• Je reviens d'un petit tour en roller sur la voie verte, c'est une ancienne voie de chemin de fer qui a été réhabilitée en promenade goudronnée pour les coureurs, les rollers, les vélocypédistes.

    Elle passe à travers bois et c'est très agréable à parcourir, même s'il y a une saleté de petit faux plat au début qui vous coupe les pattes, au retour, bonheur ça roule tout seul.

    Bref, ce qui est très sympa c'est de croiser des parfaits inconnus de tous âges, de toutes races et de se saluer, voire même d'échanger des plaisanteries. Tout à l'heure par exemple j'ai croisé un monsieur qui courait en tenant en laisse un minuscule chien, je lui ai fait remarquer qu'il trichait et lui tout de suite dans le coup m'a répondu très sérieusement qu'en effet, le monstrueux animal tirait.

    Ces moments détendus et calmes (même si les gambettes flageolent) vous mettent vraiment en forme pour la journée et on se prend à se dire qu'en fin de compte l'humanité n'est peut-être pas aussi pourrie que nous le montrent les journaux télévisés ou écrits.


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  • Aujourd'hui avec mon jeune homme nous sommes tombés sur de sacrés numéros.
    Visite chez l'ophtalmo ce matin.
    Rendez-vous à 11 h 45 en sachant bien qu'il y aurait du retard comme d'hab.
    Dans la salle d'attente il y avait déjà un couple de personnes âgées, un monsieur et son bambin de 5/6 ans. Tout d'abord calme plat, mon fiston et moi nous plongeons dans nos bouquins (je l'ai contaminé à la naissance avec les livres), à côté de moi le petit feuillette gentiment son magazine.
    Et tout à coup, BOUM la perturbation s'abat sur la salle tranquille et elle ne vient pas du petit bonhomme comme on pourrait s'y attendre, les gosses n'aiment pas attendre, mais non ce n'est pas lui qui se manifeste. Ce sont papy et mamy qui se lancent à voix bien haute histoire que tout le monde en profite, bon restons concentrés sur nos bouquins.
    BANG les 4 saisons, tiens à son âge manifestement la dame ne sait pas qu'il est impoli de laisser son portable allumé dans une salle d'attente. C'était Kévin, ben ouais mais elle connaît pas de Kévin, ça peut pas être le vitrificateur quand même, il aurait pas annoncé Kévin, et puis il aurait pû s'excuser d'avoir fait un faux numéro le Kévin c'est vrai quoi il dérange tout le monde (tiens, c'est pas le portable qui dérange). Bref, c'était Kévin, ce qui nous fait une belle jambe à tous.
    L'ophtalmo arrive et appelle le petit garçon et son papa, aïe, aïe, aïe, caramba branle-bas de combat du côté du 3ème voire 4ème âge, de quoi on était arrivé avant eux, pourquoi ils passent avant nous, Madame se lève file le train au toubib, et rebelote on était arrivé avant et gnia et gnia et gnia. Oui Madame, mais ces personnes avaient le rendez-vous précédant le vôtre. Retour salle d'attente, c'est inadmissible, sont arrivés après, donc ils sont arrivés en retard (alors que manifestement eux étaient arrivés plus qu'en avance puisque plusieurs personnes arrivées après eux étaient passées avant eux, vous me suivez là ???) donc ils auraient dû passer après et eux avant et puis même que des fois chez les toubibs eh bien il y en a qui attendent à côté de la porte pour pouvoir passer devant tout le monde, c'est pas inadmissible ça, parce que quand même là ils étaient arrivés avant les autres.
    Brefffff, pendant la tirade une dame arrive avec sa fille, dans nos âges à Jérôme et à moi, voyant l'ambiance elles commencent à parler stages et études.
    Pendant ce temps, je tente de rester concentrée sur mon bouquin, mais grave erreur je lève le nez et je me retrouve devant le large sourire de mon gamin qui est assis à côté de papy et mamy en face de moi, faut dire que ce gosse tient de moi un sens de l'humour un peu tordu. Nous nous regardons et tant bien que mal nous gardons notre sérieux avec des sourires en coin quand même.
    Et ça continue comme ça, que Thérèse elle exagère elle profite des sorties mais elle a pas payé sa carte, que la prochaine fois eh bien la Thèrèse ils vont la prendre entre 4 zieux histoire de lui expliquer que si on profite des sorties eh bien il faut payer la carte. De plus en plus dur de garder son sérieux.
    Et enfin, le docteur les appelle, alors là explosion de joie et de rires dans la salle d'attente où nous sommes 4 à nous bidonner, à mon avis je pense qu'à côté ils ont dû entendre.
    Bref, nous étions tombés sur le type de retraités qui va faire ses courses aux heures d'affluence et qui râle parce qu'il n'y a pas assez de caisses d'ouvertes, qui veut absolument passer devant vous parce que, hein ils n'ont que trois articles alors que votre caddy est plein, qui profitant de leur cheveux blancs vous passent devant dans les queues. En un mot les Em....eurs avec des majuscules dans tous les coins. C'est terrible quand même ces personnes qui partant du principe qu'elles sont âgées estiment avoir le droit d'enquiquiner tout le monde. Le pire c'est que nous bonnes poires nous n'osons rien dire, la faute à qui, la faute à l'éducation. Que Dieu me préserve de virer comme ça, pourtant des cheveux blancs j'en ai déjà !!!


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  • J’ai parfois beaucoup de mal à comprendre comment fonctionne notre justice. Je dois un peu trop confondre rendre la justice et être juste.

    Voilà deux résumés d’articles trouvés dans le journal Paris Normandie fin mars/début avril.

    Le premier : Les prud’hommes de Rouen annulent le licenciement d’une salariée s’étant plainte de tabagisme passif. Eh oui, cette personne (en rémission d’un cancer et maintenant décédée d’un cancer généralisé) avait été licenciée pour faute grave parce qu’elle avait osé afficher un tract accusant sa hiérarchie de « lâcheté » suite au refus de celle-ci d’intervenir auprès de ses collègues auxquels elle avait demandé de s’abstenir de fumer en sa présence et qui charité bien ordonnée, avaient refusé purement et simplement. Le juge a estimé que non seulement cette personne avait le droit de se plaindre mais que la Poste elle-même aurait dû faire respecter la loi Evin. Et que dire des collègues qui pour le petit plaisir personnel n’ont pas hésité à contribuer à aggraver encore la maladie de cette dame, eux aussi auraient dû être condamnés pour mise en danger de la vie d’autrui.

    Juste une petite parenthèse sur une anecdote personnelle. Au vu de ce que je viens d’écrire, vous devez vous douter que je suis non fumeuse pure et dure. Pendant un moment j’ai travaillé dans une société d’informatique dans laquelle quasiment tout le monde fumait, l’horreur. En désespoir de cause puisque là aussi la loi Evin, on s’asseyait dessus, j’ai fini par laisser en plein hiver ma fenêtre ouverte, j’empilais plusieurs pulls et j’avais un petit chauffage d’appoint sous mon bureau. Mes collègues morts de froid ont commencé à protester et à me sommer de fermer la fenêtre. Je leur ai mis le marché en main, ils arrêtaient de fumer et je fermais ma fenêtre, devant leur refus, eh bien ils ont passé l’hiver à grelotter et moi curieusement je n’ai pas eu un seul rhume, comme quoi le froid conserve.

    Le deuxième : Un jeune garçon de 14 ans est obligé de faire 100 kms par jour pour aller au collège. Suite au divorce de ses parents, le juge a décidé une garde alternée sans que ce jeune homme ait été consulté, il n’était d’ailleurs pas d’accord ne voulant plus voir son père pour l’instant (il me semble qu’à 14 ans on devrait avoir son mot à dire). La mère assistante sociale a déménagé et changé son fils de collège, bon d’accord elle n’aurait pas du le faire sans passer par la justice, mais que dire de ce père qui oblige son fils à changer à nouveau d’établissement scolaire et son ex-femme à faire 200 kms de route par jour !!! Et les droits de l’enfant, oubliés une fois de plus, comme trop souvent hélas au nom de la justice, mais de quelle justice s’agit-il qui ne se met pas au service du plus faible et de l’innocent ???

    Ca serait bien si de temps en temps, Madame Justice enlevait un peu le bandeau qu’elle a sur les yeux.
     

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  • Une belle femme et un homme ont une collision assez grave.
    Les autos sont totalement détruites. Ils rampent donc à l'extérieur de leur véhicule respectif.
    La femme dit :
    - Vous êtes un homme et je suis une femme.
    Regardez nos voitures. Rien ne reste et nous ne sommes pas blessés. C'est un signe que Dieu voulait qu'on se rencontre et que l'on devienne amis.
    Flatté, l'homme réplique :
    - Je suis d'accord avec vous, cela doit être un signe.
    La femme poursuit :
    - Regardez, un autre signe.
    Mon auto est démolie, mais la bouteille de vin à l'intérieur est intacte.
    Dieu a sûrement voulu qu'on la boive pour célébrer notre chance d'être toujours en vie.
    Elle tend la bouteille à l'homme.
    Celui-ci l'ouvre, en boit la moitié et la tend à la femme.
    Elle la prend, remet le bouchon dessus et la remet à l'homme.
    L'homme demande :
    - Vous n'en prenez pas ?
    - Non, je crois que je vais attendre la police. !!!!!!
     
    Une dame distinguée rentre de Suisse en avion. Elle s'y retrouve assise à côté d'un brave curé à qui elle demande :
    - "Pardon, mon père, est-ce que je pourrais vous demander une faveur?"
    - "Bien sûr, ma fille, que puis-je faire pour vous?"
    - "Voici: je me suis acheté un épilateur électrique super sophistiqué que j'ai payé extrêmement cher. J'ai vraiment dépassé les limites permises et j'ai peur de me le faire confisquer à la douane. Ne pourriez-vous pas le dissimuler sous votre grande soutane?"
    - "Bien sûr, mon enfant, que je le peux. Seulement je dois vous avertir que je ne sais pas mentir..."
    - "Vous avez tellement bon visage, on ne vous posera sûrement aucune question."
    Et elle lui remet l'épilateur.
    L'avion arrive à destination. Et vint le tour du curé de se présenter devant le douanier :
    - "Mon père, vous avez quelque chose à déclarer?"
    - "De la tête à la ceinture, je n'ai rien à déclarer, mon fils."
    Trouvant cette réponse un peu étrange, le douanier ajoute:
    - "Et de la ceinture vers le bas, qu'est-ce que vous avez?"
    - "J'ai là un merveilleux petit instrument destiné aux femmes, mais qui n'a jamais été utilisé..."
    Et dans un grand éclat de rire, le douanier dit :
    - "Allez, passez, mon père. Au suivant "

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  • Voilà enfin le dénouement de la terrible histoire de l'âne Pedro.

    Dieu merci pour une fois la justice n'a pas mis à côté. Voici l'article tiré du journal Paris-Normandie du 30 mars. Amusez-vous bien avec cette histoire digne de Clochemerle.

    Moralité : Si tu veux entendre du silence, ne viens pas à la campagne.

    Petite histoire personnelle : Lorsque j'habitais encore chez mes parents, notre maison faisait partie d'un lotissement bâti en forêt. Il était stipulé dans le cahier des charges que les jardins potagers et les animaux de basse-cour étaient interdits. Mais comme partout, il a fallu que nous tombions sur le zigoto refusant de se soumettre aux règles.
    Et voilà donc qu'un beau jour je me suis retrouvée avec un coq quasiment sous ma fenêtre. Bêtement à l'époque jeune et naïve, je pensais qu'un coq ne lançait son cocorico qu'au lever du soleil et terminé. GRAVE ERREUR, en fait le coq commence à chanter lorsque le soleil se lève, mais il ne s'arrête pas après, ce fichu volatile continue jusqu'à ce que le soleil se couche et en plus côté décibels ça y va aussi.. Et en été, il se lève à quelle heure le soleil hein !!!! Tôt je peux vous le dire.
    Bref, mon père et les autres voisins (dont le maire du village) ont essayé de faire entendre raison à l'énergumène, notamment en mettant le cahier des charges sous son vilain petit nez de fouine (pardon aux fouines), mais rien à faire nous avions affaire à un ex-citadin buté, la verdure ne lui suffisait pas il lui fallait aussi le coq (et les poules mais elles, elles ne faisaient pas tellement de bruit).
    Mon père s'est donc lancé dans la guérilla. Dès que le coq chantait, il se levait (ancien pompier se lever à n'importe quelle heure ne lui posait pas le moindre problème) et téléphonait<shapetype id="_x0000_t75" stroked="f" filled="f" path="m@4@5l@4@11@9@11@9@5xe" o:preferrelative="t" o:spt="75" coordsize="21600,21600"></shapetype> telephone bleuau voisin pour le prévenir très courtoisement (mon père a toujours été quelqu'un d'aimable, jamais un mot plus haut que l'autre) que le coq ayant chanté, il était l'heure de se lever (je vous dis pas l'effet que ça fait à 4 ou 5 heures du mat). Soit dit en passant il n'est jamais venu à l'esprit de notre voisin de débrancher son téléphone, c'est vous dire le niveau du QI du sus-dit.
    Au bout de quelque temps de ce régime, l'idiot du village a fini par mettre les pouces et un beau jour, plus de Cocorico, pouletmais une bonne odeur de coq au vin (j’exagère juste un peu). Désolée pour toi Chanteclerc, mais tu étais tombé sur un mauvais patron.
    Et j'ai enfin pu à nouveau dormir tranquille et n'être réveillée que par les piou et pouic des oiseaux des bois nettement plus supportables et agréables.chauve souris

     


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