• Non je vous donne pas tout de suite la consigne, c'est plus drôle !

     

    Entrez, entrez ! C'est la première fois que vous venez consulter ?

    Oui, jusqu'à maintenant je n'avais jamais été malade !

    Jamais malade ? Vous en avez de la chance !

    Oui, j'ai toujours eu une santé en inox

    Même en hiver ? Jamais un petit rhume ?

    Non, pour tout dire j'adore le froid. Ah, en revanche si, j'ai eu un petit problème l'année dernière, vous savez pendant la période de canicule !

    Ah oui, un coup de chaud ? Une insolation ?

    Non, du surmenage, il a fallu que j'accélère ma cadence de travail.

    Evidemment en pleine chaleur, travailler plus et plus vite ce n'est pas l'idéal !

    Comme vous dites, mes patrons n'étaient jamais satisfaits, ils n'arrêtaient pas de m'apporter tout un tas de choses à stocker, crevant !

    Et le dos ? Tout ce travail de portage doit vous fatiguer le dos non ?

    Non, non, j'ai les reins en acier, toujours droit comme un I, jamais un lumbago !

    Ah je vous envie mon bon ami. Alors en fait qu'est ce qui vous amène ?

    Un problème de refroidissement !

    Comment ça un problème de refroidissement, vous venez juste de me dire que vous n'étiez jamais enrhumé !

    Non, je ne vous parle pas de rhume, je vous parle de refroidissement !

    Et alors ? Ce n'est pas la même chose ? Généralement un rhume commence par un refroidissement !

    Peut-être, mais chez moi voyez vous un problème de refroidissement ça me donne de la température, et la température ça ne va pas du tout !

    Oui, nous sommes bien d'accord, un refroidissement s'accompagne souvent de température, c'est normal.

    Pour les autres oui, mais pas pour moi ! Le refroidissement comprenez vous, c'est en quelque sorte mon fonds de commerce !

    Le refroidissement votre fonds de commerce ? Franchement, j'ai un peu de mal à suivre. En gros, si je comprends bien vous vous plaignez de ne pas avoir de refroidissement c'est ça ?
    C'est ça, pas de refroidissement, donc mes patrons ne sont pas contents et menacent de me renvoyer.
    Oh mais c'est grave ça, c'est de la maltraitance ! Depuis quand veut-on renvoyer quelqu'un qui n'est pashttp://2xs.fr/Fridge/wp-content/uploads/2010/11/frigo.jpg malade, enfin qui voudrait être malade, en fait j'y perds mon latin. Si vous le voulez bien reprenons au début. Puis-je avoir votre nom et votre prénom pour mes fichiers ?

    Bien sûr docteur : Nom : réfrigérateur, prénom : Frigidaire

     

    Et la consigne était "La maladie du frigidaire" évident non ? Je peux vous dire que le délire était au rendez-vous pour tout le monde !


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  • Nouveau défi de notre atelier d'écriture : Rédaction d’une introduction de livre. Avec explication du futur écrit (du projet d’écriture) (but, manière)

    Le savoir vivre pour les nuls. Ce livre a pour but, au travers d’exemples simples, de ré-inculquer à nos concitoyens le B A BA du savoir-vivre.

    Il s’articulera autour de situations très explicites et proposera plusieurs choix d’actions. Le lecteur devra donc s’essayer à résoudre des problèmes de plus en plus compliqués de manière à contenter tout le monde.

    Il est bien évident qu’un important travail sur soi, une réappropriation de son égo, de son moi, de son sur-moi, voire même de son sous-moi seront les conditions sine qua non pour la bonne intégration et la nécessaire restitution au plus près de ces principes antédiluviens et terriblement perturbateurs pour la psyché que sont des actes tels que tenir une porte, ne pas mettre à fond la sono.

    Les exercices seront gradués en difficulté pour aboutir enfin au summum de la complication à savoir laisser sahttp://www.mygadgetcompany.com/22-831-large/mini-punching-ball.jpg place assise à une personne âgée, unijambiste et manchote ou encore pire manœuvrer sa voiture afin de n’utiliser qu’une place de parking au lieu de deux.

    Le livre sera fourni avec un punching ball pour se défouler lorsque les exercices auront mis en péril l’équilibre mental de l’impétrant.

     


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  • Rien que ça ! Voilà deux petits textes qui prouvent que le terme péché est à prendre avec précaution.

    Les 7 péchés capitaux  je vous les rappelle pour mémoire : Colère, luxure, gourmandise, avarice, orgueil, paresse, envie.

    http://www.colorier.net/main/coloriages/56376.gifLorsqu'elle naquit ses parents la trouvèrent superbe et elle l'était : rose, blonde et joufflue. C'était un beau bébé qui se laissait aller avec bonheur au creux de son berceau, repue du lait maternel. Bien sûr, parfois, il fallait bien qu'elle se fasse les poumons comme disaient les grands-mères et là branle-bas de combat, elle donnait de la voix à grand renfort de braillements. En grandissant sa mère, sur sa demande expresse, la pomponnait et l'emmenait au parc où elle essayait de chiper les jouets des autres enfants, tout en gardant les siens bien à l'abri du sac maternel. Bref, une petite fille tout à fait normale pour son âge. Et on est en droit de supposer qu'en grandissant elle ajoutera encore un délicieux péché à la panoplie presque complète qui était la sienne à cet âge tendre.

    A la mi-août je me pavane, attirant à moi tous les beaux mâles que les autres minettes convoitent. Il faut dire quehttp://ekladata.com/GprZO2AnwXMTxFMXZ5zcyvB9WQk.gif mon corps souple les fait miauler de bonheur. Après nos ébats, ils ont intérêt à me laisser en paix sinon gare aux coups de griffes. Puis, impériale, je rentre chez moi où je me gorge des délicieuses croquettes qui me font de l'œil du fond de ma gamelle, avant de m'alanguir dans mon panier moelleux au soleil. En fait, il n'y a guère que l'avarice que vous ne trouverez pas chez moi, à quoi bon, mes esclaves humains sont près à assouvir tous mes désirs.


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  • Une phrase de début "La pluie tombait avec force sur les trois randonneurs" et une phrase de fin "Elle posa son sac de voyage et referma tristement la porte de la chambre d’hôtel derrière elle." imposées. Ben je peux vous dire que ça n'a pas été évident pour arriver de A à Z

     

    La pluie tombait avec force sur les trois randonneurs. Elle crépitait sur les capes imperméables dont ils s’étaient prudemment munis. Elle transformait la terre en boue sous leurs pieds, rendant leur démarche incertaine et prudente.

    Ils avaient bien fait de consulter le père Matthieu ce matin. Ce vieil homme, le grand-père de l’un d’entre eux, était un baromètre sur deux jambes. Il lui suffisait d’humer l’air, de regarder le vol des oiseaux, d’écouter la voix des plantes, pour savoir si le temps serait beau ou si la pluie s’inviterait.

    Les trois jeunes gens cheminaient, laissant l’eau ruisseler sur leur visage levé. La pluie ne les gênait pas, ils en aimaient la fraîcheur, la voix claire lorsqu’elle jouait de la musique sur les feuilles des arbres. C’est le père Matthieu qui leur avait appris à apprécier ce temps que d’aucun déteste.

    Le père Matthieu les avaient longuement suivis du regard, regrettant un peu, juste un peu, le temps où lui aussi pouvait s’élancer dans la forêt et les collines pour de longues promenades.

    Il soupira et son esprit glissa dans ses souvenirs.

    Il se souvenait de cette balade, il y avait déjà de nombreuses années. Il était encore plus jeune que ses protégés. Ce jour là il s’était aventuré bien loin, laissant derrière lui les chemins tracés par ses aînés. Il avait envie d’aventure. Il ne s’était pas rendu compte, tout de suite, que la pluie avait commencé à tomber, elle s’était faite légère, lui mouillant à peine le visage, c’était comme une caresse, comme un main douce qui lui effleurait la joue.

    Au travers des frondaisons, au travers du brouillard d’eau, il lui avait semblé apercevoir une silhouette féminine. Brouillée par l’écran de bruine, elle était comme évanescente, un fantôme sans réelle consistance. Pourtant, attiré par l’aura d’arc-en-ciel qui l’entourait, il s’était élancé, cherchant à la rejoindre.

    Mais, plus il avançait, plus elle semblait lointaine.

    L’esprit fixé sur cette inconnue, il ne fit pas attention à l’endroit où il posa son pied. Une pierre était là. Dure, lasse de son immobilisme. Il trébucha, la pierre roula, l’emportant avec elle. Il se chuta lourdement, sentant sa cheville céder sous son poids. La douleur le submergea. Il s’évanouit. Combien de temps resta-t-il là, baigné par la pluie tiède qui semblait lui faire une couverture ?

    Comment réussit-il à se traîner jusqu’aux chemins fréquentés ? Il ne s’en souvenait pas vraiment, il lui semblait que quelqu’un le soutenait.

    Lorsqu’on le trouva au petit matin, il délirait, appelant la pluie à son secours.

    Le médecin fit de son mieux pour réparer sa cheville, mais, hélas pour lui, terminées les longues promenades. Il allait boiter pour le restant de ses jours.

    Dans la forêt, l’un des jeunes promeneurs eut l’impression de voir, au travers du rideau d’eau, la forme d’unehttp://www.touchofart.eu/galeria/Mariusz_Lewandowski/Girl_in_the_rain_mle9-v.jpg femme. Il eut envie de courir à sa poursuite, mais ses amis le hélèrent et il se dépêcha de les rejoindre.

    La femme en partie cachée par la brume d’eau soupira, arriverait-elle un jour à s’unir à l’un de ses hommes qui avaient le don de la deviner au travers des gouttes ?

    Elle tourna les talons, se condensa, redevint réelle et partit à la recherche d’une halte pour la nuit. La pluie cessa. La jeune femme prit sa valise. Elle allait passer la nuit dans ce village et demain elle repartirait sur les chemins d’eau.

    Elle posa son sac de voyage et referma tristement la porte de la chambre d’hôtel derrière elle.


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  • Un atelier qui remonte déjà à un petit moment. Trois textes réalisés avec des titres de chansons, c'est le même principe qu'avec les mots mais en un peu plus tordu.

    Chansons d'Adamo

    C'est fou "le bien que tu me fais". "Mille ans déjà" que nous nous sommes rencontrés "au Café du temps perdu". Il était tenu par "Ce Georges" qui n'arrêtait pas de nous dire "Lâche pas ton rêve". J'étais "Toute seule" à cette table feuilletant "Mon agenda" quand tu m'as abordée une "Fleur" de "La couleur du temps" à la main. Tu m'as dit "La part de l'ange" c'est "Le féminin sacré". Maintenant je vais "Là où mon cœur me porte" "Vers toi" car "On n'peut plus s'quitter". Et si ça arrive "Comment veux-tu que je t'oublie ?"

    Chansons d'Anne Sylvestre

    "Après le théâtre" "La poule aux oeufs d'or" a mis "Cap au Nord" avec "Les rescapés des Fabulettes". Elle a fait une "Pause" "Zen" "Bye Mélanco" a-t-elle caqueté "Laissez les enfants" chanter "Ah l'amour, l'amour" et "Gay marions-nous" au coq de service.

    Chansons de Gullivan (et clin d'œil à Frida Boccara)

    "Une nuit humide" "L'épouvantail" qui s'amusait à "Taquiner le doudou" fit un "Appel à candidature" enhttp://2.bp.blogspot.com/_859vlFbZ3Sc/S1O-EG3ErPI/AAAAAAAABhQ/xdAX1EsUPYg/s400/779849.jpg envoyant le "Billet" suivant : "Le clou et la lune" voulaient disputer une "Partie d'échecs" avec le "Scout" et la "Vouivre" "Si belle". Le "Picbois" jaloux s'exclame non "Elle m'attend" sur "Le bout du banc". Forts dépités, le clou, la lune et le scout s'en allèrent boire "Le whisky de papa" avec l'épouvantail.


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