• http://i32.servimg.com/u/f32/09/02/08/06/oiseau14.png

    Prêts pour la minute de la mauvaise  bonne foi ?

    Le savez-vous ? Le code de la route évolue ! Donc je vous en fais part pour le cas où vous n'auriez pas remarqué.

    Le clignotant : Cet instrument (mon oncle qui fut un temps inspecteur d'auto-école faisait aimablement remarquer aux aspirants conducteurs que "ce n'était pas un gadget", inutile de vous dire que le taux de réussite avec lui était assez bas) est en réalité :

    Soit un aide mémoire pour le conducteur qui le met juste au moment de tourner parce qu'il vient de se souvenir que c'est par là qu'il devait passer, manifestement le fait de le mettre doit le conforter dans sa prise de décision, celui qui connait son itinéraire ne juge pas nécessaire d'en informer la personne qui suit elle doit savoir où il va, CQFD. Et puis, hein, si l'étourdi de derrière vous rentre dedans, ce sera de sa faute, il n'avait qu'à être plus attentif à vos pensées (il serait bon que les constructeurs automobile intègre une boule de cristal au tableau de bord, ça peut servir)

    Soit un laisser-passer. Je m'explique, je suis un conducteur pressé, je juge inutile pour aller à gauche de me mettre dans la file de gauche comme les autres moutons de Panurge bien éduqués, je me mets donc sur la ligne de droite et je remonte tout le monde, arrivé au bout de cette ligne, voulant aller à gauche, je mets mon clignotant et je coupe le nez au gugusse qui était sagement à sa place et qui poireautait depuis 10 minutes. Si cet abruti insiste pour passer quand même et me refuse la préséance, je klaxonne, c'est vrai quoi, j'ai mis mon clignotant, donc j'ai raison, re CQFD.  (Merci aux constructeurs de prévoir pour leurs futurs modèles une pince pour attraper et renvoyer le malotru en bout de file)

    Les warnings : En principe utilisés pour prévenir lorsqu'on est en panne, éventuellement lorsqu'on est le dernier d'une file pour prévenir du ralentissement.

    Nouvelles utilisations que je vous prie de noter sur vos tablettes pour les utiliser si besoin en était.

    Je vais acheter mon paquet de clopes ou mon journal,  ne pouvant entrer en voiture dans le magasin et refusant d'user mes chaussures pour faire 20 mètres à pied, je me gare devant une sortie de garage, je mets mes warnings, l'andouille qui veut sortir de chez lui pour aller travailler, doit comprendre que je n'en ai que pour 5 minutes (bon ¼ d'heure si je bois un petit noir ou un grand rouge) et il peut patienter. Si je suis garé sur le passage piéton ou sur le trottoir, le piéton est prié de ne pas rayer ma voiture ! (J'avoue, j'ai pu me laisser aller à un geste peu aimable de ce genre, surtout lorsque j'avais mon fils dans sa poussette et que je devais descendre sur la chaussée et serrer les fesses parce que les voitures qui arrivaient n'appréciaient pas de me trouver au milieu de leur route !)

    Pour les mêmes raisons, je me gare sur une place handicapé, même raisonnement, celui qui a deux roues en plus des 4 réglementaires pour une voiture, n'a pas à être égoïste et peut partager sa place (pour ce qui est de partager son handicap, on verra quand je me serai emplafonné un platane et qu'à mon tour je serai sur deux roues, là bien sûr j'appellerai la fourrière pour faire éjecter l'incivil, non mais !)

    Dans une rue à une seule voie (sinon ce ne serait pas drôle), j'ai un colis à déposer ou à prendre, (reprendre la partie ci-dessus allant de "Ne pouvant" à "à pied"). Je mets mes warnings, je descends de ma voiture et je vaque à mes occupations, laissant les autres usagers derrière klaxonner, bah après tout si ça les amuse de déranger les autres en faisant du bruit ! S'ils râlent un peu trop, un doigt d'honneur est parfaitement justifié. (A nouveau merci aux constructeurs automobiles de copier la voiture de James Bond et d'incorporer au pare-choc un bazooka !)

    Concernant les deux derniers cas de figure je les ai constatés de visu hier et avant-hier, ce qui motive mon léger coup de gueule !


    27 commentaires
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    Prêts pour la minute de la mauvaise  bonne foi ?

    Le savez-vous ? Le code de la route évolue ! Donc je vous en fais part pour le cas où vous n'auriez pas remarqué.

    Le clignotant : Cet instrument (mon oncle qui fut un temps inspecteur d'auto-école faisait aimablement remarquer aux aspirants conducteurs que "ce n'était pas un gadget", inutile de vous dire que le taux de réussite avec lui était assez bas) est en réalité :

    Soit un aide mémoire pour le conducteur qui le met juste au moment de tourner parce qu'il vient de se souvenir que c'est par là qu'il devait passer, manifestement le fait de le mettre doit le conforter dans sa prise de décision, celui qui connait son itinéraire ne juge pas nécessaire d'en informer la personne qui suit elle doit savoir où il va, CQFD. Et puis, hein, si l'étourdi de derrière vous rentre dedans, ce sera de sa faute, il n'avait qu'à être plus attentif à vos pensées (il serait bon que les constructeurs automobile intègre une boule de cristal au tableau de bord, ça peut servir)

    Soit un laisser-passer. Je m'explique, je suis un conducteur pressé, je juge inutile pour aller à gauche de me mettre dans la file de gauche comme les autres moutons de Panurge bien éduqués, je me mets donc sur la ligne de droite et je remonte tout le monde, arrivé au bout de cette ligne, voulant aller à gauche, je mets mon clignotant et je coupe le nez au gugusse qui était sagement à sa place et qui poireautait depuis 10 minutes. Si cet abruti insiste pour passer quand même et me refuse la préséance, je klaxonne, c'est vrai quoi, j'ai mis mon clignotant, donc j'ai raison, re CQFD.  (Merci aux constructeurs de prévoir pour leurs futurs modèles une pince pour attraper et renvoyer le malotru en bout de file)

    Les warnings : En principe utilisés pour prévenir lorsqu'on est en panne, éventuellement lorsqu'on est le dernier d'une file pour prévenir du ralentissement.

    Nouvelles utilisations que je vous prie de noter sur vos tablettes pour les utiliser si besoin en était.

    Je vais acheter mon paquet de clopes ou mon journal,  ne pouvant entrer en voiture dans le magasin et refusant d'user mes chaussures pour faire 20 mètres à pied, je me gare devant une sortie de garage, je mets mes warnings, l'andouille qui veut sortir de chez lui pour aller travailler, doit comprendre que je n'en ai que pour 5 minutes (bon ¼ d'heure si je bois un petit noir ou un grand rouge) et il peut patienter. Si je suis garé sur le passage piéton ou sur le trottoir, le piéton est prié de ne pas rayer ma voiture ! (J'avoue, j'ai pu me laisser aller à un geste peu aimable de ce genre, surtout lorsque j'avais mon fils dans sa poussette et que je devais descendre sur la chaussée et serrer les fesses parce que les voitures qui arrivaient n'appréciaient pas de me trouver au milieu de leur route !)

    Pour les mêmes raisons, je me gare sur une place handicapé, même raisonnement, celui qui a deux roues en plus des 4 réglementaires pour une voiture, n'a pas à être égoïste et peut partager sa place (pour ce qui est de partager son handicap, on verra quand je me serai emplafonné un platane et qu'à mon tour je serai sur deux roues, là bien sûr j'appellerai la fourrière pour faire éjecter l'incivil, non mais !)

    Dans une rue à une seule voie (sinon ce ne serait pas drôle), j'ai un colis à déposer ou à prendre, (reprendre la partie ci-dessus allant de "Ne pouvant" à "à pied"). Je mets mes warnings, je descends de ma voiture et je vaque à mes occupations, laissant les autres usagers derrière klaxonner, bah après tout si ça les amuse de déranger les autres en faisant du bruit ! S'ils râlent un peu trop, un doigt d'honneur est parfaitement justifié. (A nouveau merci aux constructeurs automobiles de copier la voiture de James Bond et d'incorporer au pare-choc un bazooka !)

    Concernant les deux derniers cas de figure je les ai constatés de visu hier et avant-hier, ce qui motive mon léger coup de gueule !


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  • Bien, pour continuer sur ma lancée de mardi, voilà particulièrement intéressants aussi, des extraits de l'attestation d'entretien que m'a remis mon chauffagiste préféré qui pestait de devoir mettre autant de temps à remplir la paperasserie qu'à nettoyer ma chaudière, j'exagère à peine (oui, bêtement, sans qu'on me le dise ou qu'on me l'impose par un texte de loi, non seulement je fais vérifier ma chaudière une fois par an, mais EN PLUS, oui c'est du vice je sais, je fais ramoner la cheminée !).

    Vous allez voir, après lecture vous vous demandez si vous êtes un sur ou un sous-doué ! En ce qui me concerne le bilan est très mitigé !

    1 - Veillez à ne pas surchauffer le local où est installée la chaudière. (oui on s'en fiche un peu que la chaudière ait froid, ah vous pensez que c'est pour un autre motif ?)

    2 - Réglez la température minimale dont vous avez besoin (encore moins, encore moins, j'aime avoir froid, bienvenue chez MartineMaso ! Ou alors un doute m'assaille, ça veut dire autre chose, mais quoi ?)

    3 - Veillez à baisser le thermostat ou arrêtez votre chauffage lorsque vous aérez longuement votre foyer (bon là j'avoue, si je n'ouvre que quelques minutes je n'arrête pas forcément mon chauffage, mais sinon, je n'ai pas trop l'habitude d'envoyer les euros voltiger dans la nature)

    4 - Ne puisez de l'eau chaude que le temps nécessaire (nooooon, pitié laissez-moi payer du gaz et de l'eau pour rien, c'est trop booon !!!)

    5 - Favorisez plusieurs puisages courts plutôt qu'un long (euh, définition de puisage : action de puiser, certes, certes, mais encore ? Pourquoi faut-il qu'ils soient courts plutôt que longs –on évite les allusions salaces du style plus c'est long, plus c'est bon, merci, parce que ça ne m'explique pas grand-chose, voyez ?- Et d'ailleurs intrinsèquement parlant, qu'est ce qu'un puisage ? Mis à part l'action de puiser, merci pour cette remarque éclairée)

    6 - Ne bouchez pas les ventilations (ben quoi si j'aime me shooter au monoxyde de carbone ? Ceci dit, j'ai eu la visite d'un conseiller GDF qui m'a précisé que du moment que les fenêtres étaient munies d'une aération comme les miennes, celles percées dans les murs étaient superfétatoires –vous avez noté, déjà deux mots un peu ardus, le conseiller a bêtement utilisé le mot inutile, pfff aucune créativité-)

    7 - Ne mettez pas de cache, meubles, rideaux,... devant les radiateurs (et si mes radiateurs sont pudiques et n'ont pas envie de se montrer à n'importe qui, hein ? Un peu d'intimité que diable !)

    8 - Ouvrez les robinets en périodes d'été (euh de quels robinets parle-t-on siou plait ?)

    Et pour améliorer votre installation, vous pouvez

    1 - Faire régulièrement désembouer votre installation (note pour moi-même, penser à passer mon CAP de plombier-chauffagiste. Juste un petit détail, je m'étais renseignée concernant ma chaudière précédente, en gros, il s'agissait de faire passer un produit corrosif dans les tuyaux pour les nettoyer aux risques et périls de l'installation si elle était un peu fragile quelque part, mais bon à vous de voir)

    2 - Changez vos convecteurs monotubes par des panneaux basse température (convecteur mot politiquement correct je suppose pour désigner les radiateurs -z'en ont marre les pauvres d'un nom aussi trivial, ça nuit à leur image de marque- En revanche à quoi peut bien ressembler un panneau basse température et le monotube c'est comme un monorail ?)

    3 - Programmez le bouclage sanitaire (alors là nous accédons à la quatrième dimension, inconnue du vulgum pecus –eh hop j'en rajoute-)

    4 - Améliorez la performance de votre eau chaude sanitaire (en faisant quoi ? Allumer un feu sous le ballon d'eau chaude ?)http://lamite.unblog.fr/files/2007/10/chaudiere.gif

    5 - Remplacez vos émetteurs de chaleur (serait-ce un autre mot politiquement correct ou le nom scientifique du radiateur, je m'interroge ?)

    Juste histoire de vous mettre à l'aise, mon chauffagiste est lui aussi resté un peu perplexe lorsque je lui ai lu ces morceaux choisis. Et il est dans le métier depuis déjà un bon moment ! Faut croire que les plombiers ont des équivalents d'Enarques pour rédiger le texte de leurs formulaires !


    37 commentaires
  • Bien, pour continuer sur ma lancée de mardi, voilà particulièrement intéressants aussi, des extraits de l'attestation d'entretien que m'a remis mon chauffagiste préféré qui pestait de devoir mettre autant de temps à remplir la paperasserie qu'à nettoyer ma chaudière, j'exagère à peine (oui, bêtement, sans qu'on me le dise ou qu'on me l'impose par un texte de loi, non seulement je fais vérifier ma chaudière une fois par an, mais EN PLUS, oui c'est du vice je sais, je fais ramoner la cheminée !).

    Vous allez voir, après lecture vous vous demandez si vous êtes un sur ou un sous-doué ! En ce qui me concerne le bilan est très mitigé !

    1 - Veillez à ne pas surchauffer le local où est installée la chaudière. (oui on s'en fiche un peu que la chaudière ait froid, ah vous pensez que c'est pour un autre motif ?)

    2 - Réglez la température minimale dont vous avez besoin (encore moins, encore moins, j'aime avoir froid, bienvenue chez MartineMaso ! Ou alors un doute m'assaille, ça veut dire autre chose, mais quoi ?)

    3 - Veillez à baisser le thermostat ou arrêtez votre chauffage lorsque vous aérez longuement votre foyer (bon là j'avoue, si je n'ouvre que quelques minutes je n'arrête pas forcément mon chauffage, mais sinon, je n'ai pas trop l'habitude d'envoyer les euros voltiger dans la nature)

    4 - Ne puisez de l'eau chaude que le temps nécessaire (nooooon, pitié laissez-moi payer du gaz et de l'eau pour rien, c'est trop booon !!!)

    5 - Favorisez plusieurs puisages courts plutôt qu'un long (euh, définition de puisage : action de puiser, certes, certes, mais encore ? Pourquoi faut-il qu'ils soient courts plutôt que longs –on évite les allusions salaces du style plus c'est long, plus c'est bon, merci, parce que ça ne m'explique pas grand-chose, voyez ?- Et d'ailleurs intrinsèquement parlant, qu'est ce qu'un puisage ? Mis à part l'action de puiser, merci pour cette remarque éclairée)

    6 - Ne bouchez pas les ventilations (ben quoi si j'aime me shooter au monoxyde de carbone ? Ceci dit, j'ai eu la visite d'un conseiller GDF qui m'a précisé que du moment que les fenêtres étaient munies d'une aération comme les miennes, celles percées dans les murs étaient superfétatoires –vous avez noté, déjà deux mots un peu ardus, le conseiller a bêtement utilisé le mot inutile, pfff aucune créativité-)

    7 - Ne mettez pas de cache, meubles, rideaux,... devant les radiateurs (et si mes radiateurs sont pudiques et n'ont pas envie de se montrer à n'importe qui, hein ? Un peu d'intimité que diable !)

    8 - Ouvrez les robinets en périodes d'été (euh de quels robinets parle-t-on siou plait ?)

    Et pour améliorer votre installation, vous pouvez

    1 - Faire régulièrement désembouer votre installation (note pour moi-même, penser à passer mon CAP de plombier-chauffagiste. Juste un petit détail, je m'étais renseignée concernant ma chaudière précédente, en gros, il s'agissait de faire passer un produit corrosif dans les tuyaux pour les nettoyer aux risques et périls de l'installation si elle était un peu fragile quelque part, mais bon à vous de voir)

    2 - Changez vos convecteurs monotubes par des panneaux basse température (convecteur mot politiquement correct je suppose pour désigner les radiateurs -z'en ont marre les pauvres d'un nom aussi trivial, ça nuit à leur image de marque- En revanche à quoi peut bien ressembler un panneau basse température et le monotube c'est comme un monorail ?)

    3 - Programmez le bouclage sanitaire (alors là nous accédons à la quatrième dimension, inconnue du vulgum pecus –eh hop j'en rajoute-)

    4 - Améliorez la performance de votre eau chaude sanitaire (en faisant quoi ? Allumer un feu sous le ballon d'eau chaude ?)http://lamite.unblog.fr/files/2007/10/chaudiere.gif

    5 - Remplacez vos émetteurs de chaleur (serait-ce un autre mot politiquement correct ou le nom scientifique du radiateur, je m'interroge ?)

    Juste histoire de vous mettre à l'aise, mon chauffagiste est lui aussi resté un peu perplexe lorsque je lui ai lu ces morceaux choisis. Et il est dans le métier depuis déjà un bon moment ! Faut croire que les plombiers ont des équivalents d'Enarques pour rédiger le texte de leurs formulaires !


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  • Jill Bill ne nous a pas loupés cette semaine avec son prénom pour sa Cour de Récré !

     

    Bien, alors lançons-nous !

    Je crois bien qu'aujourd'hui mon histoire va commencer par être un peu triste, ce n'est pas moi qui décide vous le savez bien, ce sont mes doigts et mon clavier qui se mettent au service de Bigorbourg.

    Habitaient dans notre petit bourg il y a longtemps deux frères, des jumeaux. L'un s'appelait Marcel et l'autre André.

    Comme beaucoup de jumeaux, ils faisaient rigoureusement tout de la même façon, sauf écrire, l'un était gaucher, l'autre droitier (il semblerait que ce soit le cas de 20 % d'entre eux, dits jumeaux en miroir). C'était d'ailleurs le seul moyen qu'avaient leurs proches pour les différencier, enfin, c'est ce qu'ils pensaient parce que ces deux coquins finirent par trouver le coup pour devenir ambidextres.

    Inutile de dire qu'ils en profitèrent largement pour faire tourner leur monde en bourrique.

    Il finit par arriver quelque chose de fort surprenant. Un beau jour, ils ne surent plus qui était Marcel et qui était André ! Bref, c'était encore pire qu'avec des frères siamois, parce que les siamois, celui qui est à gauche y reste, même chose pour celui qui est à droite, impossible de les confondre !

    Lorsqu'on appelait l'un ou l'autre, les deux répondaient. Ce qui n'était pas sans poser de menus problèmes. A l'école, l'instituteur ne savait pas qui il notait.

    Lorsqu'ils allèrent au régiment (à l'époque ça existait encore), ils faisaient les corvées de pluches ensemble, l'adjudant après les avoir envoyés plusieurs fois "au trou" avait préféré ne pas insister, ce qui était plus prudent pour sa santé.

    Ils choisirent le métier de bûcheron, très pratique reconnaissez-le, chacun à un bout de la scie !

    En revanche, ils ne purent trouver chaussure à leur pied, les jeunes filles finissant par ne plus savoir de qui elles étaient amoureuses. Peut-être que s'ils étaient tombés sur des jumelles, ce problème aurait-il été réglé, mais internet et ses sites de rencontres n'existait pas encore non plus.

    Hélas, un jour, quelque chose grippa dans cette belle mécanique. L'un des jumeaux mourut, laissant l'autre coupé en deux.

    Tout Bigorbourg se serra autour du survivant, essayant de le détourner de son immense peine ! Hélas, il se laissait dépérir et le village commença à craindre le pire.

    Mais, rassurez-vous, nous sommes à Bigorbourg et il y traîne toujours un petit grain de folie et de magie.

    Un matin, le Ju sans son Meau se rendit auprès d'Irénée le grand chêne roi de la forêt. Désespéré, il s'allongea sous son feuillage, espérant que peut-être la mort viendrait le cueillir pendant son sommeil.

    Mais Irénée ne l'entendait pas de cette oreille (petite plaisanterie stupide pour alléger l'atmosphère, ce chêne n'était pas dur de la feuille, je sais, je sais, c'est pas terrible) et comme les jumeaux, tout bûcheron qu'ils aient été, avaient toujours su respecter les arbres, s'excusant de devoir prendre une vie et la remplaçant par de jeunes pousses, il décida de lui faire un cadeau.

    Au réveil, lorsqu’il se leva il se sentit bien, très bien même. C’était très surprenant, lui qui traînait comme une âme en peine depuis le départ de son double.

    Qu’avait bien pu faire Irénée ?

    Notre jumeau esseulé compris bientôt lorsqu’il vit son ombre le saluer, une ombre toute petite comme celle d’un enfant, une ombre qui avait peut-être bien des ailes, une ombre qui l’enveloppait d’amour fraternel, qui lui parlait à l’oreille, lui répondait lorsqu’il parlait tout seul. Une ombre qui parfois ne marchait pas devant ou derrière lui, mais bel et bien à côté de lui.

    Irénée le beau chêne lui avait rendu l’amour et la complicité de son frère. Notre jumeau devenu philosophe pu ainsi attendre sereinement le moment de retrouver définitivement son autre moitié d’orange.

    Mais Marcande, vous interrogez-vous, quand va-t-il apparaître ? Voyons vous venez de lire son histoire ! Marc(el)And(ré), leur deux prénoms, imbriqués comme eux, ne forment-ils pas le prénom Marcande ?http://1.bp.blogspot.com/-jFotega6K84/Tfe90v9dxsI/AAAAAAAAIhI/UnZaUOs8zkI/s400/jumeaublog1289500874.jpg D’ailleurs, à Bigorbourg, ce mot est devenu un nom commun qui est utilisé lorsque deux personnes sont proches comme des jumeaux.

     

    Mon histoire est un petit hommage à mon oncle et parrain Marcel et à mon père André qui, s'ils n'étaient pas jumeaux, n'en étaient pas moins très proches. Où qu’ils soient je les embrasse très fort.


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