la très adorable Eau Vive, et le premier Bigorbourgeois à l'avoir rencontrée était un aimable centenaire quelque peu mal entendant. Ce jour là la belle se livrait à l'occupation habituelle des Ondines, elle coiffait sa belle chevelure d'or assise sur la berge de son domicile.

    A cette époque là, les habitants de Bigorbourg ne s'étonnaient déjà plus de grand chose, et voir assise là une belle jeune fille aux cheveux longs de plusieurs mètres en train de se peigner avec une superbe brosse sertie de pierres précieuses ne perturba pas plus que ça notre centenaire qui en avait déjà vu d'autres.

    Il s'assit à côté de la jeune fille, celle-ci connaissait bien les habitants du coin et les savait ouverts au féérique, elle continua donc à brosser sa longue chevelure tout en engageant la conversation avec le vieil homme, qu'elle avait d'ailleurs eu l'occasion de connaître beaucoup plus jeune lorsqu'il comptait fleurette à sa fiancée au bord de la rivière au clair de lune.

    Eau Vive les regardait faire avec amusement et un brin d'envie aussi peut-être. Ce n'est pas facile pour une ondine de trouver chaussure à son pied.

    Elle pris donc des nouvelles de la descendance du charmant vieux monsieur, même si le décryptage de ses réponses n'était pas évident. Les enfants se transformant en faons, la femme en âme, la ferme en cerne, la santé en château hanté.

    Tout en répondant avec beaucoup de constance à côté des questions, notre centenaire admirait la gracieuse personne assise près de lui, ah pensait-il si j'avais 30 ans de moins (eh oui un optimiste !) avant de se souvenir que sa chère et tendre n'aurait peut-être pas été d'accord pour le voir compter fleurette à cette jolie blondinette.

    Le soleil commençant à décliner, il était temps pour Eau Vive de retourner à son cottage du fond de la rivière (je sais c'est une rivière peu profonde, mais les ondines ne sont pas n'importe qui non plus, pour une visite chez elle, nous attendrons une autre occasion).

    Elle salua donc notre vieil homme avec courtoisie avant de commencer à avancer dans l'eau, celui-ci la héla avant qu'elle ne disparaisse et lui demanda son prénom.

    "Eau Vive" répondit-elle et lui il entendit "Olive".

    Tout guilleret, il rentra chez lui en racontant à qui voulait bien l'entendre qu'il venait de passer l'après-midi avec une charmante fée qui vivait dans l'eau et qui s'appelait Olive. Les habitants habitués aux extravagances des uns et des autres trouvèrent que ce nom était parfait pour leur petite rivière qui n'avait pas encore été baptisée et voilà comment l'Olive naquit. 

    Eau vive, ondine de bonne composition (pas comme une certaine fée Bertille) ne se formalisa pas http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/b/bd/John_William_Waterhouse_-_Undine.JPG/457px-John_William_Waterhouse_-_Undine.JPGoutre mesure de ce nouveau prénom et le trouvant amusant, finit par l'adopter,  elle continue à observer avec intérêt la vie des Bigorbourgeois et à laisser filer dans l'onde quelques cheveux d'or qui font chatoyer la rivière.


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  • Bigornette avait déjà proposé le prénom Olive, je le fais donc remonter pour Jill Bill et sa cour de récré. Olive n'ayant pas eu envie de vous raconter une nouvelle histoire (c'est comme ça parfois mes personnages sont capricieux), je vous propose de découvrir ou redécouvrir qui elle est.

    Pas de village digne de ce nom sans une rivière pour le traverser qu'en pensez-vous ?

    Bigorbourg peut s'enorgueillir d'avoir l'une des plus adorables rivières de France et de Navarre. L'Olive, oui c'est son nom, prend sa source dans une petite colline au milieu de la forêt, elle passe nonchalamment au milieu de Bigorbourg, pas bien profonde on pourrait presque la traverser à pied, mais elle a eu la bonne idée d'amener avec elle quelques pierres qui disposées avec art font de charmants passages à gué en plus des petits ponts de bois qui l'enjambent de-ci, de-là. Et elle va finir sa course dans les étangs à l'autre bout de Bigorbourg dans lesquels la famille d'Aymard le canard a pris ses pénates. En fait, elle soit sûrement poursuivre son chemin plus loin, mais personne ne sait trop où elle file après.

    Pourquoi cette charmante petite rivière s'appelle-t-elle l'Olive. En fait c'est parce qu'un ancien habitant était un peu dur d'oreille.

    Pour tout vous dire notre rivière est habitée par une ondine, la très adorable Eau Vive, et le premier Bigorbourgeois à l'avoir rencontrée était un aimable centenaire quelque peu mal entendant. Ce jour là la belle se livrait à l'occupation habituelle des Ondines, elle coiffait sa belle chevelure d'or assise sur la berge de son domicile.

    A cette époque là, les habitants de Bigorbourg ne s'étonnaient déjà plus de grand chose, et voir assise là une belle jeune fille aux cheveux longs de plusieurs mètres en train de se peigner avec une superbe brosse sertie de pierres précieuses ne perturba pas plus que ça notre centenaire qui en avait déjà vu d'autres.

    Il s'assit à côté de la jeune fille, celle-ci connaissait bien les habitants du coin et les savait ouverts au féérique, elle continua donc à brosser sa longue chevelure tout en engageant la conversation avec le vieil homme, qu'elle avait d'ailleurs eu l'occasion de connaître beaucoup plus jeune lorsqu'il comptait fleurette à sa fiancée au bord de la rivière au clair de lune.

    Eau Vive les regardait faire avec amusement et un brin d'envie aussi peut-être. Ce n'est pas facile pour une ondine de trouver chaussure à son pied.

    Elle pris donc des nouvelles de la descendance du charmant vieux monsieur, même si le décryptage de ses réponses n'était pas évident. Les enfants se transformant en faons, la femme en âme, la ferme en cerne, la santé en château hanté.

    Tout en répondant avec beaucoup de constance à côté des questions, notre centenaire admirait la gracieuse personne assise près de lui, ah pensait-il si j'avais 30 ans de moins (eh oui un optimiste !) avant de se souvenir que sa chère et tendre n'aurait peut-être pas été d'accord pour le voir compter fleurette à cette jolie blondinette.

    Le soleil commençant à décliner, il était temps pour Eau Vive de retourner à son cottage du fond de la rivière (je sais c'est une rivière peu profonde, mais les ondines ne sont pas n'importe qui non plus, pour une visite chez elle, nous attendrons une autre occasion).

    Elle salua donc notre vieil homme avec courtoisie avant de commencer à avancer dans l'eau, celui-ci la héla avant qu'elle ne disparaisse et lui demanda son prénom.

    "Eau Vive" répondit-elle et lui il entendit "Olive".

    Tout guilleret, il rentra chez lui en racontant à qui voulait bien l'entendre qu'il venait de passer l'après-midi avec une charmante fée qui vivait dans l'eau et qui s'appelait Olive. Les habitants habitués aux extravagances des uns et des autres trouvèrent que ce nom était parfait pour leur petite rivière qui n'avait pas encore été baptisée et voilà comment l'Olive naquit. 

    Eau vive, ondine de bonne composition (pas comme une certaine fée Bertille) ne se formalisa pas http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/b/bd/John_William_Waterhouse_-_Undine.JPG/457px-John_William_Waterhouse_-_Undine.JPGoutre mesure de ce nouveau prénom et le trouvant amusant, finit par l'adopter,  elle continue à observer avec intérêt la vie des Bigorbourgeois et à laisser filer dans l'onde quelques cheveux d'or qui font chatoyer la rivière.


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  • Ma définition d'une des propositions de l'Arbre à mots de Francine.

    Bien si vous vous souvenez bien, nous avions laissé les Bigorbourgeois, Achille et Thècle fêter l'ouverture de "l'Espace Achille" la toute nouvelle bibliothèque de Bigorbourg.

    Il s'agit bien sûr d'une bibliothèque à la mode de Bigorbourg, donc forcément un peu surprenante.

    Dès le lendemain de l'inauguration, les dévoreurs de livres du bourg se pressent à l'ouverture pour visiter plus en détail cet intéressant bâtiment, il faut dire que la veille tout occupés à faire la fête, ils n'ont pas vraiment eu le temps de bien examiner les lieux.

    A la banque d'accueil, Achille le géant les attend, bien installé dans son fauteuil roulant. Jovial, il les invite à se promener dans les rayons et à y faire provisions de rêves.

    Un peu timides au début, les habitants entraînés par les enfants ont tôt fait d'investir les lieux. Et ils y font des découvertes surprenantes, très surprenantes mais qui feront l'objet d'une autre visite pour vous.

    Aujourd'hui, je vous propose de découvrir un petit coin bien spécifique de l'étrange bibliothèque.

    C'est une section qui n'existe pas encore dans les bibliothèques classiques. Il s'agit d'un étrange mur sur lequel est tendue une toile blanche.

    Lorsque le visiteur s'approche, cette toile se met à se couvrir, de mots et d'images. Et ce qui défile sur cet écran a tôt fait de le passionner, il se plonge avec délectation dans un monde qui semble fait pour lui et pour lui seul, les idées, les sensations, les sentiments fusent du tissu et le font rire, pleurer, s'émerveiller. Ici le regard d'un enfant, la beauté d'un tableau, le chant de la nature, des mots qui coulent dans son oreille, là une musique qui fait palpiter son cœur, la vision d'un beau gâteau qui le ramène en enfance. Il lui suffit d'effleurer la surface soyeuse pour que les mots qui se forment dans son esprit s'envolent à la rencontre d'autres âmes.

    Assez curieusement, personne ne voit la même chose mais chacun y trouve son compte et lorsque l'on ressort de cet endroit, on se sent plein de dynamisme et prêt à relever tous les défis. http://monblogessai.files.wordpress.com/2010/10/ecran-livre.jpg?w=240&h=152

    Il faut dire qu'Achille a tout particulièrement soigné la section "Poésieblogologie" de sa bibliothèque, il en a fait un lieu convivial où les idées s'échangent dans l'amitié, l'harmonie et l'ouverture d'esprit. D'ailleurs c'est un peu ce que nous faisons non ?


    18 commentaires
  • Ma définition d'une des propositions de l'Arbre à mots de Francine.

    Bien si vous vous souvenez bien, nous avions laissé les Bigorbourgeois, Achille et Thècle fêter l'ouverture de "l'Espace Achille" la toute nouvelle bibliothèque de Bigorbourg.

    Il s'agit bien sûr d'une bibliothèque à la mode de Bigorbourg, donc forcément un peu surprenante.

    Dès le lendemain de l'inauguration, les dévoreurs de livres du bourg se pressent à l'ouverture pour visiter plus en détail cet intéressant bâtiment, il faut dire que la veille tout occupés à faire la fête, ils n'ont pas vraiment eu le temps de bien examiner les lieux.

    A la banque d'accueil, Achille le géant les attend, bien installé dans son fauteuil roulant. Jovial, il les invite à se promener dans les rayons et à y faire provisions de rêves.

    Un peu timides au début, les habitants entraînés par les enfants ont tôt fait d'investir les lieux. Et ils y font des découvertes surprenantes, très surprenantes mais qui feront l'objet d'une autre visite pour vous.

    Aujourd'hui, je vous propose de découvrir un petit coin bien spécifique de l'étrange bibliothèque.

    C'est une section qui n'existe pas encore dans les bibliothèques classiques. Il s'agit d'un étrange mur sur lequel est tendue une toile blanche.

    Lorsque le visiteur s'approche, cette toile se met à se couvrir, de mots et d'images. Et ce qui défile sur cet écran a tôt fait de le passionner, il se plonge avec délectation dans un monde qui semble fait pour lui et pour lui seul, les idées, les sensations, les sentiments fusent du tissu et le font rire, pleurer, s'émerveiller. Ici le regard d'un enfant, la beauté d'un tableau, le chant de la nature, des mots qui coulent dans son oreille, là une musique qui fait palpiter son cœur, la vision d'un beau gâteau qui le ramène en enfance. Il lui suffit d'effleurer la surface soyeuse pour que les mots qui se forment dans son esprit s'envolent à la rencontre d'autres âmes.

    Assez curieusement, personne ne voit la même chose mais chacun y trouve son compte et lorsque l'on ressort de cet endroit, on se sent plein de dynamisme et prêt à relever tous les défis. http://monblogessai.files.wordpress.com/2010/10/ecran-livre.jpg?w=240&h=152

    Il faut dire qu'Achille a tout particulièrement soigné la section "Poésieblogologie" de sa bibliothèque, il en a fait un lieu convivial où les idées s'échangent dans l'amitié, l'harmonie et l'ouverture d'esprit. D'ailleurs c'est un peu ce que nous faisons non ?


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