• Me revoilà pour la suite de l’histoire de Cunégonde.

    Prudence pour permettre à son employée de garder plumes et santé mentale, a décidé de prendre en main l’éducation de la petite Cunégonde. Elle demande pour cela son aide à Monsieur le Comte Amédée.

    D’abord, il se fait un peu tirer l’oreille, son job après tout c’est de raconter de belles histoires aux enfants dans leurs rêves, pas de jouer les éducateurs !

    Mais bon, Prudence est déterminée et un coup d’œil sur l’ange gardienne réduite à un état de loque fini par avoir raison de son refus.

    Alors une nuit, Amédée s’introduit dans les rêves de la charmante Cunégonde et s’efforce de lui montrer à quel point ses parents et ses amis seraient malheureux si quelque chose lui arrivait, et combien elle-même aurait mal si elle venait à se casser quelque chose. Malheureusement, Monsieur le Comte Amédée ne se révèle pas assez convaincant et lorsqu’elle se réveille Cunégonde à de nouvelles idées de bêtises à tester.

    Prudence doit quasiment sortir une serpillère pour éponger les pleurs de l’ange gardienne complètement démoralisée.

    Alors là, tant pis, il faut avoir recours aux grands moyens. Prudence s’attaque directement à l’archange Gabriel, son patron. Celui-ci n’est absolument pas en mesure de lui résister (il n’essaye même plus d’ailleurs) et consent à entériner le plan démoniaque de Prudence.

    Le lendemain matin, Cunégonde se réveille. Elle est nichée dans un nuage et, ahurie mais ravie s’aperçoit qu’elle est pourvue d’une paire d’ailes. A ses côtés se tient une vieille dame ailée aussi mais à l’air bien sévère.

    « Jeune fille, vous nous causez beaucoup de soucis ! A votre ange gardienne, à vos parents et à moi, il est temps de vous mettre un peu de plomb dans la tête ! Regardez en bas, dans votre chambre »

    Cunégonde se penche et se voit dans son lit, mais oui c’est bien elle, ça alors !

    « Je suis morte » demande-t-elle tout en testant ses ailes.

    « Non, rassurez-vous » répond Prudence tout en s’apercevant, avec stupéfaction, que la nouvelle du contraire n’aurait pas perturbé la demoiselle plus que de raison trop contente de se voir pourvue d’une paire d’ailes « la personne dans votre lit, à votre place est votre ange gardienne et vous allez devoir la surveiller, ainsi vous pourrez peut-être comprendre les conseils de prudence que vos parents n’arrêtent pas de vous seriner et la fatigue que vous avez occasionné à mon assistante depuis votre naissance ! »

    Cunégonde hausse les épaules. Bah, elle va bien arriver à gérer la situation et hop elle s’élance et teste looping sur looping.

    Prudence la rappelle à l’ordre vertement en lui désignant sa maison. L’ange gardienne qui vient de s’éveillerhttp://www.comptoir-religieux.fr/img/p/1425-1876-thickbox.jpg dans une peau de Cunégondange est bien décidée à se défouler et à se venger de ses années de travail à plein rendement (certes ce n’est pas beau pour ange de vouloir se venger, mais mettez-vous à sa place, elle en a méchamment bavé !)

    Et vous aussi qui devrez attendre ce soir la fin de mon histoire. Désolée mais Cunégonde était inspirée !


    14 commentaires
  • Me revoilà pour la suite de l’histoire de Cunégonde.

    Prudence pour permettre à son employée de garder plumes et santé mentale, a décidé de prendre en main l’éducation de la petite Cunégonde. Elle demande pour cela son aide à Monsieur le Comte Amédée.

    D’abord, il se fait un peu tirer l’oreille, son job après tout c’est de raconter de belles histoires aux enfants dans leurs rêves, pas de jouer les éducateurs !

    Mais bon, Prudence est déterminée et un coup d’œil sur l’ange gardienne réduite à un état de loque fini par avoir raison de son refus.

    Alors une nuit, Amédée s’introduit dans les rêves de la charmante Cunégonde et s’efforce de lui montrer à quel point ses parents et ses amis seraient malheureux si quelque chose lui arrivait, et combien elle-même aurait mal si elle venait à se casser quelque chose. Malheureusement, Monsieur le Comte Amédée ne se révèle pas assez convaincant et lorsqu’elle se réveille Cunégonde à de nouvelles idées de bêtises à tester.

    Prudence doit quasiment sortir une serpillère pour éponger les pleurs de l’ange gardienne complètement démoralisée.

    Alors là, tant pis, il faut avoir recours aux grands moyens. Prudence s’attaque directement à l’archange Gabriel, son patron. Celui-ci n’est absolument pas en mesure de lui résister (il n’essaye même plus d’ailleurs) et consent à entériner le plan démoniaque de Prudence.

    Le lendemain matin, Cunégonde se réveille. Elle est nichée dans un nuage et, ahurie mais ravie s’aperçoit qu’elle est pourvue d’une paire d’ailes. A ses côtés se tient une vieille dame ailée aussi mais à l’air bien sévère.

    « Jeune fille, vous nous causez beaucoup de soucis ! A votre ange gardienne, à vos parents et à moi, il est temps de vous mettre un peu de plomb dans la tête ! Regardez en bas, dans votre chambre »

    Cunégonde se penche et se voit dans son lit, mais oui c’est bien elle, ça alors !

    « Je suis morte » demande-t-elle tout en testant ses ailes.

    « Non, rassurez-vous » répond Prudence tout en s’apercevant, avec stupéfaction, que la nouvelle du contraire n’aurait pas perturbé la demoiselle plus que de raison trop contente de se voir pourvue d’une paire d’ailes « la personne dans votre lit, à votre place est votre ange gardienne et vous allez devoir la surveiller, ainsi vous pourrez peut-être comprendre les conseils de prudence que vos parents n’arrêtent pas de vous seriner et la fatigue que vous avez occasionné à mon assistante depuis votre naissance ! »

    Cunégonde hausse les épaules. Bah, elle va bien arriver à gérer la situation et hop elle s’élance et teste looping sur looping.

    Prudence la rappelle à l’ordre vertement en lui désignant sa maison. L’ange gardienne qui vient de s’éveillerhttp://www.comptoir-religieux.fr/img/p/1425-1876-thickbox.jpg dans une peau de Cunégondange est bien décidée à se défouler et à se venger de ses années de travail à plein rendement (certes ce n’est pas beau pour ange de vouloir se venger, mais mettez-vous à sa place, elle en a méchamment bavé !)

    Et vous aussi qui devrez attendre ce soir la fin de mon histoire. Désolée mais Cunégonde était inspirée !


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  • Que voilà encore un prénom difficile à porter ! Merci Jill Bill !

    Prudence, l’ange gardienne de Bigorbourg, a devant elle, une autre ange gardienne au bord du burn-out. La pauvre est dépenaillée, les ailes déplumées, l’auréole de travers, des valises sous les yeux !

    Mais que lui arrive-t-il ?

    « C’est Cunégonde » répète en boucle, la malheureuse depuis déjà un bon moment. Son ton est aussi pitoyable que son aspect.

    Prudence lui sert une bonne tasse de thé et lui demande des explications complémentaires.

    La pauvre soupire, avale une gorgée du revigorant breuvage et lâche dans un soupir.

    « C’est Cunégonde, elle aura ma peau ! »

    Patience n’en croit pas ses oreilles, mais enfin est-ce un langage pour un ange ?

    « Comment ça, ta peau ? »

    « Oui, ma peau, mes plumes et mon auréole en prime ! Non mais vous avez vu la monstresse ? »

    « Euh, pas vraiment » bafouille Prudence un peu gênée « Tu sais, j’ai beaucoup de boulot avec Bigorbourg. »

    « Eh bien » repart l’ange gardienne « je peux vous dire que Cunégonde à elle seule est la cause de plus de la moitié du travail »

    Et la pauvre chose déplumée se met à détailler les catastrophes, accidents, aléas, bouleversements, chamboulements, chambardements, perturbations, pour ne pas dire cataclysmes déclenchés par la-dite Cunégonde et qu’elle doit, en tant qu’ange gardienne, gérer pour éviter que Bigorbourg ne sombre dans la pagaille la plus indescriptible.

    « En fait » précise-t-elle « tout est la faute de ses parents ! Enfin quoi, appeler une petite fille Cunégonde quelle idée, ils n’ont même pas pensé à regarder l’étymologie de ce prénom ces imprudents. Vous savez ce que ça veut dire Cunégonde, hein vous savez ? » l’ange gardienne toise Prudence d’un air furibond tout en essayant de remettre son auréole à peu près d’aplomb.

    Prudence avoue son ignorance et l’ange gardienne se met à brailler, avant de s’écrouler en pleurs, renversant sa tasse de thé sur les promeneurs passant sous le nuage (promeneurs s’interrogeant d’ailleurs sur l’odeur bizarre de cette pluie –encore un coup de la couche d’ozone sûrement-)

    « CA VEUT DIRE CELLE QUI NE CRAINT RIEN !!!!!!!  Non mais vous vous rendez compte de ce que ça peut donner une enfant qui ne craint rien, dites, vous vous en rendez compte » sanglote la pauvre ange gardienne.

    Et la voilà qui détaille les bêtises diverses et multiples de la délicieuse Cunégonde, parce qu’elle est jolie comme un cœur cette petiote. Une adorable brunette aux grands yeux bleus candides à qui on donnerait le bon dieu sans confession, mais qui très certainement ferait l’admiration du diable tant ses inventions sont diversifiées. A côté d’elle, il faut bien le dire la Sophie de la comtesse est très largement distancée !

    Il y a bien sûr les doigts dans les prises de courant ou dans les portes, la dégustation de sable ou de chewing-gum usagés, la jonglerie avec les couteaux et les allumettes, l’assèchement des verres de l’apéritif laissés bêtement à traîner, l’arrachage des fleurs, les nœuds au tuyau d’arrosage, le désossage de l’aspirateur, du réveil, du magnétoscope, l’escalade de tout ce qui peut s’escalader. Bref tout ce qui peut passer dans la tête d’une petite fille pleine d’imagination et qui n’a peur de rien.

    Inutile de vous dire que ses pauvres parents ne savent plus à quel saint se vouer, ils font bien d’ailleurs, parce que les saints en question ont assez à faire avec leur Sainte Cunégonde à eux.

    L’ange gardienne reprend son souffle et continue :

    « Bref, et je vous en passe ! Inutile de vous dire que je suis de garde 24 h sur 24 ! »

    « Tu exagères » rétorque Prudence « enfin, elle doit bien dormir cette petite ! »

    L’ange gardienne frôle la crise d’hystérie et hurle (déclenchant un coup de tonnerre qui alerte les passants qui viennent de se prendre sur la tête une pluie de thé)

    « MEME PAS, ELLE EST SOMNABULE ! » et elle s’écroule à nouveau en pleurs, ajoutant dans un reniflement

    http://t2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcSNhGSudUE65PG_30tXyXwlCvOCv7L4wHLANiASi59q0dsEOPAQ8avDq46b

    « Hier soir, elle a voulu s’envoler, j’ai juste eu le temps de la dérouter vers la salle de bains. Je n’en peux plus, je n’en peux pluuuuuuuuuuus »

    Pendant ce temps, Prudence a bien réfléchi au problème et elle décide de prendre les choses en main avant que son ange gardienne ne lui fasse une dépression XXL.

    Et comme mon histoire est déjà longue, vous aurez la suite demain !


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  • Que voilà encore un prénom difficile à porter ! Merci Jill Bill !

    Prudence, l’ange gardienne de Bigorbourg, a devant elle, une autre ange gardienne au bord du burn-out. La pauvre est dépenaillée, les ailes déplumées, l’auréole de travers, des valises sous les yeux !

    Mais que lui arrive-t-il ?

    « C’est Cunégonde » répète en boucle, la malheureuse depuis déjà un bon moment. Son ton est aussi pitoyable que son aspect.

    Prudence lui sert une bonne tasse de thé et lui demande des explications complémentaires.

    La pauvre soupire, avale une gorgée du revigorant breuvage et lâche dans un soupir.

    « C’est Cunégonde, elle aura ma peau ! »

    Patience n’en croit pas ses oreilles, mais enfin est-ce un langage pour un ange ?

    « Comment ça, ta peau ? »

    « Oui, ma peau, mes plumes et mon auréole en prime ! Non mais vous avez vu la monstresse ? »

    « Euh, pas vraiment » bafouille Prudence un peu gênée « Tu sais, j’ai beaucoup de boulot avec Bigorbourg. »

    « Eh bien » repart l’ange gardienne « je peux vous dire que Cunégonde à elle seule est la cause de plus de la moitié du travail »

    Et la pauvre chose déplumée se met à détailler les catastrophes, accidents, aléas, bouleversements, chamboulements, chambardements, perturbations, pour ne pas dire cataclysmes déclenchés par la-dite Cunégonde et qu’elle doit, en tant qu’ange gardienne, gérer pour éviter que Bigorbourg ne sombre dans la pagaille la plus indescriptible.

    « En fait » précise-t-elle « tout est la faute de ses parents ! Enfin quoi, appeler une petite fille Cunégonde quelle idée, ils n’ont même pas pensé à regarder l’étymologie de ce prénom ces imprudents. Vous savez ce que ça veut dire Cunégonde, hein vous savez ? » l’ange gardienne toise Prudence d’un air furibond tout en essayant de remettre son auréole à peu près d’aplomb.

    Prudence avoue son ignorance et l’ange gardienne se met à brailler, avant de s’écrouler en pleurs, renversant sa tasse de thé sur les promeneurs passant sous le nuage (promeneurs s’interrogeant d’ailleurs sur l’odeur bizarre de cette pluie –encore un coup de la couche d’ozone sûrement-)

    « CA VEUT DIRE CELLE QUI NE CRAINT RIEN !!!!!!!  Non mais vous vous rendez compte de ce que ça peut donner une enfant qui ne craint rien, dites, vous vous en rendez compte » sanglote la pauvre ange gardienne.

    Et la voilà qui détaille les bêtises diverses et multiples de la délicieuse Cunégonde, parce qu’elle est jolie comme un cœur cette petiote. Une adorable brunette aux grands yeux bleus candides à qui on donnerait le bon dieu sans confession, mais qui très certainement ferait l’admiration du diable tant ses inventions sont diversifiées. A côté d’elle, il faut bien le dire la Sophie de la comtesse est très largement distancée !

    Il y a bien sûr les doigts dans les prises de courant ou dans les portes, la dégustation de sable ou de chewing-gum usagés, la jonglerie avec les couteaux et les allumettes, l’assèchement des verres de l’apéritif laissés bêtement à traîner, l’arrachage des fleurs, les nœuds au tuyau d’arrosage, le désossage de l’aspirateur, du réveil, du magnétoscope, l’escalade de tout ce qui peut s’escalader. Bref tout ce qui peut passer dans la tête d’une petite fille pleine d’imagination et qui n’a peur de rien.

    Inutile de vous dire que ses pauvres parents ne savent plus à quel saint se vouer, ils font bien d’ailleurs, parce que les saints en question ont assez à faire avec leur Sainte Cunégonde à eux.

    L’ange gardienne reprend son souffle et continue :

    « Bref, et je vous en passe ! Inutile de vous dire que je suis de garde 24 h sur 24 ! »

    « Tu exagères » rétorque Prudence « enfin, elle doit bien dormir cette petite ! »

    L’ange gardienne frôle la crise d’hystérie et hurle (déclenchant un coup de tonnerre qui alerte les passants qui viennent de se prendre sur la tête une pluie de thé)

    « MEME PAS, ELLE EST SOMNABULE ! » et elle s’écroule à nouveau en pleurs, ajoutant dans un reniflement

    http://t2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcSNhGSudUE65PG_30tXyXwlCvOCv7L4wHLANiASi59q0dsEOPAQ8avDq46b

    « Hier soir, elle a voulu s’envoler, j’ai juste eu le temps de la dérouter vers la salle de bains. Je n’en peux plus, je n’en peux pluuuuuuuuuuus »

    Pendant ce temps, Prudence a bien réfléchi au problème et elle décide de prendre les choses en main avant que son ange gardienne ne lui fasse une dépression XXL.

    Et comme mon histoire est déjà longue, vous aurez la suite demain !


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  • Je me suis un peu amusée avec les ombres ! Admirez ma tête au carré !


    tête au carré


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