• Je vous avais promis l'histoire de la véritable Fleur qui m'avait donné l'idée d'une biche blessée. En voici donc le début.

    A l'époque nous venions de perdre notre chatte Poussy, disparue sans laisser de traces.

    Bien sûr mes parents avaient promis, juré, craché par terre "Plus jamais d'animal à la maison, c'est trop de chagrin quand ils partent" .Enfin, bref un refrain que beaucoup d'entre vous doivent connaître.

    Et voilà qu'un matin, c'était pendant les vacances d'hiver, un grand chien vient se rouler en boule devant le grand sapin qui poussait à l'extérieur de notre terrain près de la barrière.

    Nous l'avons observé ma mère et moi, voyant que la bête ne bougeait pas, ma mère, pour qui un estomac doit être rempli a récupéré des restes dans le frigo et les a prudemment apportés à l'animal prostré. Celui-ci lui a fait fête et a tout dévoré avant de repartir.

    Bon affaire réglée, avons nous pensé.

    Que nenni, le lendemain, même heure, même lieu, même animal, même scénario.

    Le surlendemain, la bestiole pas idiote avait compris comment ouvrir la barrière et était entrée dans notre jardin.

    Bien sûr, nous avions mis le doigt dans l'engrenage ! Ma mère l'a nourrie une fois de plus et l'a mise dehors.

    Le jour suivant, inutile de vous faire un dessin, la bestiole toute folle faisait fête à ma mère et à la gamelle.

    Comme ce jour là il faisait particulièrement froid, dernière ENORME bêtise de ma mère, elle a fait entrer dans la maison "cette pauvre petite bête qui mourrait de froid".

    La-dit petite bête (ça ressemblait quand même furieusement à un berger allemand) s'est de suite installée dans le salon sur la moquette.

    A midi, voilà mon père qui rentre du boulot, qui va pour déposer ses affaires dans le salon, dans le même temps, le chien vient voir qui arrive et les voilà qui se retrouvent nez à truffe tous les deux.

    Là mon père a eu cette très belle phrase "Mais qu'est-ce que c'est que ça ?" Ce à quoi ma mère et moi avons répondu candidement "Tu vois bien, c'est un chien, le pauvre avait froid et faim". Loin d'être idiot le-dit canin s'est assis devant mon père, l'a regardé avec des yeux en sucre et en battant de la queue.

    Bien sûr mon père, déjà bien attendri, a cherché à faire son dur "Hors de question qu'on le garde. Nourrissez le et après appelez la SPA"

    Comme nous connaissions le correspondant SPA du coin, nous l'avons fait venir, au moment de mettre un collier à notre invité pour l'emmener, celui-ci s'est mis à grogner et à montrer les crocs, le monsieur a donc donné le collier à ma mère qui a pu le lui passer (au chien, pas aux monsieur) sans problème. Et voilà la "petite" bête partie pour la SPA et on ne sait quel destin.

    Et là commença la guerre d'usure "Mais que va-t-il lui arriver à cette pauvre petite mère", le monsieur de la SPA nous avait signalé qu'il s'agissait d'une fille. "Si personne ne la réclame on va peut-être l'euthanasier" "Elle a déjà été abandonnée et nous on la laisse tomber", bref, une pression psychologique à fond les manettes, mais qui il faut bien le reconnaître était exercée sur un terrain plus que propice.

    Après les 15 jours réglementaires de "mise en quarantaine" pour retrouver un hypothétique propriétaire, coup de téléphone grognon du père "Bon trouvez-moi un nom, je vais chercher ce fichu chien". Ma mère et moi avons attrapé un journal, ouvert au hasard, sommes tombées sur la rubrique des courses et avons trouvé le nom d'une championne de l'époque "Fleur de Sassy". Rappel du père, "Voilà on a décidé de l'appeler Fleur" "Fleur, mais ce n'est pas un nom de chien ça" "Ca fait rien, ce sera Fleur".

    Et le soir même Fleur débarquait dans nos vies. Mon père avait beau avoir fait son dur, il se transformait en guimauve quant il la regardait et elle le lui rendait bien, elle avait trouvé son "Dieu". Une belle histoire d'amour commençait. La suite une prochaine fois. Fleur était en fait un mélange de berger allemand et de berger malinois et à l'époque devait être âgée d'environ 18 mois à deux ans. Comment voulez-vous que je ne crois pas qu'un animal disparu donne l'adresse de son ancienne maison à l'animal abandonné, parce que Fleur avait quand même le choix entre 8 maisons dans notre allée, alors pourquoi préférer notre maison ?

    Fleur toute seule

    fleur

    Fleur et son dieu, mon adorable papa (ils n'ont pas l'air heureux tous les deux)

    Papa et fleur


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  • Thème de notre amie Lajemy pour son casse-tête de la semaine.

    Alors nous dirons.

    Ma joie d'être au bord de la mer

    joie

    Notre joie d'être ensemble à mon bébé et à moi

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    La joie du jeune homme de s'admirer couvert de chocolat (suivez son regard, il y avait un miroir dans cette direction, tentant de faire le zouave dans ces conditions)


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    Quel bonheur de fêter son anniversaire

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    Joie de lire (je l'ai contaminé de bonne heure)

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    La joie et la fierté de mon fils devant son premier vrai bonhomme de neige (voyez il neige régulièrement en Normandie et pas qu'un petit peu)

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    Joie de communiquer entre espèces

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    Des parents fous, fous, fous

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  • N'étant pas une fine cuisinière, je vais me contenter, pour répondre au casse-tête de Lajemy, de vous servir une petite histoire familiale, bon d'accord cela s'est passé un été, mais le plat pourrait très bien être un plat d'hiver.

    Repas de famille

    Comme tous les ans, Tante Yvonne nous avait invité mes parents, ma grand-mère et moi à son traditionnel repas de vacances. Elle tenait un hôtel, alors inutile de dire que c'était une excellente cuisinière.

    Lorsque nous arrivions le matin, j'avais systématiquement droit à un cône glacé qu'elle appelait un kim cône, le mot king ayant du mal à passer en chti.

    Je reconnais bien humblement que pour ce plaisir j'abdiquais tout amour propre et acceptais baisers mouillés et piquants.

    On peut dire que c'était mon apéritif.

    Pendant que "les grands" discutaient et cancanaient entre eux, j'allais admirer les énormes carpes qui ondulaient dans le bassin près de l'hôtel.

    Rassurez-vous elles ne faisaient pas partie du menu.

    Ce jour là, Tante Yvonne nous avait préparé un lapin chasseur. La bête baignait dans une épaisse sauce rouge. Très fièrement ma grand-tante, toute pimpante dans son beau chemisier blanc, apporta le plat à table.

    Seulement voilà, il faut vous préciser que Tante Yvonne (à la différence de la tante Yvonne du Général) était de constitution, comme dire, voyons disons solide, bien rembourrée partout où il le fallait.

    Allez savoir ce qui se passa, peut-être le lapin du haut de son paradis voulut-il se venger de sa meurtrière, en tout cas, Tante Yvonne pour mieux faire admirer son plat se redressa, rejetant les épaules en arrière et ce que personne n'avait prévu arriva.

    Elle trébucha légèrement et pour garder l'équilibre dû abandonner sa posture hiératique et les lois de la pesanteur jouèrent contre elle, son opulente poitrine plongeât la tête la première, si je puis dire, dans la belle sauce rouge, entraînant avec elle non seulement la perdition du beau corsage blanc, mais aussi le sérieux des convives.

    Toute la famille fut prise d'un homérique fou rire. Ma tante, bonne joueuse, rit avec nous et après avoir http://static.blogstorage.hi-pi.com/photos/nicka50.musicblog.fr/images/mn/1253279101/Lapin-chasseur.jpgchangé de chemisier, elle revint déguster avec nous ce merveilleux lapin chasseur.

    Inutile de dire que depuis, dès que quelqu'un me sert un lapin ou un poulet chasseur, il se demande bien pourquoi je suis pliée de rire !


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  • Dana nous proposait de nous pencher sur les jeux d'enfants. Alors bon, histoire de changer un peu, si nous nous occupions des "Grands Enfants".

    Voici donc mon père, au stand rafraichissements d'un bal du 14 juillet chez les pompiers de Paris. Inutile de vous préciser que ces belles boucles blondes ne sont pas d'origine (et pas vraiment règlementaires non plus d'ailleurs).



    Et voici ma mère, autre petite précision à l'époque par de Disneyland, donc pas d'oreilles de Mickey. Alors à votre avis elles sont faites avec quoi ces oreilles ? Ben oui, avec les bonnets de soutien-gorge d'un maillot de bain ! Alors ils vous plaisent mes grands enfants ?


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  • En cherchant une photo pour un autre article, je suis tombée sur celle-ci prise il y a un Pâques il y a (très) longtemps. La poule que je tiens pondais des oeufs en sucre quand on lui appuyait sur le dos, les oeufs sortant bien là où il fallait, délicat n'est-ce pas, mais qu'est que je l'aimais ma poule !





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