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Irénée
Jill Bill nous propose ce prénom masculin même si ce E semble indiquer le contraire.
Une nouvelle promenade dans la forêt de Bigorbourg, ça vous dirait ? D’autant que le temps si prête bien. Enfiler vos chaussures de randonnée, on y va !
Il faut marcher longtemps pour atteindre Irénée. C’est encore un des paradoxes de Bigorbourg, la forêt si on la traverse par la route paraît bien peu profonde, mais en réalité ce n’est qu’une illusion.
Elle est capable de vous proposer de longues heures de marche si vous le souhaitez. Elle déroulera pour vous des sentiers à n’en plus finir, vous fera enjamber de minuscules rivières, vous invitera à tremper les pieds dans des mares grouillantes de vie, vous proposera une sieste reconstituante et si vous êtes amateur de photographie elle vous montrera des spectacles à vous laisser bouche bée d’admiration.
Et lorsque vous serez fatigué et que vous aurez envie de rentrer chez vous, quelques pas vous suffiront pour retrouver le chemin principal qui vous ramènera à Bigorbourg. Vous pouvez aller vous promener en toute confiance même si votre sens de l’orientation est déplorable, il n’y a aucun risque que vous vous perdiez.
Bien ceci étant posé, si nous allions faire la connaissance d’Irénée !
Donc après une longue balade et s’il est bien disposé Irénée vous accueillera avec plaisir. Pourquoi s’il est bien disposé ? Parce qu’Irénée est un vieux monsieur et que, comme tous les vieux messieurs, il a bien le droit à quelques caprices parfois et bien souvent il s’offre des repos prolongés.
Bien, vous voilà donc sur un chemin qui zigzague au milieu de la forêt et tout-à-coup vous entendez une véritable symphonie de chants d’oiseaux, Irénée n’est plus très loin !
Devant vous s’ouvre une arche végétale, quelques pas de plus et vous voilà devant une clairière inondée de soleil et au milieu de cette clairière se dresse Irénée.
C’est un chêne splendide qui étend ses branches tant en hauteur qu’en largeur. A lui tout seul il est presque une forêt. Et s’il y a tant de chants d’oiseaux c’est qu’une multitude d’oiseaux ont construit leurs nids dans ses rameaux et ils payent leur loyer en chansons.
Irénée est le plus vieil arbre de la forêt, il est là depuis des temps immémoriaux. Il existait bien avant la création de Bigorbourg.
Soyez flatté s’il vous a laissé le découvrir, ce n’est pas donné à tout le monde. Maintenant il va falloir que vous respectiez la coutume. Ceux qui rencontrent Irénée lui doivent une petite sieste. Installez-vous confortablement à son pied, entre ses puissantes racines et laissez vous aller. N’ayez crainte, s’il existe des chênes vampires qui vous drainent de votre énergie lorsque vous avez le malheur de vous endormir à leur pied, ce n’est pas le cas d’Irénée.
Juste une petite parenthèse, méfiez-vous des chênes sous lesquels rien ne poussent, ils sont dangereux.
Bon, donc vous voilà allongé sur l’herbe moelleuse, bien calé. Votre corps se détend, vos paupières se ferment, votre esprit se laisse bercer par le ramage des oiseaux et doucement vous vous endormez.
Irénée en profite pour s’insinuer dans vos rêves et vous raconter des histoires merveilleuses, notamment celle de sa propre vie. Ne croyez pas que parce qu’il est un arbre il ne connaît que son environnement proche, ce n’est pas du tout le cas. Il fait partie de la grande famille des vieux arbres du monde et leur folklore est tout aussi riche que celui des humains.
Dans votre rêve, n’hésitez pas à partager avec lui vos joies et vos soucis, les premiers le nourriront et il vous aidera à régler les seconds.
Et puis, tout doucement, une feuille ou un oiseau viendra doucement vous chatouiller le bout du nez et vous vous éveillerez, frais, dispos, prêt à escalader des montagnes.
Levez-vous tranquillement, posez votre main sur la rude écorce d’Irénée et remerciez-le pour son accueil, ensuite repartez par où vous êtes venu, retournez vous une dernière fois et vous verrez les branches d’Irénée s’agiter pour un au revoir et je peux vous assurer que ce n’est pas le vent qui les fait bouger.
Alors, ne vous sentez-vous pas ressourcé, paré à reprendre votre vie à bras le corps ? Oui, bien sûr ! Inutile de vous retourner maintenant le petit chemin qui vous a conduit à Irénée a disparu, le vieil arbre a besoin de repos. Chut !!!
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Commentaires
Il est bien sympathique cet Irénée, j'irai peut-être un jour,
en passant près de Bogobourg!
Bonne sieste à l'ombre d'Irénée
C'est tellement bien écrit que j'irai sans doute très prochainement à Bogobourg rien que pour l'Erénée
Bonne journée
Amitié
Pierre
J'irais bien faire une petite sieste au pied d'Irenée. Je crois que cela me ferait le plus grand bien.
Ah ! rencontrer Irénée... faire une petite sieste (je crois que ce serait une grande sieste de plusieurs jours, voire plusieurs semaines) et repartir ensuite "guillerette"...
Bon, elle "délire" la Fr@nchouette. Bises ^!^
Ressourcée mais aussi tombée amoureuse d'Irénée, ses oiseaux et sa forêt... si, si, je t'assure !!!
Bisous
J'aime beaucoup ce vieux monsieur. J'en ai rencontré d'aussi sympathiques lors de mes balades. Bisous, Martine.
Je suis sûre qu'on doit en trouver un peu partout dans nos forêts, à condition de ne pas hésiter à marche un peu
j'aime les arbres surtout les vieux qui ont vu tant de choses!
Puisque tu nous promets qu'on ne peut se perdre dans la foret de Bigorbourg, je veux bien aller saluer Irénée qui semble bien accueillant .
A l'avenir je regarderai s'il pousse des plantes sous les vieux chênes avant de m'y reposer!Il y a beaucoup de chênes autour de mon village.
Je viendrais faire ma sieste dés que je pourrais me libérer, car cela semble bien régénérant une petit somme sous l'ombre d'Irénée... J'ai connu bien des chênes remarquables en forêt de Compiègne et j'ai toujours aimé partager quelques confidences avec eux. il paraît que cela emplifie leur majesté tout en soulageant celui qui se confie à eux... longue, longue vie à Irénée
Bonjour Martine,
Me revoilà dans ton incroyable forêt et ton Irénée me plait beaucoup, on dirait un jumeau de Morphée et je t'inviterais bien à m'accompagner pour que mes rêves soient doux.
Bises de la cour de récré
CaroLINEN'ayant aucun sens de l'orientation, une forêt de ce genre me serait bien utile. Quant au chêne vampire, j'en ai déjà vu un, c'est impressionnant, strictement rien ne pousse en dessous, ça fiche un peu peur !
Il va falloir organiser un petit dortoir ! Les arbres ont en effet une personnalité très solide qui fait du bien
un Irénée sous lequel je ferais bien une petite sieste, tiens et tu crois que je peux le recommander ? S'il pouvait les aider à résoudre leurs soucis ...
Comme toujours une histoire qui emporte ...
Bises et belle fin de semaine
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Bonjour élève Martine, Bigorbourg nous amène à découvrir Irénée, un très vieux chêne bénéfique pour notre bien-être... Nous allons lui obéir c'est certain !!! La bienvenue à lui à la cour de récré... Tjs de l'imagination avec les personnages nouveaux que tu arrives à caser en forêt de Bigorbourg. Merci à toi pour ces mercredi de conteuse.... Bises de m'dame JB