• Saturnin pointe aujourd’hui le bout de son nez dans la Cour de Récré de Jill Bill. Problème, pour moi Saturnin c’est avant tout un drôle de caneton jaune qui parle avec la voix de l’ami Ricet Barrier. Il a donc fallu que je me triture un peu les neurones !!!

    Mercienne la petit martienne est de retour sur terre, enfin plutôt de retour à Bigorbourg, elle avait envie de recharger un peu ses batteries dans notre petit village.

    Comme à son habitude, elle s’installe sur un nuage et observe. Et ce qu’elle observe aujourd’hui l’étonne énormément.

    Il n’y a pas un souffle de vent, Landry doit être en train de faire la sieste, mais pourtant à tour de rôle toutes les girouettes du village se mettent à tourner comme des folles, même l’ami Igor, là-haut sur le clocher de l’église doit se cramponner à sa crête.

    Les girouettes n’apprécient d’ailleurs guère ce traitement par trop énergique. Elles aiment bien tourner, mais en douceur et uniquement pour indiquer d’où vient le vent, or depuis hier, elles sont brusquement prises régulièrement d’une curieuse danse de Saint-Guy qui les fait tourner à toute vitesse et leur donne le vertige, ce qui est quand même un comble. Pour manifester leur mécontentement elles grincent à qui mieux mieux, ce qui commence à énerver les bigorbourgeois.

    Que peut-il bien se passer ?

    Mercienne, douée de beaucoup plus que les cinq sens dévolus aux humains, décide de mener sa petite enquête. Il ne faudrait pas que le mécontentement des bigorbourgeois porte préjudice à l’équilibre de la terre (pour en savoir plus sur Mercienne, c’est ici).

    Voilà donc notre boule d’énergie qui se met à surveiller les girouettes. Dès qu’elle en voit une commencer à danser la gigue, elle se précipite. Mais à peine arrivée voilà le coq, le bateau, l’âne, le cheval, le chat, le chien ou le moulin (oui, il y a beaucoup de choix, je pense qu’un jour un autre prénom expliquera tout ça) qui, le cœur au bord des lèvres (pourquoi une girouette n’aurait-elle pas de cœur ?) ralentit son mouvement avant de s’arrêter en tanguant et en râlant.

    Mercienne a beau faire, pas une ne peut lui expliquer ce qui vient de lui arriver, elles parviennent tout juste à dire que quelque chose s’est enroulé autour d’elle comme une corde autour d’une toupie et a filé à toute vitesse la faisant tourner à s’en décrocher de son toit. Ce quelque chose semble également rire et murmurer une phrase incompréhensible.

    Une embuscade s’impose. Mercienne, s’installe au sommet d’un toit sans locataire, condense son énergie et lui donne la forme d’un croissant de lune, notre petite martienne aime beaucoup notre satellite, et elle attend.

    Pas bien longtemps d’ailleurs, il semble que le « quelqu’un » vient de s’apercevoir qu’une girouette avait échappé à son ardeur.

    Voila donc, Mercienne qui sent une force inconnue l’entourer et tirer, en même temps un drôle de petit rire s’élève accompagnant la fameuse phrase que Mercienne avec ses sens développés arrive à comprendre « Caaa Tuuuurrrnne hein ». Rapide comme l’éclair Mercienne attrape le bout du « quelqu’un » avant qu’il ne s’échappe.

    Et voilà notre bulle d’énergie qui se retrouve face à une autre bulle d’énergie toute frémissante. Au milieu du miroitement qui l’anime, Mercienne distingue ce qui ressemble à deux grands yeux, un peu affolés pour le moment.

    « Tiens toi tranquille, je ne te veux pas de mal, seulement savoir pourquoi tu fais tourner les girouettes en bourrique ! »

    Le « quelqu’un » laisse échapper un « Caaa Tuuuurrrnne hein » un peu contrit.

    « Mais encore ? »

    « Caaa Tuuuurrrnne hein ? »

    « Ce n’est pas une réponse ! Tu viens d’où ? »

    « Caaa Tuuuurrrnne hein !!!! »

    Bon manifestement, côté vocabulaire, le « quelqu’un » a l’air d’avoir des problèmes. Mercienne adopte donc le mode télépathie.

    Et là, voilà ce qu’elle apprend. Le petit drôle est un voisin, il vient de la planète Saturne et à la différence des martiens qui viennent chez nous pour nous surveilles, les saturniens ne débarquent que pour s’amuser, ils aiment faire des niches aux humains.

    Mercienne essaye d’avoir l’air sévère et prie le jeune coquin d’être un peu plus raisonnable, une blague de temps en temps d’accord, mais trop c’est trop.

    Un peu boudeur, le « quelqu’un » laisse échapper un autre « Caaa Tuuuurrrnne hein » et promet d’être un tout petit peu plus raisonnable.

    Mercienne l’invite donc à la suivre dans son périple planétaire, quelques farces feront le plus grand bien auxhttp://cosmobranche.free.fr/images/SaturneSun.JPG humains, mais avant de partir, elle décide de donner un nom à son nouveau compagnon, « quelqu’un » ce n’est pas terrible et comme son nom saturnien est imprononçable, Mercienne décide donc d’utiliser la seule phrase qu’il sait dire et la condense.

    Vous voyez où je veux en venir bien sûr « Caaa Tuuuurrrnne hein » se transforme en « Saturnin ».

     


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  • Saturnin pointe aujourd’hui le bout de son nez dans la Cour de Récré de Jill Bill. Problème, pour moi Saturnin c’est avant tout un drôle de caneton jaune qui parle avec la voix de l’ami Ricet Barrier. Il a donc fallu que je me triture un peu les neurones !!!

    Mercienne la petit martienne est de retour sur terre, enfin plutôt de retour à Bigorbourg, elle avait envie de recharger un peu ses batteries dans notre petit village.

    Comme à son habitude, elle s’installe sur un nuage et observe. Et ce qu’elle observe aujourd’hui l’étonne énormément.

    Il n’y a pas un souffle de vent, Landry doit être en train de faire la sieste, mais pourtant à tour de rôle toutes les girouettes du village se mettent à tourner comme des folles, même l’ami Igor, là-haut sur le clocher de l’église doit se cramponner à sa crête.

    Les girouettes n’apprécient d’ailleurs guère ce traitement par trop énergique. Elles aiment bien tourner, mais en douceur et uniquement pour indiquer d’où vient le vent, or depuis hier, elles sont brusquement prises régulièrement d’une curieuse danse de Saint-Guy qui les fait tourner à toute vitesse et leur donne le vertige, ce qui est quand même un comble. Pour manifester leur mécontentement elles grincent à qui mieux mieux, ce qui commence à énerver les bigorbourgeois.

    Que peut-il bien se passer ?

    Mercienne, douée de beaucoup plus que les cinq sens dévolus aux humains, décide de mener sa petite enquête. Il ne faudrait pas que le mécontentement des bigorbourgeois porte préjudice à l’équilibre de la terre (pour en savoir plus sur Mercienne, c’est ici).

    Voilà donc notre boule d’énergie qui se met à surveiller les girouettes. Dès qu’elle en voit une commencer à danser la gigue, elle se précipite. Mais à peine arrivée voilà le coq, le bateau, l’âne, le cheval, le chat, le chien ou le moulin (oui, il y a beaucoup de choix, je pense qu’un jour un autre prénom expliquera tout ça) qui, le cœur au bord des lèvres (pourquoi une girouette n’aurait-elle pas de cœur ?) ralentit son mouvement avant de s’arrêter en tanguant et en râlant.

    Mercienne a beau faire, pas une ne peut lui expliquer ce qui vient de lui arriver, elles parviennent tout juste à dire que quelque chose s’est enroulé autour d’elle comme une corde autour d’une toupie et a filé à toute vitesse la faisant tourner à s’en décrocher de son toit. Ce quelque chose semble également rire et murmurer une phrase incompréhensible.

    Une embuscade s’impose. Mercienne, s’installe au sommet d’un toit sans locataire, condense son énergie et lui donne la forme d’un croissant de lune, notre petite martienne aime beaucoup notre satellite, et elle attend.

    Pas bien longtemps d’ailleurs, il semble que le « quelqu’un » vient de s’apercevoir qu’une girouette avait échappé à son ardeur.

    Voila donc, Mercienne qui sent une force inconnue l’entourer et tirer, en même temps un drôle de petit rire s’élève accompagnant la fameuse phrase que Mercienne avec ses sens développés arrive à comprendre « Caaa Tuuuurrrnne hein ». Rapide comme l’éclair Mercienne attrape le bout du « quelqu’un » avant qu’il ne s’échappe.

    Et voilà notre bulle d’énergie qui se retrouve face à une autre bulle d’énergie toute frémissante. Au milieu du miroitement qui l’anime, Mercienne distingue ce qui ressemble à deux grands yeux, un peu affolés pour le moment.

    « Tiens toi tranquille, je ne te veux pas de mal, seulement savoir pourquoi tu fais tourner les girouettes en bourrique ! »

    Le « quelqu’un » laisse échapper un « Caaa Tuuuurrrnne hein » un peu contrit.

    « Mais encore ? »

    « Caaa Tuuuurrrnne hein ? »

    « Ce n’est pas une réponse ! Tu viens d’où ? »

    « Caaa Tuuuurrrnne hein !!!! »

    Bon manifestement, côté vocabulaire, le « quelqu’un » a l’air d’avoir des problèmes. Mercienne adopte donc le mode télépathie.

    Et là, voilà ce qu’elle apprend. Le petit drôle est un voisin, il vient de la planète Saturne et à la différence des martiens qui viennent chez nous pour nous surveilles, les saturniens ne débarquent que pour s’amuser, ils aiment faire des niches aux humains.

    Mercienne essaye d’avoir l’air sévère et prie le jeune coquin d’être un peu plus raisonnable, une blague de temps en temps d’accord, mais trop c’est trop.

    Un peu boudeur, le « quelqu’un » laisse échapper un autre « Caaa Tuuuurrrnne hein » et promet d’être un tout petit peu plus raisonnable.

    Mercienne l’invite donc à la suivre dans son périple planétaire, quelques farces feront le plus grand bien auxhttp://cosmobranche.free.fr/images/SaturneSun.JPG humains, mais avant de partir, elle décide de donner un nom à son nouveau compagnon, « quelqu’un » ce n’est pas terrible et comme son nom saturnien est imprononçable, Mercienne décide donc d’utiliser la seule phrase qu’il sait dire et la condense.

    Vous voyez où je veux en venir bien sûr « Caaa Tuuuurrrnne hein » se transforme en « Saturnin ».

     


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  • Un petit tour en calèche ça vous dit ? C'est à vos risques et périls !

     


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  • Un petit tour en calèche ça vous dit ? C'est à vos risques et périls !

     


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  • Quand on entend ça, on peut rêver que toutes les Belles Gens n'ont peut-être pas embarqué aux Havres gris et que certaines vivent peut-être encore parmi nous (désolée je n'ai pas trouvé les paroles). Je connaissais Marion Zimmer Bradley pour ses livres (que je recommande vivement d'ailleurs), mais je ne savais pas qu'elle écrivait aussi de la musique.

     


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