• Le hasard faisant bien les choses, j'ai trouvé cette amusante décoration lors de ma promenade de jeudi. Une photo de plus pour Magda.

     

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    Je continue à jouer avec le minimalisme de Magda. Pour cette semaine elle nous proposait d'explorer le noir et blanc. Et j'ai jouer le jeu au pied de la lettre (sauf pour la première).

     

    Noir-et-blanc 3139

     

    Noir-et-blanc 3156

     

    Noir-et-blanc 3158

     

    Noir-et-blanc 3153

     

    Noir-et-blanc 3154

     

    Noir-et-blanc 3157

     

    Noir-et-blanc 3155

     

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    Noir-et-blanc 3159


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    Je continue à jouer avec le minimalisme de Magda. Pour cette semaine elle nous proposait d'explorer le noir et blanc. Et j'ai jouer le jeu au pied de la lettre (sauf pour la première).

     

    Noir-et-blanc 3139

     

    Noir-et-blanc 3156

     

    Noir-et-blanc 3158

     

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    Noir-et-blanc 3154

     

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  • Un petit nom charmant pour la Cour de Récré de Jill Bill

    A Bigorbourg nous sommes déjà à samedi après-midi et c'est l'heure du conte animé par Annette dans la bibliothèque d'Achille. Petits et grands se rendent avec plaisir à ce rendez-vous hebdomadaire, il y a même des représentants du petit peuple qui se faufilent entre les rayonnages. Que va bien pouvoir inventer aujourd'hui leur amie Annette pour les faire rêver ?

    Lorsque tout le monde est installé, Annette prend la parole.

    "Aujourd'hui chers amis, ce n'est pas moi qui vais conter"

    Tout le monde se tourne du côté où se cache habituellement Filémon, jongleur de mots et conteur adjoint.

    "Non" sourit Annette "ce n'est pas non plus Filémon qui va vous régaler. J'ai le plaisir de laisser la parole à un ami très cher, grand voyageur devant l'éternel. Merci d'accueillir Désiré !"

    Les applaudissements crépitent. Si ce Désiré est recommandé par Annette, le spectacle va forcément être superbe.

    Quel n'est pas leur étonnement lorsqu'ils voient arriver un tout petit monsieur revêtu d'un costume trois pièces d'un noir sinistre.  C'est ce drôle de corbeau qui va les amuser ? Impossible ! Lorsque Désiré apparaît en pleine lumière tous restent bouche bée devant son incroyable tignasse, une brosse d'une hauteur inusitée se dresse sur sa tête. En fin de comptes peut-être va-t-il y avoir des surprises ! (Bon vous me voyez venir non ?)

    Désiré se racle la gorge, se redresse du mieux qu'il peut, ses yeux se pose sur l'assistance et chacun à l'impression que c'est à lui et à lui seul que Désiré va s'adresser, c'est très étrange. Un mince sourire vient jouer sur ses lèvres et il se lance.

    "Bonjour à tous. Comme l'a dit Annette, je suis un grand voyageur. Pas encore né, je voyageais déjà c'est vous dire !"

    Stupeur dans l'assemblée ! Voilà qui commence très fort.

    "Je crois" reprend Désiré une fois que les murmures se sont estompés "qu'avant ma naissance j'avais déjà glissé mes ailes sous le tapis du vent pour voyager éternellement. Mon âme avant d'arriver sur cette terre a joué avec les nuages, avec le vent d'Espagne lorsqu'il faisait tourner les moulins à vent de Don Quichotte, elle s'est baignée dans les pluies de l'Equateur jouant au toboggan sur le dos des anacondas. J'ai pataugé dans les marécages avec les alligators avant de m'envoler sur les dos d'un aigle au sommet des plus hautes montagnes pour y rencontrer la famille du Yéti."

    (Laissant quelques instants Désiré et son auditoire captif, je reviens vers vous juste pour savoir si ça y est ça a fait Tilt ? Oui sûrement ! Je rends donc la parole à Désiré).

    "Je me suis baigné dans les eaux tiédies de vieux volcans prêts à reprendre vie. J'ai chevauché les cavales des rêves bien au-delà de la nuit et du jour. Survolant villes et capitales j'ai laissé derrière moi les barbelés, les cœurs bombardés, la fatalité. Le regard perdu dans l'océan je me suis noyé dans le sein de l'amour. Avec mes frères humains noirs, blancs, jaunes, rouges ou bleus nous avons roulé au milieu des dunes du Sahara, respiré les parfums des îles Fidji, admiré les cerisiers en fleurs du mont Fuji. Ensemble nous avons regardé les âmes des disparus glisser sur le Gange et se perdre dans l'infini pour ne jamais revenir, libres enfin de voyager comme je le suis et le serai toujours et peut-être m'accompagnerez-vous ?"

    Quant il se tait, un long silence plane, les mots de Désiré ont ouvert aux uns et aux autres des espaces encore inexplorés. Il faut un peu de temps avant que les Bigorbourgeois redescendent sur terre et assaillent Désiré de questions espérant qu'il saura leur expliquer l'itinéraire pour rejoindre son monde de rêve.http://www.asahidojo.org/sito/wp-content/uploads/2013/04/Fuji2-6.jpg

    Lorsqu'enfin tout le monde est parti, Désiré commence à ranger la salle, mais son amie l'en empêche d'un :

    "Laisse Désiré, laisse. Nous allons nous en occuper" (j'ai honte, mais j'ai honte pour ce très lamentable jeu de mots ! Mais comment y résister ?)

     

    Bien, ayant honteusement plagié la superbe chanson de Desireless, je vous en mets les vraies paroles ci-dessous.

     

    Au-dessus des vieux volcans
    Glisse tes ailes sous le tapis du vent
    Voyage, voyage
    Eternellement
    De nuages en marécages
    De vent d'Espagne en pluie d'Equateur
    Voyage voyage
    Vole dans les hauteurs

    Au-dessus des capitales
    Des idées fatales
    Regarde l'océan

    "[Refrain}" :
    Voyage, voyage
    Plus loin que la nuit et le jour
    Voyage
    Dans l'espace inouï de l'amour
    Voyage, voyage
    Sur l'eau sacrée d'un fleuve indien
    Voyage
    Et jamais ne reviens

    Sur le Gange ou l'Amazone
    Chez les blacks, chez les Sicks, chez les jaunes
    Voyage voyage
    Dans tout le royaume
    Sur les dunes du sahara
    Des iles Fidji au Fujiyama
    Voyage voyage
    Ne t'arrête pas

    Au-dessus des barbelés
    Des coeurs bombardés
    Regarde l'océan

    "[Refrain)"

    Au-dessus des capitales
    Des idées fatales
    Regarde l'océan


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  • Un petit nom charmant pour la Cour de Récré de Jill Bill

    A Bigorbourg nous sommes déjà à samedi après-midi et c'est l'heure du conte animé par Annette dans la bibliothèque d'Achille. Petits et grands se rendent avec plaisir à ce rendez-vous hebdomadaire, il y a même des représentants du petit peuple qui se faufilent entre les rayonnages. Que va bien pouvoir inventer aujourd'hui leur amie Annette pour les faire rêver ?

    Lorsque tout le monde est installé, Annette prend la parole.

    "Aujourd'hui chers amis, ce n'est pas moi qui vais conter"

    Tout le monde se tourne du côté où se cache habituellement Filémon, jongleur de mots et conteur adjoint.

    "Non" sourit Annette "ce n'est pas non plus Filémon qui va vous régaler. J'ai le plaisir de laisser la parole à un ami très cher, grand voyageur devant l'éternel. Merci d'accueillir Désiré !"

    Les applaudissements crépitent. Si ce Désiré est recommandé par Annette, le spectacle va forcément être superbe.

    Quel n'est pas leur étonnement lorsqu'ils voient arriver un tout petit monsieur revêtu d'un costume trois pièces d'un noir sinistre.  C'est ce drôle de corbeau qui va les amuser ? Impossible ! Lorsque Désiré apparaît en pleine lumière tous restent bouche bée devant son incroyable tignasse, une brosse d'une hauteur inusitée se dresse sur sa tête. En fin de comptes peut-être va-t-il y avoir des surprises ! (Bon vous me voyez venir non ?)

    Désiré se racle la gorge, se redresse du mieux qu'il peut, ses yeux se pose sur l'assistance et chacun à l'impression que c'est à lui et à lui seul que Désiré va s'adresser, c'est très étrange. Un mince sourire vient jouer sur ses lèvres et il se lance.

    "Bonjour à tous. Comme l'a dit Annette, je suis un grand voyageur. Pas encore né, je voyageais déjà c'est vous dire !"

    Stupeur dans l'assemblée ! Voilà qui commence très fort.

    "Je crois" reprend Désiré une fois que les murmures se sont estompés "qu'avant ma naissance j'avais déjà glissé mes ailes sous le tapis du vent pour voyager éternellement. Mon âme avant d'arriver sur cette terre a joué avec les nuages, avec le vent d'Espagne lorsqu'il faisait tourner les moulins à vent de Don Quichotte, elle s'est baignée dans les pluies de l'Equateur jouant au toboggan sur le dos des anacondas. J'ai pataugé dans les marécages avec les alligators avant de m'envoler sur les dos d'un aigle au sommet des plus hautes montagnes pour y rencontrer la famille du Yéti."

    (Laissant quelques instants Désiré et son auditoire captif, je reviens vers vous juste pour savoir si ça y est ça a fait Tilt ? Oui sûrement ! Je rends donc la parole à Désiré).

    "Je me suis baigné dans les eaux tiédies de vieux volcans prêts à reprendre vie. J'ai chevauché les cavales des rêves bien au-delà de la nuit et du jour. Survolant villes et capitales j'ai laissé derrière moi les barbelés, les cœurs bombardés, la fatalité. Le regard perdu dans l'océan je me suis noyé dans le sein de l'amour. Avec mes frères humains noirs, blancs, jaunes, rouges ou bleus nous avons roulé au milieu des dunes du Sahara, respiré les parfums des îles Fidji, admiré les cerisiers en fleurs du mont Fuji. Ensemble nous avons regardé les âmes des disparus glisser sur le Gange et se perdre dans l'infini pour ne jamais revenir, libres enfin de voyager comme je le suis et le serai toujours et peut-être m'accompagnerez-vous ?"

    Quant il se tait, un long silence plane, les mots de Désiré ont ouvert aux uns et aux autres des espaces encore inexplorés. Il faut un peu de temps avant que les Bigorbourgeois redescendent sur terre et assaillent Désiré de questions espérant qu'il saura leur expliquer l'itinéraire pour rejoindre son monde de rêve.http://www.asahidojo.org/sito/wp-content/uploads/2013/04/Fuji2-6.jpg

    Lorsqu'enfin tout le monde est parti, Désiré commence à ranger la salle, mais son amie l'en empêche d'un :

    "Laisse Désiré, laisse. Nous allons nous en occuper" (j'ai honte, mais j'ai honte pour ce très lamentable jeu de mots ! Mais comment y résister ?)

     

    Bien, ayant honteusement plagié la superbe chanson de Desireless, je vous en mets les vraies paroles ci-dessous.

     

    Au-dessus des vieux volcans
    Glisse tes ailes sous le tapis du vent
    Voyage, voyage
    Eternellement
    De nuages en marécages
    De vent d'Espagne en pluie d'Equateur
    Voyage voyage
    Vole dans les hauteurs

    Au-dessus des capitales
    Des idées fatales
    Regarde l'océan

    "[Refrain}" :
    Voyage, voyage
    Plus loin que la nuit et le jour
    Voyage
    Dans l'espace inouï de l'amour
    Voyage, voyage
    Sur l'eau sacrée d'un fleuve indien
    Voyage
    Et jamais ne reviens

    Sur le Gange ou l'Amazone
    Chez les blacks, chez les Sicks, chez les jaunes
    Voyage voyage
    Dans tout le royaume
    Sur les dunes du sahara
    Des iles Fidji au Fujiyama
    Voyage voyage
    Ne t'arrête pas

    Au-dessus des barbelés
    Des coeurs bombardés
    Regarde l'océan

    "[Refrain)"

    Au-dessus des capitales
    Des idées fatales
    Regarde l'océan


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