• Retournons dans la nature insolite pour Sherry avec des arbres qui se gondolent


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    Des feuilles qui ont le tournis

     

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    et de la mousse qui pique un fard !

     

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  • Retournons dans la nature insolite pour Sherry avec des arbres qui se gondolent


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    Des feuilles qui ont le tournis

     

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    et de la mousse qui pique un fard !

     

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  • Le hasard fait bien les choses. Voilà quelques citations extraites d'un livre que je viens de cataloguer. Bien qu'ayant 155 ans (et parlant d'un autre type de haine religieuse) reconnaissez qu'elles collent de très près à l'actualité !

    "La liberté de conscience est certainement la plus nécessaire de nos libertés ; elle est la condition et la source de toutes les autres. C'est comme créatures pensantes que nous portons la responsabilité de notre avenir ; et quand on étouffe la force de la pensée ou qu'on en contrarie le développement, on nous ôte du même coup le droit et les moyens de disposer de notre volonté. La question de la liberté de conscience sera donc toujours une question vitale pour toutes les sociétés, et son importance en morale et en politique ne fera que s'accroître avec les progrès de la civilisation". (je crois qu'il y a comme un léger décalage actuellement)

    "En un mot, tant que la tolérance ne sera pas le premier dogme de toute religion, la religion divisera les hommes. Elle les réunira, au contraire, par le lien le plus doux et le plus fort, quand la liberté de conscience sera universellement comprise, et universellement professée". (il est encore long, très long, le chemin qui mène jusque là)

    "Je me suis toujours efforcé de respecter toutes les convictions sincères en demandant le même respect pour les miennes. Dans ce moment, où les haines religieuses tendent à renaître, il n'y a que l'impartialité qui soit vraiment courageuse". (n'est ce pas la base de tout, le respect ?)

    Extraits du livre "La liberté de conscience" écrit en 1857 (Second Empire) par Jules Simon : philosophe, professeur, homme politique (Ministre de l'Education puis de l'Intérieur), sénateur, membre de l'Académie Française, Président d'une Association d'aide aux aveugles et écrivain à ses moments perdus ! Certains pourraient s'inspirer un peu de lui !

     

     


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  • Le hasard fait bien les choses. Voilà quelques citations extraites d'un livre que je viens de cataloguer. Bien qu'ayant 155 ans (et parlant d'un autre type de haine religieuse) reconnaissez qu'elles collent de très près à l'actualité !

    "La liberté de conscience est certainement la plus nécessaire de nos libertés ; elle est la condition et la source de toutes les autres. C'est comme créatures pensantes que nous portons la responsabilité de notre avenir ; et quand on étouffe la force de la pensée ou qu'on en contrarie le développement, on nous ôte du même coup le droit et les moyens de disposer de notre volonté. La question de la liberté de conscience sera donc toujours une question vitale pour toutes les sociétés, et son importance en morale et en politique ne fera que s'accroître avec les progrès de la civilisation". (je crois qu'il y a comme un léger décalage actuellement)

    "En un mot, tant que la tolérance ne sera pas le premier dogme de toute religion, la religion divisera les hommes. Elle les réunira, au contraire, par le lien le plus doux et le plus fort, quand la liberté de conscience sera universellement comprise, et universellement professée". (il est encore long, très long, le chemin qui mène jusque là)

    "Je me suis toujours efforcé de respecter toutes les convictions sincères en demandant le même respect pour les miennes. Dans ce moment, où les haines religieuses tendent à renaître, il n'y a que l'impartialité qui soit vraiment courageuse". (n'est ce pas la base de tout, le respect ?)

    Extraits du livre "La liberté de conscience" écrit en 1857 (Second Empire) par Jules Simon : philosophe, professeur, homme politique (Ministre de l'Education puis de l'Intérieur), sénateur, membre de l'Académie Française, Président d'une Association d'aide aux aveugles et écrivain à ses moments perdus ! Certains pourraient s'inspirer un peu de lui !

     

     


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  • C'est l'invité de la semaine dans la Cour de Récré de Jill Bill.

    Martial est arrivé depuis peu à Bigorbourg. Pour être plus précise, il a rejoint l'école de Mademoiselle Agathe et pour être encore plus précise, le coin à jouets où Prosper le ballon vient de l'accueillir.

    Comme son prénom l'indique, Martial est, eh bien martial ! C'est un charmant petit soldat de plomb débarqué on ne sait trop d'où.

    Mademoiselle Agathe n'aime pas trop les jouets de "guerre", mais Martial est craquant avec son bel uniforme rouge et son plumet au képi, en plus, bizarrement il ne porte ni fusil, ni épée alors, ma foi, il paraît bien inoffensif.

    Martial a bien papoté avec Prosper et il a compris qu'à Bigorbourg chacun a une tâche bien précise à remplir et parfois fort exotique.

    Il n'a plus qu'à trouver une voie démilitarisée !

    Et il la creuse sa petite tête de plomb, le pauvre. Il la creuse, mais il ne trouve rien.  

    Le voilà bien désolé, Martial, de ne pas pouvoir apporter sa contribution à la vie de Bigorbourg.

    Prosper fait ce qu'il peut pour lui remonter le moral, mais malheureusement il ne voit pas trop quoi proposer comme travail à ce tout petit bonhomme.

    Du coup, Martial se fait de plus en plus petit dans son coin, n'osant plus montrer le bout de son plumet.

    Jusqu'au jour où il entend Mademoiselle Agathe tancer sévèrement les mascottes de l'école, Chapimou le chat et Raoul le rat. Ceux-ci pris d'un quart d'heure de folie particulièrement remuant sont en train de disperser dans toute la salle de jeux, les perles, les billes et tous les objets ronds et roulants sur lesquels ils peuvent mettre la patte.

    Une fois les trublions expulsés manu militari (Mademoiselle Agathe n'est pas une militariste, mais elle sait faire preuve d'autorité lorsqu'il le faut, non mais !) et priés de ne réapparaître qu'une fois calmés, tout le monde se met à quatre pattes pour récupérer le plus possible de ces sacrés petits objets qui filent entre les mains pour se cacher n'importe où, au grand dam des élèves qui ne trouvent plus assez de perles pour terminer un collier, de billes pour jouer ou de boules de cotillons pour coller sur un beau dessin.

    Le soir, ce sont donc de jeunes élèves boudeurs qui rentrent à la maison, terriblement frustrés de ne pas avoir pu terminer les projets en cours.

    Une fois les enfants partis, Mademoiselle Agathe continue un moment à chercher les évadés, mais ses bras ne sont pas assez longs et ses mains assez fines pour se glisser sous les meubles ou explorer tous les coins et recoins. Fatiguée, elle finit par déclarer forfait et rentre chez elle en espérant que le lendemain matin ses élèves seront prêts à se lancer dans d'autres activités.

    Dans son coin, Martial a assisté à toute la scène et il est fort triste pour les enfants et l'institutrice.

    Quand tout à coup, l'idée jaillit ! Ca y est il a trouvé quel est son rôle à Bigorbourg !

    Le lendemain matin, les élèves et Mademoiselle Agathe sont tout étonnés de trouver bien rangés par espèchttp://fr.empirecostume.com/images/boutique/L/11378.jpges, par couleur, par taille, tous les échappés de la veille.

    Mais habitués aux surprises que Bigorbourg réserve régulièrement à ses habitants, ils ont tôt fait de se faire à la situation et reprennent les activités abandonnées à regret la veille.

    De son côté, Prosper félicite chaleureusement un Martial bien poussiéreux et éreinté d'avoir rampé sous les meubles toute la nuit pour ramener les fuyards. Poussiéreux et éreinté, mais ravi du travail accompli. Après tout un militaire, ça s'y connaît en parcours du combattant et en organisation.

    Et depuis, plus personne à l'école ne pleure lorsqu'un petit objet disparait, on sait bien que le lendemain il sera à nouveau fidèle au poste.


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