• Aujourd'hui un nouveau petit prénom charmant de Bigornette : Gudule !

    Ce matin Anthelme est bien embêté ! Il a beau s'échiner à tirer sur la corde de la cloche qui devrait mettre en branle Gudule la cloche en chef de Bigorbourg, rien à faire, pas le moindre ding et encore moins dong ! En revanche du côté de Gudulette et Guduline ses frangines, pas de problème, ça dingdong à tout va ! Que se passe-t-il ?

    Anthelme, en maugréant, grimpe dans le clocher et là ! Surprise ! Pas de Gudule !

    Un autre qui est drôlement embêté par cette affaire, c'est l'ami Igor le coq, si les 3 cloches ne sonnent pas en chœur, lui il reste coincé en haut de son clocher, pas cool parce qu'il aimerait bien aller câliner sa Pulchérie.

    Mais que s'est-il passé ? Où est passée Gudule ? Aurait-elle été kidnappée ?

    Reprenons donc notre histoire au début.

    Bigorbourg est en pleine semaine de Pâques, les trois frangines Gudule, Guduline et Gudulette se sont envolées vers Rome pour récupérer les bons d'enlèvement qui leur permettront de récupérer, auprès de l'usine cachée quelque part dans la campagne italienne, de quoi semer oeufs, fritures, cloches et autres lapins dans les jardins de Bigorbourg pour la plus grande joie des enfants.

    Notre amie Thècle, curieuse comme une chouette, a demandé à les accompagner, elle voudrait bien savoir comment les cloches s'approvisionnent. Ayant rencontré la sorcière locale lorsque celle-ci était venue s'occuper d'Igor, c'est avec le plus grand plaisir que les triplées l'ont invitée à les suivre dans leur périple annuel.

    Donc de bon matin, nos cloches accompagnées de Thècle, Rune sa chatte sur l'épaule et confortablement installée sur Herbert son balai, se sont envolées pour Rome.

    Le voyage s'est passé sans encombre, tout le monde rigolait bien. Rune s'amusait à sauter d'une cloche à l'autre, au grand dam de Thècle qui avait peur qu'elle ne tombe. Elles faisaient les folles avec les oiseaux de passage, taillaient une bavette avec les autres copines parties se ravitailler. Bref, de vraies vacances.

    Les choses ont commencé à se gâter au-dessus de Rome. C'était un peu la pagaille, le gros bourdon chargé de distribuer les bons d'enlèvement, du fait de son grand âge (l'âge de la retraite n'avait pas encore sonné pour lui), n'était pas très efficace et le chaos s'était vite développé.

    Tout-à-coup, une cloche allemande et une anglaise avaient commencé à se donner des noms d'oiseaux. Il y avait eu bousculade et Gudule s'était trouvé séparée de ses sœurs et de Thècle. Ayant pris un coup de battant, la pauvre complètement sonnée était partie voleter en zigzags elle ne savait plus trop où !

    Dans le même temps, ses frangines avaient réussi à récupérer les bons et se dégageant de la mêlée avaient entraîné Thècle, le chapeau un peu en bataille et Rune le poil un brin hérissé, vers l'usine secrète où elles avaient fait le plein de friandises. Petite parenthèse, Thècle n'a pas pu résister à tester quelques spécialités, mais on la pardonne bien volontiers. Pensant que leur sœur les rejoindrait pour la distribution à Bigorbourg, les quatre amies étaient rentrées bien alourdies à la maison, avaient survolé tous les jardins et lâché leur manne de chocolat. Puis elles étaient rentrées les unes dans le clocher, les autres au Salon de thé.

    Le lendemain, les enfants s'étaient rués dehors pour la récolte, mais par rapport aux années précédentes, elle leur parut un peu chiche.

    De leur côté Guduline et Gudulette s'étaient aperçu que Gudule n'était pas revenue. Elles se rongeaient d'inquiétude les pauvres, incapables de partir à sa recherche.

    Pendant ce temps, alertés par Anthelme, les bigorbourgeois se creusaient la tête, qui avait bien pu embarquer une cloche qui même fine et délicate, pesait quand même un certain poids ! Thècle aurait bien aimé partir à la rescousse, mais par où commencer les recherches, les cloches n'étant pas équipées du GPS ! Bref, elle du se résoudre à attendre comme tout le monde.

    Pendant ce temps, Gudule retrouvait petit à petit ses esprits, mais malheureusement il était trop tard pour faire le plein de friandises, d'ailleurs Pâques était passé. Elle était bien malheureuse d'avoir failli à sa mission, la pauvre Gudule. Elle rentra donc au bercail en passant par le littoral et là, elle eut une idée, elle allait quand même ramener des cadeaux aux bambins de son village.

    Et voilà qu'une semaine après Pâques, les bigorbourgeois furent réveillés par le tintement joyeux d'une cloche passant au-dessus de chez eux.

    Les enfants se ruèrent dans les jardins et découvrirent de superbes coquillages multicolores, des galets tout doux en forme d'œufs, répandus dans les jardins.

    Gudule de son côté, éreintée, revint dans le clocher où elle aurait bien voulu piquer un bon roupillon pour récupérer de ses émotions.

    Reniflant une curieuse odeur de marée, en entrant dans l'église, Anthelme, allez savoir pourquoi tirahttp://www.coloriagesagogo.net/d/4901-1/coloriage_cloche_05.jpeg sur la corde de Gudule et celle-ci réveillée en sursaut lança un ding-dong surpris. Rendu fou de joie en entendant la voix de sa préférée, Anthelme se lança dans un carillonnage échevelé qui ameuta tout Bigorbourg heureux de retrouver sa cloche saine et sauve et qui permit à Igor d'aller retrouver sa Pulchérie. Quant à Thècle, elle inventa de nouveaux délicieux petits gâteaux en forme de galets et de coquillages qui eurent aussitôt un immense succès.




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  • Aujourd'hui un nouveau petit prénom charmant de Bigornette : Gudule !

    Ce matin Anthelme est bien embêté ! Il a beau s'échiner à tirer sur la corde de la cloche qui devrait mettre en branle Gudule la cloche en chef de Bigorbourg, rien à faire, pas le moindre ding et encore moins dong ! En revanche du côté de Gudulette et Guduline ses frangines, pas de problème, ça dingdong à tout va ! Que se passe-t-il ?

    Anthelme, en maugréant, grimpe dans le clocher et là ! Surprise ! Pas de Gudule !

    Un autre qui est drôlement embêté par cette affaire, c'est l'ami Igor le coq, si les 3 cloches ne sonnent pas en chœur, lui il reste coincé en haut de son clocher, pas cool parce qu'il aimerait bien aller câliner sa Pulchérie.

    Mais que s'est-il passé ? Où est passée Gudule ? Aurait-elle été kidnappée ?

    Reprenons donc notre histoire au début.

    Bigorbourg est en pleine semaine de Pâques, les trois frangines Gudule, Guduline et Gudulette se sont envolées vers Rome pour récupérer les bons d'enlèvement qui leur permettront de récupérer, auprès de l'usine cachée quelque part dans la campagne italienne, de quoi semer oeufs, fritures, cloches et autres lapins dans les jardins de Bigorbourg pour la plus grande joie des enfants.

    Notre amie Thècle, curieuse comme une chouette, a demandé à les accompagner, elle voudrait bien savoir comment les cloches s'approvisionnent. Ayant rencontré la sorcière locale lorsque celle-ci était venue s'occuper d'Igor, c'est avec le plus grand plaisir que les triplées l'ont invitée à les suivre dans leur périple annuel.

    Donc de bon matin, nos cloches accompagnées de Thècle, Rune sa chatte sur l'épaule et confortablement installée sur Herbert son balai, se sont envolées pour Rome.

    Le voyage s'est passé sans encombre, tout le monde rigolait bien. Rune s'amusait à sauter d'une cloche à l'autre, au grand dam de Thècle qui avait peur qu'elle ne tombe. Elles faisaient les folles avec les oiseaux de passage, taillaient une bavette avec les autres copines parties se ravitailler. Bref, de vraies vacances.

    Les choses ont commencé à se gâter au-dessus de Rome. C'était un peu la pagaille, le gros bourdon chargé de distribuer les bons d'enlèvement, du fait de son grand âge (l'âge de la retraite n'avait pas encore sonné pour lui), n'était pas très efficace et le chaos s'était vite développé.

    Tout-à-coup, une cloche allemande et une anglaise avaient commencé à se donner des noms d'oiseaux. Il y avait eu bousculade et Gudule s'était trouvé séparée de ses sœurs et de Thècle. Ayant pris un coup de battant, la pauvre complètement sonnée était partie voleter en zigzags elle ne savait plus trop où !

    Dans le même temps, ses frangines avaient réussi à récupérer les bons et se dégageant de la mêlée avaient entraîné Thècle, le chapeau un peu en bataille et Rune le poil un brin hérissé, vers l'usine secrète où elles avaient fait le plein de friandises. Petite parenthèse, Thècle n'a pas pu résister à tester quelques spécialités, mais on la pardonne bien volontiers. Pensant que leur sœur les rejoindrait pour la distribution à Bigorbourg, les quatre amies étaient rentrées bien alourdies à la maison, avaient survolé tous les jardins et lâché leur manne de chocolat. Puis elles étaient rentrées les unes dans le clocher, les autres au Salon de thé.

    Le lendemain, les enfants s'étaient rués dehors pour la récolte, mais par rapport aux années précédentes, elle leur parut un peu chiche.

    De leur côté Guduline et Gudulette s'étaient aperçu que Gudule n'était pas revenue. Elles se rongeaient d'inquiétude les pauvres, incapables de partir à sa recherche.

    Pendant ce temps, alertés par Anthelme, les bigorbourgeois se creusaient la tête, qui avait bien pu embarquer une cloche qui même fine et délicate, pesait quand même un certain poids ! Thècle aurait bien aimé partir à la rescousse, mais par où commencer les recherches, les cloches n'étant pas équipées du GPS ! Bref, elle du se résoudre à attendre comme tout le monde.

    Pendant ce temps, Gudule retrouvait petit à petit ses esprits, mais malheureusement il était trop tard pour faire le plein de friandises, d'ailleurs Pâques était passé. Elle était bien malheureuse d'avoir failli à sa mission, la pauvre Gudule. Elle rentra donc au bercail en passant par le littoral et là, elle eut une idée, elle allait quand même ramener des cadeaux aux bambins de son village.

    Et voilà qu'une semaine après Pâques, les bigorbourgeois furent réveillés par le tintement joyeux d'une cloche passant au-dessus de chez eux.

    Les enfants se ruèrent dans les jardins et découvrirent de superbes coquillages multicolores, des galets tout doux en forme d'œufs, répandus dans les jardins.

    Gudule de son côté, éreintée, revint dans le clocher où elle aurait bien voulu piquer un bon roupillon pour récupérer de ses émotions.

    Reniflant une curieuse odeur de marée, en entrant dans l'église, Anthelme, allez savoir pourquoi tirahttp://www.coloriagesagogo.net/d/4901-1/coloriage_cloche_05.jpeg sur la corde de Gudule et celle-ci réveillée en sursaut lança un ding-dong surpris. Rendu fou de joie en entendant la voix de sa préférée, Anthelme se lança dans un carillonnage échevelé qui ameuta tout Bigorbourg heureux de retrouver sa cloche saine et sauve et qui permit à Igor d'aller retrouver sa Pulchérie. Quant à Thècle, elle inventa de nouveaux délicieux petits gâteaux en forme de galets et de coquillages qui eurent aussitôt un immense succès.




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  •  Mimi la fillette et Tom le chat bleu sont une fois de plus en vadrouille.

     

    Eh oui, ils aiment bien se balader ces deux là, les yeux ouverts sur la beauté de la nature et à l'affût de la moindre étrangeté.

    Tout à coup sur le bord du chemin s'élève un grommellement.

    Nos amis tendent l'oreille, ils regardent autour d'eux mais ne voient personne.

    "Encore une chose bizarre qui arrive" se réjouit Tom.

    "Sûrement, cherchons mieux" lui murmure Mimi.

    Les voilà donc qui commencent à fouiller les environs.

    Et brusquement, au milieu d'un petit coin dégagé au milieu des herbes folles il découvre un lapin blanc, une montre à la main qui s'agite comme un fou et qui couine "Mais où est-il, mais où est-il ?"

    "Mince, tu as vu Tom ? On est tombé sur le lapin d'Alice, tu crois qu'il cherche son terrier ?".

    "Sais pas, allons lui demander".

    Et les deux compères s'approchent doucement du lapin pour ne pas l'effrayer.

    Peine perdue, celui-ci en les voyant arriver fait un saut olympique et cherche par où s'enfuir au plus vite.

    "Ne pars pas" le calme Mimi "on ne te veut pas de mal. Est-ce qu'on peut t'aider ? Tu cherches quoi ?. Ton terrier ?"

    "Mon terrier, n'importe quoi !" bafouille le lapin "Je cherche le sac bien sûr !"

    "Quel sac ?" interroge Mimi.

    "Quel sac, quel sac ? LE sac bien sûr" voyant l'air effaré de nos amis il précise "Demain, on sera quel jour ?"

    "Ben euh, demain c'est Pâques non ?" répond Mimi un peu déroutée.

    "Voilà, moi je suis le Lapin de Pâques et je cherche mon sac à œufs"

    "Ton sac à œufs, mais ça sert à quoi" intervient Tom

    Complètement survolté, le museau du Lapin de Pâques se met à frétiller de plus belle.

    "Comme son nom l'indique ça sert à faire des œufs"

    Des points d'interrogation en pagaille s'inscrivent autour de la tête de Mimi et Tom

    "Euh, c'est pas les cloches qui les pondent les œufs ?" demande Mimi

    "Vous n'y connaissez rien décidément, les cloches c'est juste pour le décor, le boulot c'est nous les Lapins de Pâques qui nous le farcissons"

    "Les Lapins de Pâques ?" là Tom est bluffé "parce que vous êtes plusieurs !"

    "Mais bien sûr voyons, tu ne crois quand même pas que je me déplace à une vitesse supersonique, je ne suis pas le Père Noël, chaque Lapin de Pâques a son quartier attitré et les gosses du coin vont être drôlement déçus demain si je ne retrouve pas mon sac" pleurniche le Lapin.

    "Pleure pas" le console Mimi "on va t'aider. Tu l'as vu où la dernière fois, ce sac ?"

    "Il faut que je trouve la tortue" laisse tomber le Lapin

    "Attends, attends, tu sautes du coq à l'âne, là. Qu'est ce qu'elle vient faire là-dedans ta tortue" rétorque Mimi.

    "Je ne vous parle pas de coq et d'âne, moi je vous parle de la tortue" trépigne le Lapin

    "Laisse tomber le coq et l'âne, parles nous de la tortue, sinon on est encore là à la Saint-Glinglin" coupe Tom

    "La Saint Glinglin ?" devant l'air revêche de Tom, le Lapin se reprend "La tortue m'a volé mon sac pour se venger de mon cousin le lièvre"

    "Mais c'est quoi encore cette histoire ? Tu ne pourrais pas te calmer et expliquer les choses dans l'ordre" Mimi attrape le Lapin et se met à le caresser pour le tranquilliser, Tom les regarde d'un air pas vraiment aimable, mais bon, il faut faire contre mauvaise fortune bon cœur, sinon ils seront encore là demain.

    Enfin, avec un soupir de contentement le Lapin explique "Mon cousin le lièvre, le descendant d'un lièvre du temps d'un type qui s'appelait La Fontaine, n'arrête pas d'embêter la tortue qui habite par ici, il la nargue en courant dans tous les sens, alors pour se venger elle m'a volé mon sac à œufs, voilà l'histoire et demain les petits n'auront pas leurs œufs dans les jardins".

    "Bien fait" grince une nouvelle voix.

    Et voilà que sort d'un fourré une tortue au museau tout fripé qui tient dans une patte un beau sac tout doré.

    "Mon sac, mon sac" s'exclame le Lapin "rends le moi s'il te plait, je demanderai à mon cousin de te laisser tranquille, promis, juré !"

    "J'en fais mon affaire de ton cousin ! J'ai quelque chose à demander en échange de ton sac" réplique la tortue.

    "Mais c'est du chantage" disent en chœur les trois nouveaux amis.

    "Peut-être, mais, ce sera à prendre ou à laisser" réplique la tortue.

    "Bon" soupire le Lapin "que veux-tu ?"

    "Je veux que demain, tu distribues des tortues en chocolat"

    "Des tortues ? Mais, mon sac sait faire des cloches, des œufs, des lapins et des poules, je ne sais pas s'il sait faire des tortues ? Faudrait lui demander"

    Une nouvelle petite voix se joint à la conversation, toute douce comme un bon chocolat chaud. "Oui, je peux le faire et puis ça changera, j'en ai marre de faire toujours la même chose".

    Tout le monde éclate de rire en pensant à la tête des enfants qui demain vont trouver dans les jardins, une multitude de tortues en chocolat.

    Le Lapin de Pâques reprend son sac, et bras dessus, bras dessous repart avec sa nouvelle amie avec laquelle il va mettre au point la nouvelle forme des chocolats de Pâques. Il se retourne, fait un clin d'œil à Mimi et Tom "Cherchez bien demain dans votre jardin, je vous réserve la plus grosse des tortues de Pâques"

    Mimi et Tom les saluent et satisfaits d'avoir aidé à régler un nouveau problème s'en retournent chez eux.


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  •  Mimi la fillette et Tom le chat bleu sont une fois de plus en vadrouille.

     

    Eh oui, ils aiment bien se balader ces deux là, les yeux ouverts sur la beauté de la nature et à l'affût de la moindre étrangeté.

    Tout à coup sur le bord du chemin s'élève un grommellement.

    Nos amis tendent l'oreille, ils regardent autour d'eux mais ne voient personne.

    "Encore une chose bizarre qui arrive" se réjouit Tom.

    "Sûrement, cherchons mieux" lui murmure Mimi.

    Les voilà donc qui commencent à fouiller les environs.

    Et brusquement, au milieu d'un petit coin dégagé au milieu des herbes folles il découvre un lapin blanc, une montre à la main qui s'agite comme un fou et qui couine "Mais où est-il, mais où est-il ?"

    "Mince, tu as vu Tom ? On est tombé sur le lapin d'Alice, tu crois qu'il cherche son terrier ?".

    "Sais pas, allons lui demander".

    Et les deux compères s'approchent doucement du lapin pour ne pas l'effrayer.

    Peine perdue, celui-ci en les voyant arriver fait un saut olympique et cherche par où s'enfuir au plus vite.

    "Ne pars pas" le calme Mimi "on ne te veut pas de mal. Est-ce qu'on peut t'aider ? Tu cherches quoi ?. Ton terrier ?"

    "Mon terrier, n'importe quoi !" bafouille le lapin "Je cherche le sac bien sûr !"

    "Quel sac ?" interroge Mimi.

    "Quel sac, quel sac ? LE sac bien sûr" voyant l'air effaré de nos amis il précise "Demain, on sera quel jour ?"

    "Ben euh, demain c'est Pâques non ?" répond Mimi un peu déroutée.

    "Voilà, moi je suis le Lapin de Pâques et je cherche mon sac à œufs"

    "Ton sac à œufs, mais ça sert à quoi" intervient Tom

    Complètement survolté, le museau du Lapin de Pâques se met à frétiller de plus belle.

    "Comme son nom l'indique ça sert à faire des œufs"

    Des points d'interrogation en pagaille s'inscrivent autour de la tête de Mimi et Tom

    "Euh, c'est pas les cloches qui les pondent les œufs ?" demande Mimi

    "Vous n'y connaissez rien décidément, les cloches c'est juste pour le décor, le boulot c'est nous les Lapins de Pâques qui nous le farcissons"

    "Les Lapins de Pâques ?" là Tom est bluffé "parce que vous êtes plusieurs !"

    "Mais bien sûr voyons, tu ne crois quand même pas que je me déplace à une vitesse supersonique, je ne suis pas le Père Noël, chaque Lapin de Pâques a son quartier attitré et les gosses du coin vont être drôlement déçus demain si je ne retrouve pas mon sac" pleurniche le Lapin.

    "Pleure pas" le console Mimi "on va t'aider. Tu l'as vu où la dernière fois, ce sac ?"

    "Il faut que je trouve la tortue" laisse tomber le Lapin

    "Attends, attends, tu sautes du coq à l'âne, là. Qu'est ce qu'elle vient faire là-dedans ta tortue" rétorque Mimi.

    "Je ne vous parle pas de coq et d'âne, moi je vous parle de la tortue" trépigne le Lapin

    "Laisse tomber le coq et l'âne, parles nous de la tortue, sinon on est encore là à la Saint-Glinglin" coupe Tom

    "La Saint Glinglin ?" devant l'air revêche de Tom, le Lapin se reprend "La tortue m'a volé mon sac pour se venger de mon cousin le lièvre"

    "Mais c'est quoi encore cette histoire ? Tu ne pourrais pas te calmer et expliquer les choses dans l'ordre" Mimi attrape le Lapin et se met à le caresser pour le tranquilliser, Tom les regarde d'un air pas vraiment aimable, mais bon, il faut faire contre mauvaise fortune bon cœur, sinon ils seront encore là demain.

    Enfin, avec un soupir de contentement le Lapin explique "Mon cousin le lièvre, le descendant d'un lièvre du temps d'un type qui s'appelait La Fontaine, n'arrête pas d'embêter la tortue qui habite par ici, il la nargue en courant dans tous les sens, alors pour se venger elle m'a volé mon sac à œufs, voilà l'histoire et demain les petits n'auront pas leurs œufs dans les jardins".

    "Bien fait" grince une nouvelle voix.

    Et voilà que sort d'un fourré une tortue au museau tout fripé qui tient dans une patte un beau sac tout doré.

    "Mon sac, mon sac" s'exclame le Lapin "rends le moi s'il te plait, je demanderai à mon cousin de te laisser tranquille, promis, juré !"

    "J'en fais mon affaire de ton cousin ! J'ai quelque chose à demander en échange de ton sac" réplique la tortue.

    "Mais c'est du chantage" disent en chœur les trois nouveaux amis.

    "Peut-être, mais, ce sera à prendre ou à laisser" réplique la tortue.

    "Bon" soupire le Lapin "que veux-tu ?"

    "Je veux que demain, tu distribues des tortues en chocolat"

    "Des tortues ? Mais, mon sac sait faire des cloches, des œufs, des lapins et des poules, je ne sais pas s'il sait faire des tortues ? Faudrait lui demander"

    Une nouvelle petite voix se joint à la conversation, toute douce comme un bon chocolat chaud. "Oui, je peux le faire et puis ça changera, j'en ai marre de faire toujours la même chose".

    Tout le monde éclate de rire en pensant à la tête des enfants qui demain vont trouver dans les jardins, une multitude de tortues en chocolat.

    Le Lapin de Pâques reprend son sac, et bras dessus, bras dessous repart avec sa nouvelle amie avec laquelle il va mettre au point la nouvelle forme des chocolats de Pâques. Il se retourne, fait un clin d'œil à Mimi et Tom "Cherchez bien demain dans votre jardin, je vous réserve la plus grosse des tortues de Pâques"

    Mimi et Tom les saluent et satisfaits d'avoir aidé à régler un nouveau problème s'en retournent chez eux.


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  • Défi de Lajémy pour cette semaine


    Un petit montage (déjà présenté il y a un bon moment)

    http://i42.servimg.com/u/f42/09/02/08/06/miroir10.jpg

     

    Et ces deux photos prises lors du concours d'attelage. Coucou, c'est moi !

    http://i22.servimg.com/u/f22/09/02/08/06/p1370310.jpg

    Mais si, là !

    http://i22.servimg.com/u/f22/09/02/08/06/p1370311.jpg



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