• Pour sa dernière proposition de casse-tête Lajemy nous proposait "le p'tit coin" (ne vous en faites pas Sherry va la remplacer pour d'autres joyeux délires).

    Pour illustrer ce thème je vous propose donc les excellents Frères Jacques et leur Petite fable sans morgue (ou la complainte des petits cabinets). J'ai connu ces petits coins bucoliques et spartiates chez mes grands-mèrès (eh oui, je fais partie d'une génération que les moins de 30 ans, etc, etc). J'ajoute que j'avais regardé avec mon fils (24 ans maintenant) une cassette vidéo des Frères Jacques dans laquelle il y avait cette chanson. Une explication de texte avait été nécessaire, ah cette jeune génération tout confort ! Je dois dire que lorsque je lui ai expliqué le coup de mouches qui s'envolaient, il a eu du mal à me croire et pourtant ...

    Autre petite histoire de toilettes, il va falloir me croire sur parole, je n'ai malheureusement pas de photos. Lorsque j'ai emménagé dans mon premier appartement, je suis restée classique dans la décoration des pièces à vivre, en revanche je me suis fait plaisir dans les toilettes : Un mur orange vif, un mur jaune pétant, un mur vert pomme ! Sur la porte un chimpanzé assis sur le trône. Les toilettes, elles, ont eu le droit à un traitement spécial : Dessins de rosaces avec cernes et peintures vitrail multicolores. Un distributeur à papier en céramique en forme d'arrière de voiture. Je n'ai malheureusement pas pû m'occuper du plafond, j'avais prévu du papier velours bleu nuit avec collage d'étoiles dorée. Bref, inutile de vous dire que lorsque mes invités allaient pour la première fois aux toilettes j'attendais avec impatience les cris d'étonnement qu'ils ne manquaient pas de pousser !

     

     

    Nous sommes les petits cabinets,
    Les petits cabinets de province
    Ceux que l'on évince,
    Que l'on met très loin, très loin
    Tout au fond des jardins
    Près des tas de fumier
    Des volières, des chenils, des écuries,
    Des basses cours, voire même des vergers

    Nous sommes les petits cabinets
    Ceux qu'on ne daigne pas nommer
    Water-closets, ni lieux d'aisance
    Ce serait sans doute une offense
    Mais on nous donne des noms extraordinaires
    Des noms idiots
    Qui font croire que nous sommes originaires
    De l'île de chiot
    Nous sommes sales et laids ... on nous néglige.

    Sommes-nous donc tellement indignes s'il vous plaît
    Oui, s'il vous plaît,
    N'avons-nous pas les mêmes attributions,
    Les mêmes fonctions que ceux de la capitale
    Des chefs lieux, des villes principales
    Mais non, nos sièges sont de bois brut
    Et le ragout tant désiré nous a dit «Zut»
    Il a préféré glisser sur nos confrères
    Mieux aménagés, cirés, vernissés,
    Voués aux aristocrates derrières.

    Notre ouverture est béante, géante,
    Le regard plonge à l'infini
    On n'en voit pas le fond, ironie
    Pour nous point d'élégance
    Point de cu'vette de faïence
    Point de bouton
    Faisant jaillir un hygiénique tourbillon
    Point de petit balai de chiendent
    Nous sommes dégoutants
    Et pour le papier de ouate
    On le jette à gauche, à droite
    On ne le coupe même pas en petits carrés
    Et ce sont parfois des journaux entiers,
    Des revues de littérature
    Qui tombent dans notre ouverture

    Et nos murs, ah ! nos murs salpétrés
    Parfois couverts de journaux illustrés, portraits d'actrices
    Ou alors de ministres, tableaux de grands artistes.
    Quelquefois on nous couronne
    De ronds, de ronds
    De ronds en paillasson
    Voilà le seul luxe qu'on nous donne
    Voilà le seul luxe qu'on nous donne
    Voilà le seul luxe qu'on nous donne

    Car nous ne sommes que les petits cabinets,
    Les petits cabinets de province
    Ceux que l'on évince
    Eh bien soit ! Nous acceptons la guerre
    Et nous serons les prolétaires, les prolétaires.

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  • Voici la nouvelle enquête proposée par Le Chaton : "Qui a fait pipi sur la moquette bouclée, on m'accuse encore une fois quel toupet!!!!! Bizzzz Odyssée"

    Thalis est outrée ! ON accuse Odyssée la minette de Jill Bill d'avoir fait pipi sur la moquette bouclée ! Thalis d'ailleurs s'interroge : En quoi le fait que la moquette soit bouclée ou non aggrave-t-il encore le délit présupposé ?

    Après s'être branchée sur le grand réseau télépathique félin, Thalis peut nous donner la réponse concernant cette tache litigieuse trouvée sur la moquette (bouclée la moquette).

    Une fois de plus, les deux pattes ont été trop rapides dans leurs déductions ! Certes la tache incriminée est bien du pipi, mais en aucun cas il ne s'agit de celui d'Odyssée.

    En réalité, Odyssée est victime de son grand cœur. Voilà les faits bruts tels que Thalis vient de les recueillir.

    Il faisait nuit, les possessions d'Odyssée dormaient tranquillement, la laissant veiller à la sécurité du foyer.

    C'est ainsi que l'oreille aiguisée d'Odyssée capta un bruit étrange, mi couinement, mi grattement. N'écoutant que son courage, elle s'approcha à pattes de velours (en catimini pour tout dire) de la source de ces sons perturbateurs.

    Et là, que vit-elle ? Une famille de souris en train d'errer au milieu de la moquette (bouclée la moquette), l'air perdu.

    N'écoutant cette fois-ci que son bon cœur, Odyssée s'avança pour proposer ses services.

    Bien sûr, la famille souris eut la peur de sa vie, vous rendez-vous compte un chat arrivait sur eux. Bref, qu'arrive-t-il parfois lorsqu'on meurt de frousse ? Eh bien on fait pipi de détresse.

    C'est ce qui se passa, la famille souris croyant sa dernière heure arrivée, se laissa aller, occasionnant les dégâts sus-cités à la moquette (bouclée).

    Il fallut des trésors de patience à Odyssée pour expliquer qu'ayant son content de croquettes, elle n'avait pas l'intention de croquer qui que ce soit et elle raccompagna ses invités surprises vers la sortie.

    L'esprit tranquille et contente d'elle Odyssée alla se recoucher et qu'elle ne fut pas son étonnement et son profond chagrin lorsque le lendemain matin, ses deux pattes l'accusèrent de s'être laissée aller sur la moquette (bouclée).

    Voilà, encore une injustice réparée. Thalis espère vivement que les deux pattes d'Odyssée vont lui faire unhttp://ekladata.com/PLaiVks_XG-Dqs5jmLlHZFEkrEc.gif gros câlin pour se faire pardonner leur jugement hâtif !

     

    PS – Notre patronne Easy serait heureuse que d'autres détectives félins viennent se joindre à son équipe pour l'aider à traquer les injustices dont sont victimes certains félidés !

     

    thalis.gif


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  • Voici la nouvelle enquête proposée par Le Chaton : "Qui a fait pipi sur la moquette bouclée, on m'accuse encore une fois quel toupet!!!!! Bizzzz Odyssée"

    Thalis est outrée ! ON accuse Odyssée la minette de Jill Bill d'avoir fait pipi sur la moquette bouclée ! Thalis d'ailleurs s'interroge : En quoi le fait que la moquette soit bouclée ou non aggrave-t-il encore le délit présupposé ?

    Après s'être branchée sur le grand réseau télépathique félin, Thalis peut nous donner la réponse concernant cette tache litigieuse trouvée sur la moquette (bouclée la moquette).

    Une fois de plus, les deux pattes ont été trop rapides dans leurs déductions ! Certes la tache incriminée est bien du pipi, mais en aucun cas il ne s'agit de celui d'Odyssée.

    En réalité, Odyssée est victime de son grand cœur. Voilà les faits bruts tels que Thalis vient de les recueillir.

    Il faisait nuit, les possessions d'Odyssée dormaient tranquillement, la laissant veiller à la sécurité du foyer.

    C'est ainsi que l'oreille aiguisée d'Odyssée capta un bruit étrange, mi couinement, mi grattement. N'écoutant que son courage, elle s'approcha à pattes de velours (en catimini pour tout dire) de la source de ces sons perturbateurs.

    Et là, que vit-elle ? Une famille de souris en train d'errer au milieu de la moquette (bouclée la moquette), l'air perdu.

    N'écoutant cette fois-ci que son bon cœur, Odyssée s'avança pour proposer ses services.

    Bien sûr, la famille souris eut la peur de sa vie, vous rendez-vous compte un chat arrivait sur eux. Bref, qu'arrive-t-il parfois lorsqu'on meurt de frousse ? Eh bien on fait pipi de détresse.

    C'est ce qui se passa, la famille souris croyant sa dernière heure arrivée, se laissa aller, occasionnant les dégâts sus-cités à la moquette (bouclée).

    Il fallut des trésors de patience à Odyssée pour expliquer qu'ayant son content de croquettes, elle n'avait pas l'intention de croquer qui que ce soit et elle raccompagna ses invités surprises vers la sortie.

    L'esprit tranquille et contente d'elle Odyssée alla se recoucher et qu'elle ne fut pas son étonnement et son profond chagrin lorsque le lendemain matin, ses deux pattes l'accusèrent de s'être laissée aller sur la moquette (bouclée).

    Voilà, encore une injustice réparée. Thalis espère vivement que les deux pattes d'Odyssée vont lui faire unhttp://ekladata.com/PLaiVks_XG-Dqs5jmLlHZFEkrEc.gif gros câlin pour se faire pardonner leur jugement hâtif !

     

    PS – Notre patronne Easy serait heureuse que d'autres détectives félins viennent se joindre à son équipe pour l'aider à traquer les injustices dont sont victimes certains félidés !

     

    thalis.gif


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  • http://www.decitre.fr/gi/49/9782228903349FS.gifJ'ai épousé un sérial killer - Bill Floyd

    Résumé Decitre : Mariée à un monstre, Nina ne se doutait de rien... ou presque. Victime comme les autres ou complice malgré elle ? Pour ceux qui la croient coupable, Nina doit payer. Et tant pis si son petit garçon n'est pas épargné... Un premier roman envoûtant et angoissant.

    Mon avis : Deux romans en un en quelque sorte.

    Partie aujourd'hui, Nina devenue Leigh essaye de reconstruire sa vie avec son petit garçon lorsqu'elle se retrouve en butte à la vindicte du père d'une des victimes des son ex-mari, ce qui met son fils en danger parce qu'il semblerait qu'un copy-cat ait repris le flambeau. Heureusement elle peut compter sur l'aide d'un couple de détectives privés. Bien décidée à reprendre sa vie en main, elle fait face en dépit de l'incompréhension des uns et des autres.

    Partie hier, Leigh se penche sur sa vie en tant que Nina femme d'un sérial killer, elle doit se poser des questions très dérangeantes à savoir quand a-t-elle compris que son mari était quelqu'un de "particulier", aurait-elle pu faire quelque chose plus tôt pour l'empêcher de sévir, bien que victime elle aussi, elle ne peut s'empêcher de se demander si elle n'est pas quand même complice.

    Bref, un roman prenant qui met en évidence la question que tout le monde se pose lorsque l'un de ses monstres est découvert "mais comment une telle chose peut-elle se produire ? La famille ne s'est-elle vraiment aperçu de rien, ou a-t-elle préféré de rien voir ?" De plus, pour une fois, j'ai trouvé que cet auteur masculin s'est bien mis dans la peau d'une femme ce qui n'est pas toujours évident. Auteur à suivre


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  • http://www.decitre.fr/gi/49/9782228903349FS.gifJ'ai épousé un sérial killer - Bill Floyd

    Résumé Decitre : Mariée à un monstre, Nina ne se doutait de rien... ou presque. Victime comme les autres ou complice malgré elle ? Pour ceux qui la croient coupable, Nina doit payer. Et tant pis si son petit garçon n'est pas épargné... Un premier roman envoûtant et angoissant.

    Mon avis : Deux romans en un en quelque sorte.

    Partie aujourd'hui, Nina devenue Leigh essaye de reconstruire sa vie avec son petit garçon lorsqu'elle se retrouve en butte à la vindicte du père d'une des victimes des son ex-mari, ce qui met son fils en danger parce qu'il semblerait qu'un copy-cat ait repris le flambeau. Heureusement elle peut compter sur l'aide d'un couple de détectives privés. Bien décidée à reprendre sa vie en main, elle fait face en dépit de l'incompréhension des uns et des autres.

    Partie hier, Leigh se penche sur sa vie en tant que Nina femme d'un sérial killer, elle doit se poser des questions très dérangeantes à savoir quand a-t-elle compris que son mari était quelqu'un de "particulier", aurait-elle pu faire quelque chose plus tôt pour l'empêcher de sévir, bien que victime elle aussi, elle ne peut s'empêcher de se demander si elle n'est pas quand même complice.

    Bref, un roman prenant qui met en évidence la question que tout le monde se pose lorsque l'un de ses monstres est découvert "mais comment une telle chose peut-elle se produire ? La famille ne s'est-elle vraiment aperçu de rien, ou a-t-elle préféré de rien voir ?" De plus, pour une fois, j'ai trouvé que cet auteur masculin s'est bien mis dans la peau d'une femme ce qui n'est pas toujours évident. Auteur à suivre


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