• Dans les bois éternels : Les citations

    Dans les bois éternels - Fred Vargas

    "Pas du tout, dit Adamsberg qui se retrouvait brusquement nanti de sept cadavres sous les pieds et d'une revenante à tête de noix".

    "Navré, Danglard. J'avais rendez-vous impérieux, et pris depuis un an.
    Avec ?
    Avec le printemps. Si vous le négligez, il est capable de s'en aller bouder".

    "Les vieilles mamans, dit Adamsberg. Si seulement le monde pouvait ressembler aux rêves des vieilles mamans".

    "Parce que c'est notre boulot, de finir les histoires. Si vous voulez les commencer, redevenez professeur. Si vous voulez les achever, restez flic".

    "La taille. Croyez-vous que la taille change quelque chose à la réflexion, quand la tête est séparée des pieds par 1,90 mètres ? Quand le sang a tout ce chemin à faire pour monter et descendre ? Croyez-vous qu'on pense alors plus purement sans que les pieds ne s'en mêlent ? Ou à l'inverse, un gars minuscule penserait-il mieux que les autres, de manière plus rapide et plus concentrée ?"

    "Oh, n'insultez jamais une femme qui tombe, qui sait sous quel fardeau la pauvre âme succombe".

    "La télévision du café retransmettait un match de football bruyant. Le commissaire regarda un moment les hommes qui couraient en tous sens sur le gazon, dont les mouvements étaient passionnément suivis par les clients qui mangeaient tête levée vers l'écran. Adamsberg n'avait jamais compris cette affaire de match. Si cela plaisait à des gars de lancer un ballon dans un but, ce qu'il pouvait très bien comprendre, à quoi bon installer tout exprès une autre bande de gars en face pour vous empêcher de lancer ce ballon dans le but ? Comme s'il n'existait pas, à l'état naturel, assez de gars sur terre qui vous empêchaient sans cesse de lancer vos ballons où cela vous chantait".

    "Tout se sait, et surtout, ce qui se tait".

    "C'est le principe de la noix. Vous appuyez dessus, et cela se casse. Essayez donc de casser du miel".

    "Mais cela reste une histoire. Et les histoires sont écrites pour les empêcher d'advenir dans la vie".

    "C'est une chose de mourir, dit Robert. Mais quand on n'a pas vécu, c'est pis".

    "La brusquerie d'une sensation n'est que le terme d'une progression cachée, qu'on a pas forcément perçue".

    "C'est difficile de se concentrer dans le vide".


  • Commentaires

    1
    MiC
    Dimanche 9 Septembre 2007 à 17:39
    MiC
    j'aime beaucoup ADAMSBERG. j'ai lu un receuil de nouvelles le concernant, un régal. et curieusement, je ne suis pas sûre que José GARCIA, tout talentueux qu'il soit, puisse l'incarner.
    2
    Dimanche 9 Septembre 2007 à 20:53
    Martine
    Un recueil de nouvelles, ah pas vu, va falloir que je fouille. Je crois en effet qu'il sera difficile d'incarner Adamsberg le rêveur, l'intuitif, à l'écran.
    3
    Lundi 10 Septembre 2007 à 17:05
    Azalaïs
    J'adore Fred Vargas, je la relis souvent. Je ne sais pas pourquoi, mais moi j'aurais bien vu Arditi dans le rôle. José Garcia ne me plaît pas du tout !
    4
    Lundi 10 Septembre 2007 à 18:53
    Martine
    Peut-être un peu âgé pour le rôle, mais en revanche côté physique oui il n'aurait pas été mal avec son sourire bien particulier (je suis fan de Pierre Arditti). José Garcia ne fait pas assez rêveur en effet. Les photos de ton blog sont magnifiques
    5
    Lundi 10 Septembre 2007 à 20:23
    zazimuth
    J'ai adoré les discussions au café entre Adamsberg et les chasseurs du cru !!!
    6
    Mardi 11 Septembre 2007 à 07:57
    Martine
    Oui c'était un passage très amusant, cette façon pte bien qu'oui, pte bien qu'non.
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