• Bac

    C'était un vrai casse-tête cette semaine. Merci Sherry !

    Bon, pas de bac sur l'eau en ce qui me concerne. Juste une petite anecdote de ma tendre jeunesse. Nous étions en vacances je ne sais plus trop où, mais il y avait un bac pas loin. A l'époque j'avais deux doudous : Minette et Minet (je les ai toujours d'ailleurs ). Je me racontais des histoires (je ne m'en souviens plus, c'est ma grand-mère qui me l'a raconté). C'est ainsi que Minette et Minet prenaient le bac pour aller au Bal des chatounets (j'étais déjà ailurophile grave !). Bon d'accord, ils ne ressemblent pas du tout à des chats, mais moi c'est toujours comme ça que je les ai considérés (Minette a été la plus aimée !).

    http://i42.servimg.com/u/f42/09/02/08/06/minet_10.jpg

    Ensuite, deuxième possibilité : le BAC. En ce qui me concerne je me souviens encore avec un frisson d'horreur du bac de français. Je ne sais pas si c'est encore le cas, mais à mon époque (ben oui !) pour l'oral tout le monde devait arriver à 8 h 30, sympa pour ceux du début de la liste. Manque de chance, je me suis retrouvée dernière sur le listing. Je suis passée vers 12 h, 12 h 30 dans un état de nerfs pas possible (j'ai horreur d'attendre !), quasiment plus personne dans le couloir et un prof qui devait avoir les crocs (dans tous les sens du terme, non seulement il devait avoir faim mais en plus il était carrément énervé et pas aimable), je suis tombée sur "la mort du Loup", manifestement déjà à l'époque je devais aimer ces animaux et j'avais cette poésie en horreur. Lorsque l'examinateur m'a demandé quel était le ton employé, je savais pertinemment qu'il attendait le mot emphatique, mais allez savoir ce qui s'est passé dans ma tête j'ai dû penser soit qu'il n'allait pas comprendre le mot (???!!), soit qu'il allait juger que je me faisais mousser à le dire, bref, je suis restée bec clos. Résultat des courses un 6. Heureusement pour l'écrit j'ai eu droit au poème de Baudelaire "A une passante" que nous avions étudié en cours et là un 15, ouf. Le plus beau dans l'affaire c'est que j'ai presque eu l'impression de tricher ! Faut y être bête quand même !

    Et enfin, j'ai trouvé un bac plus actuel : le bac de ma tondeuse à gazon ! J'ai profité d'une éclaircie ce matin pour ratiboiser les pissenlits ! La chose vide et pleine pous vous prouver que je ne raconte pas de vannes !

     

    http://i42.servimg.com/u/f42/09/02/08/06/p1400310.jpg

     

    http://i42.servimg.com/u/f42/09/02/08/06/p1400311.jpg


    20 commentaires
  • Bac

    C'était un vrai casse-tête cette semaine. Merci Sherry !

    Bon, pas de bac sur l'eau en ce qui me concerne. Juste une petite anecdote de ma tendre jeunesse. Nous étions en vacances je ne sais plus trop où, mais il y avait un bac pas loin. A l'époque j'avais deux doudous : Minette et Minet (je les ai toujours d'ailleurs ). Je me racontais des histoires (je ne m'en souviens plus, c'est ma grand-mère qui me l'a raconté). C'est ainsi que Minette et Minet prenaient le bac pour aller au Bal des chatounets (j'étais déjà ailurophile grave !). Bon d'accord, ils ne ressemblent pas du tout à des chats, mais moi c'est toujours comme ça que je les ai considérés (Minette a été la plus aimée !).

    http://i42.servimg.com/u/f42/09/02/08/06/minet_10.jpg

    Ensuite, deuxième possibilité : le BAC. En ce qui me concerne je me souviens encore avec un frisson d'horreur du bac de français. Je ne sais pas si c'est encore le cas, mais à mon époque (ben oui !) pour l'oral tout le monde devait arriver à 8 h 30, sympa pour ceux du début de la liste. Manque de chance, je me suis retrouvée dernière sur le listing. Je suis passée vers 12 h, 12 h 30 dans un état de nerfs pas possible (j'ai horreur d'attendre !), quasiment plus personne dans le couloir et un prof qui devait avoir les crocs (dans tous les sens du terme, non seulement il devait avoir faim mais en plus il était carrément énervé et pas aimable), je suis tombée sur "la mort du Loup", manifestement déjà à l'époque je devais aimer ces animaux et j'avais cette poésie en horreur. Lorsque l'examinateur m'a demandé quel était le ton employé, je savais pertinemment qu'il attendait le mot emphatique, mais allez savoir ce qui s'est passé dans ma tête j'ai dû penser soit qu'il n'allait pas comprendre le mot (???!!), soit qu'il allait juger que je me faisais mousser à le dire, bref, je suis restée bec clos. Résultat des courses un 6. Heureusement pour l'écrit j'ai eu droit au poème de Baudelaire "A une passante" que nous avions étudié en cours et là un 15, ouf. Le plus beau dans l'affaire c'est que j'ai presque eu l'impression de tricher ! Faut y être bête quand même !

    Et enfin, j'ai trouvé un bac plus actuel : le bac de ma tondeuse à gazon ! J'ai profité d'une éclaircie ce matin pour ratiboiser les pissenlits ! La chose vide et pleine pous vous prouver que je ne raconte pas de vannes !

     

    http://i42.servimg.com/u/f42/09/02/08/06/p1400310.jpg

     

    http://i42.servimg.com/u/f42/09/02/08/06/p1400311.jpg


    20 commentaires
  • Le projet 52 de Vivre la photo pour cette semaine est "Ecriture" donc d'abord les hors-concours parce que photographiés il y a déjà quelques temps et déjà parus.

     

    L'écriture de ce cher Bonaparte

    http://i42.servimg.com/u/f42/09/02/08/06/20111012.jpg

     

    Ce texte lu à la loupe (m'en a fallu du temps pour le décrypter !)

     

    http://i42.servimg.com/u/f42/09/02/08/06/20111111.jpg

    http://i42.servimg.com/u/f42/09/02/08/06/20111112.jpg

     

    Ma pomme, la main droite crispée sur un stylo qui aurait dû être dans la gauche (le photographe au placard !!!) et forcément vous vous doutez bien que ce n'est pas une photo d'hier (ni même d'avant-hier) !

     

    Rentr-e.jpg

     

    Les mains de mes amis de l'atelier d'écriture (déjà parues pour le thème 3) suivies du petit tableau que j'avais réalisé pour illustrer le nom de notre association "Jetons l'encre"


    3

     

    P9150491.jpg

    Bon maintenant passons aux choses sérieuses.

    1

    http://i42.servimg.com/u/f42/09/02/08/06/evan110.jpg

     

    2

    http://i42.servimg.com/u/f42/09/02/08/06/20120610.jpg

     

    3

    http://i42.servimg.com/u/f42/09/02/08/06/20120611.jpg

     

    4

    http://i42.servimg.com/u/f42/09/02/08/06/20120612.jpg

     

    Pour les curieux les mots sous mon stylo plume (2) sont extraits du livre "Les Vergers du Ciel" de Christian Charrière "Et peut-être la beauté était-elle précisément liée à ce qui se désagrège et se consume. Peut-être montait-elle comme une vapeur de l'abîme nocturne où survit ce qui a vécu. Peut-être était-elle compagne de la nuit, soeur lumineuse de la mort".

     


    22 commentaires
  • Le projet 52 de Vivre la photo pour cette semaine est "Ecriture" donc d'abord les hors-concours parce que photographiés il y a déjà quelques temps et déjà parus.

     

    L'écriture de ce cher Bonaparte

    http://i42.servimg.com/u/f42/09/02/08/06/20111012.jpg

     

    Ce texte lu à la loupe (m'en a fallu du temps pour le décrypter !)

     

    http://i42.servimg.com/u/f42/09/02/08/06/20111111.jpg

    http://i42.servimg.com/u/f42/09/02/08/06/20111112.jpg

     

    Ma pomme, la main droite crispée sur un stylo qui aurait dû être dans la gauche (le photographe au placard !!!) et forcément vous vous doutez bien que ce n'est pas une photo d'hier (ni même d'avant-hier) !

     

    Rentr-e.jpg

     

    Les mains de mes amis de l'atelier d'écriture (déjà parues pour le thème 3) suivies du petit tableau que j'avais réalisé pour illustrer le nom de notre association "Jetons l'encre"


    3

     

    P9150491.jpg

    Bon maintenant passons aux choses sérieuses.

    1

    http://i42.servimg.com/u/f42/09/02/08/06/evan110.jpg

     

    2

    http://i42.servimg.com/u/f42/09/02/08/06/20120610.jpg

     

    3

    http://i42.servimg.com/u/f42/09/02/08/06/20120611.jpg

     

    4

    http://i42.servimg.com/u/f42/09/02/08/06/20120612.jpg

     

    Pour les curieux les mots sous mon stylo plume (2) sont extraits du livre "Les Vergers du Ciel" de Christian Charrière "Et peut-être la beauté était-elle précisément liée à ce qui se désagrège et se consume. Peut-être montait-elle comme une vapeur de l'abîme nocturne où survit ce qui a vécu. Peut-être était-elle compagne de la nuit, soeur lumineuse de la mort".

     


    22 commentaires
  • http://static.decitre.fr/media/catalog/product/cache/1/image/9df78eab33525d08d6e5fb8d27136e95/9/7/8/2/2/5/8/0/9782258088887FS.gifComme ton ombre – Elisabeth Haynes

    Résumé Decitre : Imaginez qu'avant de pouvoir rentrer chez vous, vous soyez obligé de faire le tour du bâtiment afin de vérifier que tout est normal. Imaginez qu'une fois dans le hall de votre immeuble, vous deviez vous assurer six fois que la porte d'entrée est bien fermée. Un, deux, trois, quatre, cinq, six. Et que si vous êtes interrompu en plein rituel, il faille tout recommencer. Imaginez que, arrivé dans votre appartement, vous tourniez la poignée de votre porte six fois dans un sens, puis six fois dans l'autre pour vous sentir en sécurité. Que vous restiez plusieurs minutes derrière la porte, à l'affût du moindre bruit dans la cage d'escalier. Et que, tous ces contrôles effectués, vous commenciez une ronde chez vous. Fenêtres, rideaux, tiroirs, tout doit passer au crible de votre attention. Imaginez aussi que vous ne puissiez faire les courses que les jours pairs et pratiquer un sport les jours impairs, mais à condition que le ciel soit nuageux ou qu'il pleuve. Bienvenue dans l'univers paranoïaque de Cathy, une jeune Anglaise à qui la vie souriait jusqu'à ce qu'un soir elle fasse une mauvaise rencontre...

    Mon avis : Un découpage de livre intéressant, on peut suivre parallèlement la vie actuelle de Cathy en 2008 et celle de la Cathy fofolle de 2003. D'un côté on assiste à son combat exténuant et de tous les instants pour essayer de retrouver une vie normale bien aidée en cela par Stuart (un peu facile de la part de l'auteur d'en faire un psychologue, mais bon il est charmant) et de l'autre on l'accompagne dans la lente destruction que lui fait subir Lee et on comprend mieux l'émergence de ses TOC qui sont des mécanismes de défense qu’elle met peu à peu en place pour essayer de se rassurer, on assiste également à ses efforts pour échapper à l'emprise de Lee. A noter la réflexion intéressante de Cathy qui rejoint bien celle que l'on ne peut pas s'empêcher de se faire lorsque ce type de fait divers se retrouve à la une.

    "Jusqu'à récemment, je trouvais que les femmes qui se laissaient maltraiter étaient des imbéciles. Après tout, il devait y avoir un moment où on se rendait compte que ça dérapait et où on se mettait à avoir peur de son partenaire. Et là, il fallait rompre, se tailler. Pourquoi rester ? Les femmes que j'avais vu ou dont j'avais lu les interviews dans des magazines expliquaient que «ce n'était pas aussi simple», et moi je me disais que si, ça l'était. A présent, je les comprenais"

    Eh puis, brutalement, les deux histoires se rejoignent, que va faire Cathy confrontée au retour de son bourreau, se laisser aller ou lutter ? Une plongée glaçante dans l'univers des harceleurs, des violences psychiques puis physiques et dans l'enfer d'une vie dominée par les TOC. Un livre vite dévoré grâce notamment aux allers-retours passé/présent et au fait que l'histoire est racontée par Cathy elle-même, mais une question reste posée échappe-t-on vraiment à une telle expérience ? Précision intéressante la Cathy de 2003 n'est pas ce que l'on pourrait appeler une "pauvre fille", non, elle a des amis, un bon travail, un domicile, une vie bien remplie, et malgré un comportement "à risques" (Cathy est une sacrée fêtarde) elle n'est en rien une proie facile, mais voilà le danger surgit de là où elle ne l'attendait pas.

     

     

     


    16 commentaires