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Fulbert
Encore un doux prénom de Bigornette
Fulbert était né dans une famille nombreuse de Bigorbourg. C'était le petit dernier. Mais alors qu'en général les petits derniers sont bien souvent chouchouter, ce n'était pas le cas de notre ami Fulbert. Ces ainés n'arrêtaient pas de le bousculer, de le taquiner, de lui marcher sur les pieds métaphoriquement parlant.
Bref, Fulbert eu tôt fait de développer une personnalité bien à lui.
Il n'arrêtait pas de fulminer, d'être furieux, furax, de péter régulièrement les fusibles.
Mais bon ça c'était l'extériorisation de son mal être, le plus étonnant c'est qu'à force de se faire marcher sur les pieds au réel ou au figuré, par ses parents, frères, sœurs, condisciples et autres, les-dits pieds se mirent à prendre des proportions furieusement pléthoriques. En un mot, il se retrouva bientôt à chausser du 50 fillette ! Toute la famille était bien sûr effarée, qu'allait-on faire de cet étonnant rejeton ?
Celui-ci aurait pu fuir, fuguer, devenir clown, mais il fit face et comme il avait de grands pieds et que ces appendices qu'il avait appris à domestiquer étaient du genre fidèles au poste et costauds, il se fit garde-chasse.
Mais attention, pas n'importe quel garde-chasse, ses grands pieds le portaient furtivement au milieu des bois et gare à ceux qu'il surprenait à braconner, ils se faisaient copieusement incendier, ça fumait.
Le meilleur ami de Fulbert était son furet qu'il emportait partout perché sur son épaule ou fourré dans sa poche. Tous deux se comprenaient parfaitement et savaient traquer les contrevenants.
En période de chasse, très curieusement, les grands pieds de Fulbert devenaient terriblement bruyants, écrasant branches et brindilles avec entrain et déclenchant la fuite des petits animaux aussi sûrement qu'un coup de fusil.
Oui vraiment un drôle de garde-chasse.
Mais notre ami Fulbert fini par se lasser de sa solitude et de son état de perpétuelle fureur.
Il commença par aller demander conseil à Monsieur Crépin, celui-ci aurait peut-être une solution pour réduire la taille de ses pieds.
Après un examen approfondi, Monsieur Crépin ne put que lui fabriquer une paire de bottes remarquablement profilées qui lui faisait le pied sinon plus court tout au moins plus délicat, c'était toujours mieux que rien.
Le pauvre Fulbert, démoralisé, se retrouva sans force pour résister à sa sœur aînée qui décida, le jour de la fête du Bigorneau sacré, de l'emmener se divertir au grand bal qui clôturait les festivités. Jusqu'à maintenant il avait toujours réussi à se défiler ne voulant pas que les filles se plaignent de se faire écrabouiller les pieds par ses grands panards. Mais voilà, les grandes sœurs ont souvent le dernier mot.
Fulbert se retrouva donc entraîné dans la salle des fêtes pavoisée dans laquelle les couples tournoyaient joyeusement. Il se traîna jusqu'au buffet. Et là !!! (suite au prochain prénom ! Pour toutes réclamations sur le fait de vous faire planter comme ça en pleine histoire veuillez vous adresser à Bigornette).
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Commentaires
Ben mince, vl'a aut'chose, je ne fais pas le S.A.V. des prénoms moi... hihi... en tout cas je ris, et tu retrouvera des mots similaires pratiquement dans le même ordre chez moi... sauf que je me suis arrêtée à cette fureur...(fulmine, furax furieux...) c'est curieux non avons eu le même procédé dans la pensée...nous sommes fûtées ou futiles...non ?...hihi... enfin bref... ça y est mes chevilles gonfflent... même les bottes de ton Fulbert vont être trop petites... bon de toute façon j'ai pris mon pied... hihi... gros bisous et bonne journée Martine..;je vois que tout va bien à Bigorbourg...et ça me rassure pour Bertille...Il me tarde de lire la suite de ce joli conte ! Bonne journée, Martine !
Bisous.
J'ai connu un garçon prénommé Jean-Phulbert...Tu imagines ce qu'il pouvait entendre chaque jour!
Bonne nuit, Martine!
Hélène.ah voilà maintenant que tu ménages le suspens.....vivement mercredi prochain qu'on connaisse la suite de cette histoire!
bonne journéeQuand je fais ça habituellement j'ai pitié de vous et je mets la suite de l'histoire le lendemain, mais là désolée les ordres sont les ordres
les vacances c'est bien mais je me suis rendu compte que j'étais pas mal accro à mon ordi
je m'y remets doucement mais je me connais celà va me reprendre assez vite!!!
mais vous lire me rends si pleine de joie que c'est une bonne drogue
à mercredi
bisous de la grand mère des cotes d'armor
30PATSYSamedi 18 Janvier 2014 à 17:44
Longue vie à Bogorbourg, une très bonne journée à toi (avec ou sans pluie ?) et cronch à Thalis.
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Bonjour à toi
Je passe découvrir ton Fulbert attirée par l'éventail de couleurs de ses jolis
petons !
Faudra donc repasser mercredi prochain pour connaître la suite du feuilleton !
Ton texte est bien amusant, à bientôt, Lyly