• Pour la Cour de Récré de Jill Bill, le prénom un brin moyenâgeux de Mahaut. Mais pas de Reine Maudite du côté de Bigorbourg.

     

    Vous avez déjà fait la connaissance de Poppon le pompier de service et de sa nouvelle amie Géorgine la dragonnette. Mais lorsque Poppon a débarqué à Bigorbourg il était accompagné par la jolie Mahaut.

    Comment se sont-ils rencontrés tous les deux ?

    Eh bien, voilà leur histoire.

    Avant de venir couler une retraite en principe paisible à Bigorbourg, Poppon était pompier professionnel, il était même responsable d’une caserne. Or, à l’approche du 14 juillet, les casernes comme vous le savez, sont en effervescence, fête nationale oblige.

    Notre chef de corps avait donc envoyé ses pious-pious, ou ses bleus si vous préférez, faire la tournée des commerces et des particuliers pour récupérer des lots pour la tombola organisée tous les ans.

    Et voilà que le sapeur Dupon venait de revenir de sa tournée, sa musette rempli d’objets hétéroclites.

    Poppon soupira, il allait encore falloir faire du tri, manifestement les braves gens du coin avaient tendance à prendre les pompiers pour un vide-grenier. En y regardant de plus près, notre ami commença à s’interroger et à s’inquiéter. Qu’est-ce que le seconde classe Dupon tenait avec tant de précaution dans son calot ?

    « J’ai un super lot, chef » commença tout réjoui le soldat du feu.

    « Et qu’est-ce que c’est ? C’est fragile semble-t-il » interrogea Poppon, et louchant sur le calot qui, oui, qui s’agitait, il ajouta « et remuant ».

    « Oui, chef, mais c’est une merveille »

    Craignant le pire, Poppon récupéra le couvre-chef et l’ouvrit avec précaution et là !

     « Oh non, Dupon, tu n’as pas fait ça, je rêve, ce n’est pas ce que je pense ? »

    « Ben quoi, chef, c’est pas un beau lot ? »

    Poppon, posa le calot sur son bureau et se frotta le front, un mal de tête commençait à pointer son nez.

    « Vous vous êtes donné le mot pour me rendre chèvre ou quoi ? Duponté m’a ramené un cochon d’inde et Dupondé une paire de canards. Mais bon sang les gars, c’est une caserne ici, pas une ménagerie ! » (**voir en fin d’article).

    « Mais chef, si je ne l’avais pas pris, la personne menaçait de le mettre à la rue »

    « Et toi, bonne pomme tu t’es laissé avoir ! »

    « Ben, chef, notre devise c’est bien sauver ou périr ? »

    « Oui niquedouille mais il y a sauver et sauver !».

    Le sapeur Dupon resta planté devant Poppon un rien boudeur et mâchouilla dans la barbe. « Ben, moi j’ai sauvé ».

    « Et si tu ne files pas d’ici vite fait tu vas périr, triple buse ! »

    Dupon n’insista pas et fila rejoindre ses quartiers, laissant Poppon et tête à tête avec son « lot ».

    « Maaa oooo » fit le lot.

    Et une minuscule boule poilue, écaille de tortue aux grands yeux dorés, sortit du calot et sur ses petites pattes de danseuse se mit à explorer son nouvel environnement, reniflant délicatement autour d’elle. Puis elle leva ses grands yeux et les plongea dans ceux de Poppon.

    « Maaa oooo » refit le lot.

    Et là, bien sûr, Poppon fit ce qu’il n’aurait pas du faire, il se mit à caresser le « lot » sous le menton, déclenchant une rafale de « ron ronn  maaaa ooooo » Poppon compris qu’il allait y avoir un lot de moins pour la tombola.

    Il attrapa le chaton, le mit sur son épaule et se mit à rire « Refait, mon pauvre vieux, tu es refait »

    « Maaa oooo » confirma Mahaut.

    C’est ainsi que la caserne de Poppon hérita d’une charmante mascotte qui pris un immense plaisir à escalader les échelles, les cordes lisses et même la perche servant aux pompiers pour rejoindre les véhicules lors des interventions. Bref, une vraie chatte de pompier.

    Mais là où elle montra tout son talent (talent qu’elle met maintenant à la disposition des bigorbourgeois velus), c’est le jour où elle embarqua, en passagère clandestine, à bord de la grande échelle qui se rendait, à la demande d’une mammy affolée, au secours d’un chat coincé dans un arbre.

    La belle Mahaut évita quelques griffures cuisantes à ses amis en guidant l’imprudent dans sa descente, miaulant avec assurance les instructions nécessaires à une descente sans risque et n’hésitant pas à monter pour montrer le chemin (***). Une fois revenus sur le plancher des vaches, Mahaut tança le casse-cou avec véhémence et force « Maaa oooo ».

    Elle a ainsi un nombre certain de sauvetages à son actif et maintenant que Poppon et elle sont à la retraite,http://www.coloriez.com/images/coloriage/sam-le-pompier/coloriage-sam-le-pompier-9561.jpg elle continue quand même à instruire la gent féline de Bigorbourg sur l’art et la manière de monter, mais surtout de descendre d’un arbre.

     

    **  Ceci est une histoire vraie, lorsque j’étais enfant et que j’habitais dans une caserne de Paris, des appelés avaient effectivement (pas la même année d’accord) ramené une cochonne d’inde borgne (Mélanie) et une minuscule chatte noire et blanche (Poussy) qui dormait dans le képi de mon père et que nous avons l’une et l’autre adoptées. Les canards quant à eux, j’ai le regret de le dire, ont fini en pâté

    *** Là non plus je n’ai presque rien inventé, notre chatte Poussy s’était comportée de cette façon un jour qu’un de ses chatons était resté coincé dans un arbre.


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  • Pour la Cour de Récré de Jill Bill, le prénom un brin moyenâgeux de Mahaut. Mais pas de Reine Maudite du côté de Bigorbourg.

     

    Vous avez déjà fait la connaissance de Poppon le pompier de service et de sa nouvelle amie Géorgine la dragonnette. Mais lorsque Poppon a débarqué à Bigorbourg il était accompagné par la jolie Mahaut.

    Comment se sont-ils rencontrés tous les deux ?

    Eh bien, voilà leur histoire.

    Avant de venir couler une retraite en principe paisible à Bigorbourg, Poppon était pompier professionnel, il était même responsable d’une caserne. Or, à l’approche du 14 juillet, les casernes comme vous le savez, sont en effervescence, fête nationale oblige.

    Notre chef de corps avait donc envoyé ses pious-pious, ou ses bleus si vous préférez, faire la tournée des commerces et des particuliers pour récupérer des lots pour la tombola organisée tous les ans.

    Et voilà que le sapeur Dupon venait de revenir de sa tournée, sa musette rempli d’objets hétéroclites.

    Poppon soupira, il allait encore falloir faire du tri, manifestement les braves gens du coin avaient tendance à prendre les pompiers pour un vide-grenier. En y regardant de plus près, notre ami commença à s’interroger et à s’inquiéter. Qu’est-ce que le seconde classe Dupon tenait avec tant de précaution dans son calot ?

    « J’ai un super lot, chef » commença tout réjoui le soldat du feu.

    « Et qu’est-ce que c’est ? C’est fragile semble-t-il » interrogea Poppon, et louchant sur le calot qui, oui, qui s’agitait, il ajouta « et remuant ».

    « Oui, chef, mais c’est une merveille »

    Craignant le pire, Poppon récupéra le couvre-chef et l’ouvrit avec précaution et là !

     « Oh non, Dupon, tu n’as pas fait ça, je rêve, ce n’est pas ce que je pense ? »

    « Ben quoi, chef, c’est pas un beau lot ? »

    Poppon, posa le calot sur son bureau et se frotta le front, un mal de tête commençait à pointer son nez.

    « Vous vous êtes donné le mot pour me rendre chèvre ou quoi ? Duponté m’a ramené un cochon d’inde et Dupondé une paire de canards. Mais bon sang les gars, c’est une caserne ici, pas une ménagerie ! » (**voir en fin d’article).

    « Mais chef, si je ne l’avais pas pris, la personne menaçait de le mettre à la rue »

    « Et toi, bonne pomme tu t’es laissé avoir ! »

    « Ben, chef, notre devise c’est bien sauver ou périr ? »

    « Oui niquedouille mais il y a sauver et sauver !».

    Le sapeur Dupon resta planté devant Poppon un rien boudeur et mâchouilla dans la barbe. « Ben, moi j’ai sauvé ».

    « Et si tu ne files pas d’ici vite fait tu vas périr, triple buse ! »

    Dupon n’insista pas et fila rejoindre ses quartiers, laissant Poppon et tête à tête avec son « lot ».

    « Maaa oooo » fit le lot.

    Et une minuscule boule poilue, écaille de tortue aux grands yeux dorés, sortit du calot et sur ses petites pattes de danseuse se mit à explorer son nouvel environnement, reniflant délicatement autour d’elle. Puis elle leva ses grands yeux et les plongea dans ceux de Poppon.

    « Maaa oooo » refit le lot.

    Et là, bien sûr, Poppon fit ce qu’il n’aurait pas du faire, il se mit à caresser le « lot » sous le menton, déclenchant une rafale de « ron ronn  maaaa ooooo » Poppon compris qu’il allait y avoir un lot de moins pour la tombola.

    Il attrapa le chaton, le mit sur son épaule et se mit à rire « Refait, mon pauvre vieux, tu es refait »

    « Maaa oooo » confirma Mahaut.

    C’est ainsi que la caserne de Poppon hérita d’une charmante mascotte qui pris un immense plaisir à escalader les échelles, les cordes lisses et même la perche servant aux pompiers pour rejoindre les véhicules lors des interventions. Bref, une vraie chatte de pompier.

    Mais là où elle montra tout son talent (talent qu’elle met maintenant à la disposition des bigorbourgeois velus), c’est le jour où elle embarqua, en passagère clandestine, à bord de la grande échelle qui se rendait, à la demande d’une mammy affolée, au secours d’un chat coincé dans un arbre.

    La belle Mahaut évita quelques griffures cuisantes à ses amis en guidant l’imprudent dans sa descente, miaulant avec assurance les instructions nécessaires à une descente sans risque et n’hésitant pas à monter pour montrer le chemin (***). Une fois revenus sur le plancher des vaches, Mahaut tança le casse-cou avec véhémence et force « Maaa oooo ».

    Elle a ainsi un nombre certain de sauvetages à son actif et maintenant que Poppon et elle sont à la retraite,http://www.coloriez.com/images/coloriage/sam-le-pompier/coloriage-sam-le-pompier-9561.jpg elle continue quand même à instruire la gent féline de Bigorbourg sur l’art et la manière de monter, mais surtout de descendre d’un arbre.

     

    **  Ceci est une histoire vraie, lorsque j’étais enfant et que j’habitais dans une caserne de Paris, des appelés avaient effectivement (pas la même année d’accord) ramené une cochonne d’inde borgne (Mélanie) et une minuscule chatte noire et blanche (Poussy) qui dormait dans le képi de mon père et que nous avons l’une et l’autre adoptées. Les canards quant à eux, j’ai le regret de le dire, ont fini en pâté

    *** Là non plus je n’ai presque rien inventé, notre chatte Poussy s’était comportée de cette façon un jour qu’un de ses chatons était resté coincé dans un arbre.


    40 commentaires
  • http://i77.servimg.com/u/f77/09/02/08/06/oiseau12.png

    Farpaitement les Zoziaux, farpaitement. Je trouve cette journée (comme beaucoup, pour ne pas dire la totalité des femmes) tout-à-fait énervante et condescendante. Que ces messieurs bien pensants commencent déjà par aligner nos payes et nos retraites sur les leurs et on en reparlera.

    Bon ceci mis à part, vous êtes-vous déjà penchés sur les pubs ? Celle-ci en particulier m'énerve tout particulièrement, regardez et devinez pourquoi !

     

     

    Bon déjà le débit de mitraillette de la jeune dame a tendance à me hérisser le poil, mais ce qui m'ébouriffe franchement c'est le discours sous-jacent de cette pub (enfin à mon humble avis, qui vaut ce qu'il vaut, et qui le vaut bien d'ailleurs).

    Nous avons donc Môssieur qui manifestement vient de se faire souffler un poste intéressant par la donzelle sur l'épaule de laquelle il pose une sale patte et qu'il félicite d'un manière parfaitement faux-cul si vous me passez l'expression (le pauvre doit se sentir castré !). Bon, ceci est une chose.

    D'autre part, la demoiselle a avalé son café trop vite et ça lui fait mal à l'estomac quoi de plus normal ?

    Alors pourquoi ai-je cette curieuse impression qu'il faut en fait décrypter le début de cette publicité de cette manière.

    Une gonzesse a dû faire jouer la promotion canapé pour souffler une place intéressante à un mec bien sous tout rapport et qui en a là où il faut. Mais cette fichue greluche vient de s'aperçevoir qu'elle avait fait l'idiotie de sa vie en acceptant le-dit poste (parce que forcément, vu que c'est une fille, ben elle a pas les c...lles pour faire face) donc, résultat, ça la travaille parce qu'elle sait bien la pauvre qu'elle sera infoutue de faire correctement le boulot (va savoir si elle n'a pas l'intention de pondre vite fait un môme) donc la culpabilité d'avoir empêché l'homme de la situation de gagner plus qu'elle (encore que si ça se trouve cette idiote a accepté la promotion à la moitié de ce qui aurait été proposé au mec) lui colle des maux d'estomac et c'est bien fait pour elle ! Et toc ! D'ailleurs, vous pouvez constater que le type se tire en vitesse sans lui proposer LE médicament qui va résoudre le problème (sale égoiste va).

    Bon, cette interprétation n'engage que moi, mais n'empêche que je trouve que lorsqu'on regarde et qu'on écoute bien, il y a un sacré paquet de pubs sexistes et pas seulement celles où des filles à poil vantent les mérites d'une bagnole (j'exagère à peine !). Tiens par exemple, les comprimés pour les douleurs : Les hommes ont mal à la tête (preuve qu'ils ont un cerveau), mais les femmes, elles, ont mal au ventre (non seulement elles enquiquinent les hommes par de soit-disantes sautes d'humeur à ces moments là en les privant de certains plaisirs en prime, mais en plus, elles ont le culot de faire croire que ça peut faire mal !!!).

    Donc, oui les Zoziaux JE RALE !!!


    22 commentaires
  • http://i77.servimg.com/u/f77/09/02/08/06/oiseau12.png

    Farpaitement les Zoziaux, farpaitement. Je trouve cette journée (comme beaucoup, pour ne pas dire la totalité des femmes) tout-à-fait énervante et condescendante. Que ces messieurs bien pensants commencent déjà par aligner nos payes et nos retraites sur les leurs et on en reparlera.

    Bon ceci mis à part, vous êtes-vous déjà penchés sur les pubs ? Celle-ci en particulier m'énerve tout particulièrement, regardez et devinez pourquoi !

     

     

    Bon déjà le débit de mitraillette de la jeune dame a tendance à me hérisser le poil, mais ce qui m'ébouriffe franchement c'est le discours sous-jacent de cette pub (enfin à mon humble avis, qui vaut ce qu'il vaut, et qui le vaut bien d'ailleurs).

    Nous avons donc Môssieur qui manifestement vient de se faire souffler un poste intéressant par la donzelle sur l'épaule de laquelle il pose une sale patte et qu'il félicite d'un manière parfaitement faux-cul si vous me passez l'expression (le pauvre doit se sentir castré !). Bon, ceci est une chose.

    D'autre part, la demoiselle a avalé son café trop vite et ça lui fait mal à l'estomac quoi de plus normal ?

    Alors pourquoi ai-je cette curieuse impression qu'il faut en fait décrypter le début de cette publicité de cette manière.

    Une gonzesse a dû faire jouer la promotion canapé pour souffler une place intéressante à un mec bien sous tout rapport et qui en a là où il faut. Mais cette fichue greluche vient de s'aperçevoir qu'elle avait fait l'idiotie de sa vie en acceptant le-dit poste (parce que forcément, vu que c'est une fille, ben elle a pas les c...lles pour faire face) donc, résultat, ça la travaille parce qu'elle sait bien la pauvre qu'elle sera infoutue de faire correctement le boulot (va savoir si elle n'a pas l'intention de pondre vite fait un môme) donc la culpabilité d'avoir empêché l'homme de la situation de gagner plus qu'elle (encore que si ça se trouve cette idiote a accepté la promotion à la moitié de ce qui aurait été proposé au mec) lui colle des maux d'estomac et c'est bien fait pour elle ! Et toc ! D'ailleurs, vous pouvez constater que le type se tire en vitesse sans lui proposer LE médicament qui va résoudre le problème (sale égoiste va).

    Bon, cette interprétation n'engage que moi, mais n'empêche que je trouve que lorsqu'on regarde et qu'on écoute bien, il y a un sacré paquet de pubs sexistes et pas seulement celles où des filles à poil vantent les mérites d'une bagnole (j'exagère à peine !). Tiens par exemple, les comprimés pour les douleurs : Les hommes ont mal à la tête (preuve qu'ils ont un cerveau), mais les femmes, elles, ont mal au ventre (non seulement elles enquiquinent les hommes par de soit-disantes sautes d'humeur à ces moments là en les privant de certains plaisirs en prime, mais en plus, elles ont le culot de faire croire que ça peut faire mal !!!).

    Donc, oui les Zoziaux JE RALE !!!


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  • Allez tant que j'y suis, je vous remets une Anne Sylvestre amusante (mais lucide comme toujours).

     


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