• Etant toujours coincée avec téléphone et internet déficients, je ne sais pas si mon Adelbert va souhaiter un joyeux retour dans la cour de récré à notre maîtresse Jill Bill, je l'espère en tout cas !

    Pas bien loin du Salon de Thé de Madame Thècle se dresse une amusante petite maison attirante comme une maison en pain d'épices avec ses murs bruns, ses encadrements de fenêtres blancs et rouges et son toit de tuiles sur lequel s'ébattent sans bouger (encore que parfois le matin ils aient changé de position) chats et oiseaux de céramique. Plusieurs girouettes grincent joyeusement en chœur lorsque Landry le petit vent de Bigorbourg vient à passer.

    Au-dessus de la petite porte une enseigne se balance et fait de l'œil au passant.

    Approchons-nous, que dit-elle cette enseigne ?

    Elle ressemble à un coffre au trésor et les mots "Ici vous me trouverez" en émergent.

    "Ici vous me trouverez" certes ! Mais vous trouverez quoi ?

    Bien sûr tenté, le passant ne peut pas s'empêcher de franchir la porte, d'autant que la chaude lumière qui émane de la boutique est très attirante.

    Et comme nous emboîtons le pas à ce visiteur, nous entrons nous aussi dans une grande pièce qui recèle un joyeux bazar de meubles, de jouets, de livres, de tableaux, de photos, de bijoux, de vaisselle, bref un magasin d'antiquités qui propose mille et une merveilles.

    Vous pouvez y entrer simplement pour le plaisir de régaler vos yeux ou pour y acheter une petite ou une grosse bricole pour vous ou l'un de vos proches.

    Mais bien souvent, chez Adelbert vous LE ou LA trouverez !

    D'ailleurs, si Adelbert vous accueille avec un sourire encore plus large que d'habitude et dans les yeux une lueur brillante (*), vous pouvez être certain qu'Il ou ELLE est là, caché(e) quelque part au milieu du sympathique fouillis. A vous de faire preuve de patience dans votre recherche !

    IL ou ELLE, vous vous demandez bien de qui il s'agit n'est-ce-pas ?

    Eh bien IL ou ELLE est ce petit morceau de votre passé que vous pensiez perdu pour toujours, mais dont le souvenir persiste dans votre mémoire même si vous croyez l'avoir oublié.

    Ce petit morceau de passé peut-être :

    • une poupée bien aimée disparue lors d'un déménagement,
    • une belle bille de verre raflée par un joueur plus habile,
    • une amusante boîte qui meuglait lorsque vous la retourniez,
    • un livre tellement lu et relu qu'il s'est transformé en pâte à papier,
    • une flûte en bois avec laquelle vous avez cassé les oreilles de vos parents mais qui pour vous était mélodieuse,
    • un jeu de cubes qui formait six petits tableaux bucoliques,
    • un bureau d'écolier émaillé de taches d'encre,
    • la photo d'un arrière-grand-père inconnu et disparu depuis longtemps mais dont la moustache en guidon de vélo vous émeut encore,
    • le collier en perles de cristal de votre grand-tante qui lançait mille arcs en ciel,

    Bref, vous l'avez compris, ce quelque chose qui fait partie de vous et qui en fera toujours partie (je vous laisse faire votre propre liste).

    Lorsque l'œil d'Adelbert pétille, ce quelque chose vous allez le retrouver, peut-être même doublement si vous pensiez avoir oublié son existence et que brusquement vous tombez dessus au détour d'une table.

    Peut-être n'est-ce pas le modèle initial, Adelbert ne donnant jamais de précision quant à la provenance dehttp://images.ados.fr/bd-manga/photo/hd/5585310558/manga-garcon/bric-brac-2320971a5e.jpg l'objet, mais qu'importe puisque le voilà revenu dans votre vie avec tous les souvenirs qui s'y rattachent.

    Et comme Adelbert est un bigorbourgeois bon teint, il ne vous demandera d'un centime symbolique, sachant très bien que vous serez bientôt un client régulier qui viendra pour le plaisir de trouver un nouvel objet décoratif pour votre chez-vous.

    Etymologie d'Adelbert : Brillant


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  • Et si nous allions faire notre petit tour hebdomadaire du côté de Bigorbourg. Aujourd'hui, je réserve à notre maîtresse Jill Bill qui est malade une petite surprise, c'est le moins que je puisse faire pour la remercier de m'aider à continuer à faire vivre mon petit village biscornu.

    Aujourd'hui je vous emmène faire la connaissance de Ludgarde (*).

    Ludgarde est âgée, mais encore bien robuste. Elle vit non loin de l'église, comme il se doit dans les petits bourgs.

    Elle a une belle peau rouge, des  cheveux noirs et de grands yeux blancs.

    Aïe, vous dites-vous, qu'elle est cette étrange personne ?

    En fait, je vous mène en bateau, ce n'est pas une personne, c'est une maison, une maison bien vivante ceci dit.

    Des murs de briques rouges, un toit d'ardoises, des fenêtres et des volets blancs. Au-dessus de sa grande porte, il est écrit "Liberté, égalité, fraternité".

    Vous avez deviné, Ludgarde est la Mairie de Bigorbourg.

    Certes c'est un lieu administratif, mais Ludgarde n'a rien d'un endroit froid, ni pour les petits êtres à deux pattes qui vont et viennent dans ses pièces, ni pour ceux qui la visitent brièvement.

    Pour ceux qui vivent une partie de leur vie entre ses murs, elle s'évertue à créer un environnement agréable, douillet en hiver, frais en été.

    Il faut dire aussi, qu'elle s'arrange pour que les maires qui se succèdent depuis déjà de nombreuses années soient raisonnables, elle les empêche de "rénover" ses beaux lambris, s'arrange pour que les catalogues d'ameublement de bureau s'ouvrent aux pages qui proposent des meubles beaux, confortables et pratiques (là c'est vrai qu'elle a parfois un peu de mal, mais bon) et éventuellement s'immisce juste ce qu'il faut dans leur esprit pour leur apprendre un minimum d'économie domestique (ne pas dépenser plus qu'on ne gagne, si vous voyez ce que je veux dire).

    Pour ce qui est de choisir la personne la mieux apte à faire de Bigorbourg un endroit tranquille et heureux, elle laisse la population faire ses propres choix.

    En ce qui concerne les "de passage", elle aime tout particulièrement deux occasions bien spécifiques.

    Celle où deux jeunes (ou moins jeunes il n'y a pas de raison) gens viennent échanger des vœux, la gravité bon enfant du moment, les sourires et les rires la réchauffent et pour les remercier elle entoure tout ce petit monde d'ondes bénéfiques, à eux de les gérer au mieux et de ne pas gâcher ce beau potentiel qui leur est offert à titre de cadeau de mariage.

    Et celle où des pères parfois un peu "à l'ouest" viennent annoncer la naissance d'un nouvel habitant, là aussi elle fait le nécessaire pour étendre sa protection à ces tous petits.

    Bien sûr, il arrive aussi des moments tristes lorsqu'une personne en larmes vient annoncer le départ pour ailleurs d'un être proche et aimé. Alors tout doucement, elle souffle un petit air tout doux et réconfortant qui vient sécher les larmes et raviver les heureux souvenirs.

    Il y a aussi les périodes de folle agitation lorsqu'il faut préparer les fêtes du village, elle adore encourager les idées un peu délirantes, il ne faudrait pas que Bigorbourg sombre dans la banalité et la routine.

    Enfin, revient régulièrement un moment de grande solennité où les Bigorbourgeois décident qui doit devenirhttp://s1.e-monsite.com/2008/12/31/06/93983985la-maison-de-briques-rouges-jpg.jpg le guide de leur petit troupeau. Cela doit se faire dans la sérénité et la confiance, Ludgarde y veille de près, pas de coup bas dans sa commune non mais !

    Ca tombe bien d'ailleurs, la nouvelle mairesse de Bigorbourg a été élue il y a peu de temps et elle s'appelle Fabienne (**)

     

    (*) Etymologie de Ludgarde : Maison du peuple

    (**) C'est le vrai prénom de notre amie Jill Bill


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  • Nouveau prénom de Jill Bill pour sa petite cour de récré. Je peux vous dire qu'il m'a donné du fil à retordre l'ami Evariste, il ne voulait pas sortir de sa tanière, mais j'ai fini par le coincer et voilà son histoire.

    Avez-vous envie de voyager un peu ? De connaître de nouvelles coutumes, de nouveaux peuples, de goûter à des cuisines exotiques ?

    Evariste est votre homme ou plutôt votre lutin.

    Le plus souvent on le trouve dans les parages d'Irénée, le chêne roi de la forêt de Bigorbourg.

    C'est logique, Irénée étant aussi un portail vers "l'ailleurs".

    Donc si un jour vous avez envie d'un périple inoubliable, endormez-vous en répétant la petit comptine suivante "Evariste, Evariste emmène moi faire un tour de piste". Et essayez, en plus, d'ajouter quelques mots qui se termine par "iste", cela aidera Evariste votre voyagiste à vous peaufiner une promenade au pays de vos rêves, sinon, laissez le faire, de toute manière vous ne serez pas déçu.

    Ceci étant fait, enfilez vos chaussures de randonnée et enfoncez-vous dans la forêt. Si Evariste est prêt, il s'arrangera pour qu'Irénée vous attire dans ses branchages et là, tout est possible.

    Irénée à la demande d’Evariste va vous tendre une branche, à vous de l’escalader et de vous laisser porter par la magie des deux amis.

    Vous avez pensé surréaliste, vous voilà arpentant les tableaux de Dali ou de Magritte en savourant une pipe qui n’est pas une pomme ou une pomme qui n’est pas une pipe, mais c’est tout-à-fait goûteux je peux vous le dire, ou bien devant une feuille de papier vous allez vous découvrir en vous lançant dans l’écriture automatique.

    Vous avez pensé pianiste, et hop les touches ne touchent plus terre sous vos doigts, vous vous mettez à danser sur une piste de musique tout en dégustant à petites gorgées un cocktail de notes savoureuses ou une sublime truite aux amandes. Mozart, Bach, Dvorak viennent vous donner des leçons particulières. Vous n’êtes plus qu’une oreille géante et un cœur qui pulse en rythme avec la vie.

    Vous avez pensé pacifiste, Ghandi, l’Abbé Pierre, Sœur Emmanuelle vous invite à une petite belote, tandis que Martin Luther King vous mitonne un rêve à vous en lécher les doigts.

    Vous avez pensé illusionniste et voilà Houdini, Houdin et Garcimore qui vous apprennent leurs trucs « décontrastés », à moins que David Copperfield ne vous invite à grignoter quelques fleurs écloses du néant.

    Vous étiez mélancolique et vous avez pensé réaliste, hélas vous voilà arpentant des champs de bataille, des ghettos et des bidonvilles, et la soupe est salée par les larmes des enfants maltraités. Mais Evariste ne va pas vous laisser souffrir, ce n’est pas sa nature, il va donc se dépêcher d’ajouter une grande giclée de chocolathttp://t3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcTwn4dsyJtzjwjDJyf5we9AvlNriVutoF7rbvKmwaqtbYXncfupB8nLvw-0 optimiste et vos pleurs se transformeront en levers de soleil et en ballets d’étoiles, en baisers et en caresses.

    Et puis, il sera temps de rentrer. Irénée fera bruisser ses feuilles, Evariste glissera sa minuscule main dans la vôtre pour vous ramener dans notre monde et vous repartirez d’un bon pied pour affronter la Vie, jusqu’à votre prochain voyage en pays d’Iste.


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  • Bien reprenons donc le fil de l’histoire de Cunégonde et Cunégondange.

    Tandis que Cunégonde tenante du prénom s’en donne à cœur joie à voler dans tous les sens, Cunégondange commence à enchaîner avec délectation maladresses et imprudences, à croire qu’elle a fait ça toute sa vie (en fait oui, c’est le cas, mais de l’autre côté de la barrière).

    Elle démarre en douceur en tenant son bol de chocolat de travers, le liquide tangue tant et plus, d’un coup d’aile Cunégonde entre dans la cuisine et rétablit l’équilibre, elle en profite pour empêcher la tartine de tomber du côté de la confiture.

    Elle doit ensuite se dépêcher de détourner le bras qui passe trop près de la cafetière pleine de café bouillant. Elle enchaîne sur l’antique patin à roulettes découvert dans le grenier et qui gît sur une marche de l’escalier.

    En direction de l’école, elle doit se dépêcher de balayer quelques feuilles mortes qui cache une borne dans laquelle Cunégondange est prête à shooter.

    Dans la cour de récréation, elle a toute les peines du monde à éviter que Cunégondange s’envole de la balançoire sur laquelle elle est perchée sur une jambe, une copine lui a dit qu’elle n’était pas cap !

    A la cantine, elle remet le couteau dans le bon sens avec que le tranchant n’entaille le doigt imprudent, fait dévier la cuillérée de purée qui menace de percuter l’institutrice de plein fouet.

    A la sortie de l’école, elle fait tout ce qu’elle peut pour cacher l’arbre aux branches tentatrices « viens, viens, escalade moi ! »

    De retour à la maison, il lui faut repêcher Cunégondange qui s’amuse à faire de l’apnée dans son bain, lui ôter de la tête l’envie de grimper sur le rebord de la fenêtre pour admirer le clair de lune.

    Bref Cunégonde EN BAVE ! Et Cunégondange est … aux anges !

    Prudence étant bien décidée à enfoncer le clou, la « plaisanterie » se poursuit pendant une semaine entière et la petite Cunégonde n’en revient pas de l’inventivité de Cunégondange. En attendant elle commence à se rendre compte que certaines actions risquent d’entraîner de gros désagréments si on « pousse le bouchon un peu loin, Maurice ! ».

    A la fin de cette semaine épique, Prudence rapatrie sur son nuage les deux Cunégonde. L’ange gardienne est regonflée à bloc, heureuse de vivre, elle a passé une semaine de vacances idéale et s’est défoulée de plusieurs centaines d’années de frustration et de bonne conduite. Cunégonde, quant à elle, est complètement éreintée et n’a même plus envie de voler, c’est dire.

    « Alors ma jeune amie ? Que pensez-vous de cette expérience ? Hmmmm !!!! » s’amuse Prudence.

    Cunégonde se tortille, soupire et lâche le nez baissé et à voix très basse « vous aviez raison »

    « Pardon ? Vous dites ? »

    « Vous aviez raison ! »

    « Mais encore ? »

    « Vous aviez raison, je suis trop téméraire ! »

    « Bien je suis contente que vous vous en rendiez compte. N’oubliez pas simplement que courage et témérité sont deux choses bien distinctes. Restez une petite fille courageuse et vous ferez des merveilles de votre vie et pour vous récompenser de votre semaine d’efforts et surtout de votre prise de conscience, je vais vous offrir un petit cadeau. »

    Brusquement, Cunégonde reprend du poil de la bête.

    « Un cadeau ? »

    « Oui, une fois par mois, votre ange gardienne viendra vous chercher, vous prêtera ses ailes et vous pourrez profiter de la journée pour vous amuser et découvrir le monde. Cela vous convient-il à toutes les deux ? »

    Cunégonde attend avec impatience la réponse de son ange gardienne. Celle-ci la regarde avec sévérité, puis éclate de rire devant la mine penaude de sa protégée.

    « Allez, c’est d’accord pour moi. D’ailleurs je me suis bien amusée à être humaine pendant une semaine et tes devoirs de maths étaient drôlement rigolos à résoudre ! »

    Cunégonde pense que les anges ont curieuse conception de l’amusement, mais bon ! Les deux demoiselles sehttp://www.jany-peinture.fr/pho/ag/ange-1.jpg serrent la main, sans rancune et Cunégonde rejoint son lit pour un bon somme réparateur, guérie en prime de son somnambulisme.

    Cunégondange quant à elle remercie avec effusion Prudence et s’en va rêver à sa prochaine journée de détente sur terre.


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  • Me revoilà pour la suite de l’histoire de Cunégonde.

    Prudence pour permettre à son employée de garder plumes et santé mentale, a décidé de prendre en main l’éducation de la petite Cunégonde. Elle demande pour cela son aide à Monsieur le Comte Amédée.

    D’abord, il se fait un peu tirer l’oreille, son job après tout c’est de raconter de belles histoires aux enfants dans leurs rêves, pas de jouer les éducateurs !

    Mais bon, Prudence est déterminée et un coup d’œil sur l’ange gardienne réduite à un état de loque fini par avoir raison de son refus.

    Alors une nuit, Amédée s’introduit dans les rêves de la charmante Cunégonde et s’efforce de lui montrer à quel point ses parents et ses amis seraient malheureux si quelque chose lui arrivait, et combien elle-même aurait mal si elle venait à se casser quelque chose. Malheureusement, Monsieur le Comte Amédée ne se révèle pas assez convaincant et lorsqu’elle se réveille Cunégonde à de nouvelles idées de bêtises à tester.

    Prudence doit quasiment sortir une serpillère pour éponger les pleurs de l’ange gardienne complètement démoralisée.

    Alors là, tant pis, il faut avoir recours aux grands moyens. Prudence s’attaque directement à l’archange Gabriel, son patron. Celui-ci n’est absolument pas en mesure de lui résister (il n’essaye même plus d’ailleurs) et consent à entériner le plan démoniaque de Prudence.

    Le lendemain matin, Cunégonde se réveille. Elle est nichée dans un nuage et, ahurie mais ravie s’aperçoit qu’elle est pourvue d’une paire d’ailes. A ses côtés se tient une vieille dame ailée aussi mais à l’air bien sévère.

    « Jeune fille, vous nous causez beaucoup de soucis ! A votre ange gardienne, à vos parents et à moi, il est temps de vous mettre un peu de plomb dans la tête ! Regardez en bas, dans votre chambre »

    Cunégonde se penche et se voit dans son lit, mais oui c’est bien elle, ça alors !

    « Je suis morte » demande-t-elle tout en testant ses ailes.

    « Non, rassurez-vous » répond Prudence tout en s’apercevant, avec stupéfaction, que la nouvelle du contraire n’aurait pas perturbé la demoiselle plus que de raison trop contente de se voir pourvue d’une paire d’ailes « la personne dans votre lit, à votre place est votre ange gardienne et vous allez devoir la surveiller, ainsi vous pourrez peut-être comprendre les conseils de prudence que vos parents n’arrêtent pas de vous seriner et la fatigue que vous avez occasionné à mon assistante depuis votre naissance ! »

    Cunégonde hausse les épaules. Bah, elle va bien arriver à gérer la situation et hop elle s’élance et teste looping sur looping.

    Prudence la rappelle à l’ordre vertement en lui désignant sa maison. L’ange gardienne qui vient de s’éveillerhttp://www.comptoir-religieux.fr/img/p/1425-1876-thickbox.jpg dans une peau de Cunégondange est bien décidée à se défouler et à se venger de ses années de travail à plein rendement (certes ce n’est pas beau pour ange de vouloir se venger, mais mettez-vous à sa place, elle en a méchamment bavé !)

    Et vous aussi qui devrez attendre ce soir la fin de mon histoire. Désolée mais Cunégonde était inspirée !


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