• Marcellin suite et fin

    Bien reprenons !

    Le lendemain, au point du jour, voilà notre exorciste qui débarque avec tout son attirail. Il se prépare à lancer l’attaque.

    Mais voilà que … Attention il va falloir suivre !!!

    Les 3 G se mettent à sonner l’alarme et Igor de coq du clocher s’égosille à qui mieux mieux.

    Aussitôt Landry le vent, Marius l’éclair et Sabine le nuage, entrent en action, pendant que Landry hurle aux oreilles de Marcellin (appelons le par son nom), Marius lui envoie des décharges d’électricité dans les fesses et Sabine l’arrose copieusement.

    Profitant du désarroi de « l’ennemi » Eulalie la petite lutine, reine des maladroits, s’arrange pour qu’il se prenne les pieds dans son matériel.

    Ces premiers attaquants sont vivement encouragés par Félicité l’ange gardienne et son amie Prudence la fantômette farceuse. Perchées sur une gargouille elles encouragent leurs amis.

    Titubant, Marcellin s’éloigne de sa quincaillerie, aussitôt Casimir le chien de Monsieur Lazare, Belle Aggie et Paterne les chats du presbytère se mettent à courir entre ses pieds et le font trébucher.

    Assourdi, trempé, piqué et harcelé de toutes parts, Marcellin tente une échappée.

    Illico, Placide l’escargot survolté et Nestor la tortue se lancent à sa poursuite.

    Thècle, grimpée sur Herbert son balai, passe en rase motte et lâche les bombes à eau préparées par Olive l’ondine.

    De plus en plus trempé, faisant floc-floc dans ses godillots, Marcellin file tête baissée. Bien mal lui en prend, le voilà qui entre en collision avec Vencelas, l’âne peintre, qui l’expédie d’une ruade bien placée à l’autre bout de la rue.

    Marcellin pense trouver son salut dans la forêt toute proche, il se rue sous le couvert des arbres, mais vous pensez bien que Pacôme le loup et Olympe la chouette l’attendent au tournant. Habitués à la chasse, ils s’arrangent pour le lancer dans LA direction prévue par l’assemblée des Bigorbourgeois lors de la réunion extraordinaire de la veille.

    Pour être sûr qu’il aille bien là où il faut, Anicet le diablotin, accompagné d’Anicet et de Wenefride les lutins, grimpés sur le dos de Jo Za et Fa, les chauves-souris qui constituent avec Thècle l’armée de l’air Bigorbourgeoise, lui passent au ras des oreilles pour l’entraîner de plus en plus profondément dans la forêt, laquelle forêt retentit des cris de tous les membres du petit peuple bien décidés à défendre leur petit paradis.

    Bref, complètement déboussolé, Marcellin finit par emboutir de plein fouet Irenée le chêne roi de la forêt. KO pour le compte, il s’écroule au pied de l’arbre majestueux.

    Sans perdre un instant, Irénée commence à s’introduire dans sa tête, aidé par Amédée l’inventeur de rêves et de Pétrus le farfadet qui devine les faiblesses des vilains, il passe au crible ce qui a bien pu pousser Marcellin à passer du « côté obscur » de la force. Ensuite dans ses rêves, ils l’aident à régler ses problèmes et le laisse se reposer.

    A son réveil, Marcellin est entouré d’un certain nombre d’habitants de Bigorbourg, dont Monsieur Lazare le médecin qui lui tend une gélule de paracétamol histoire de l’aider à dissiper son mal de tête.

    Le père Paterne lui sourit aimablement et l’interroge.

    « Comment allez-vous mon cher ami ? »

    « Bien, très bien même, il y avait longtemps que je ne m’étais pas senti aussi léger »

    « Eh oui, comme vous pouvez le constater, nul besoin d’exorciser les démons dans notre petit bourg »

    « Vous avez parfaitement raison, je ne sais pas ce qui m’a pris. Je vous adresse toutes mes excuses pour le dérangement »

    Marcellin se lève, un sourire vaguement niais sur les lèvres et s’éloigne.http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/37/Fromagerie.jpg

    Mais vous vous doutez bien qu’une fois qu’on a goûté à Bigorbourg, on a un peu de mal à s’en passer. Et à quelques temps de là, Marcellin est de retour, épaulé par les Marguerite (la grand-mère de Pernelle la petite fermière et sa vache), il ouvre une charmante petite boutique dans laquelle il se fait un plaisir de proposer les 365 fromages que compte notre beau pays.

    Pour information, je vous rappelle ma page récapitulative dans la colonne à votre droite, juste histoire de vous y retrouver dans mon petit monde.


  • Commentaires

    1
    Jeudi 12 Avril 2012 à 07:27
    pierre

    Je ne manquerai pas ,si je passe à bigorbourg d'aller acheter quelques fromages que j'adore

    2
    Jeudi 12 Avril 2012 à 09:30
    emma

    quelle cavalcade mes amis !!! il était prédestiné à vendre du fromage, et il pourrait bien même être canonisé un jour

    3
    Jeudi 12 Avril 2012 à 09:57
    Ountés Passat

    Ouf.... Epuisant... Je n'en peux plus... Je vais m'asseoir dans la crèmerie !

    4
    Jeudi 12 Avril 2012 à 15:00
    Martine27

    Et tu auras le choix !

    5
    Jeudi 12 Avril 2012 à 15:02
    Martine27

    Il fallait bien que j'arrive au fromage, mais pas en direct, ça aurait été trop facile

    6
    Jeudi 12 Avril 2012 à 15:02
    Martine27

    Je ne me suis encore pas remise de la "dégustation" d'un Ortolan ! Manger ça ou du carton, je pense que le carton aurait eu plus de goût. Un peu capricieuse aujourd'hui notre belle Normandie

    7
    Jeudi 12 Avril 2012 à 15:03
    Martine27

    Et déguster un bon munster bien odorant histoire de reprendre tes esprits !

    8
    Jeudi 12 Avril 2012 à 17:54
    guss

    sacré branle-bas  à Bigorbour !..en fait ; pour pas grand chose .Beaucoup de bruit pour rien comme aurait dit le chat qu'espire ....

    9
    Jeudi 12 Avril 2012 à 18:02
    cacao

    Bon, Marcellin est "dompté, et finalement séduit par Bigorbourg. Tout est bien qui finit bien. Merci pour cette "épopée". Grosses bises.

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    10
    Jeudi 12 Avril 2012 à 18:19
    Ountés Passat

    J'avoue qu'un munster c'est tentant !!!

    11
    Jeudi 12 Avril 2012 à 18:58
    Martine27

    Je n'allais quand même pas laisser quelqu'un ayant un nom de fromage saboter Bigorbourg

    12
    Jeudi 12 Avril 2012 à 18:58
    Martine27

    Il faut dire qu'il y avait au moins deux chats au début de la bagarre, ça aide !

    13
    Jeudi 12 Avril 2012 à 18:59
    Martine27

    Un munster, un livarot, un fromage, un vrai, un parfumé

    14
    Jeudi 12 Avril 2012 à 22:16
    Lenaïg Boudig

    Ah ben ça alors, quel revirement ! Futés, les habitants de Bigorbourg !

    Bises !

    15
    Vendredi 13 Avril 2012 à 13:29
    Martine27

    Ils n'allaient pas se laisser éradiquer comme ça !

    16
    Samedi 14 Avril 2012 à 11:24
    pimprenelle

    L'intervention de Placide et de Nestor m'a beaucoup plu.

    Tu peux toujours nous renvoyer à tes articles précédents, il faut avoir la tête qui fonctionne à merveille pour retrouver tout ton petit monde.

    Mais cela n'a pas d'importance pour savourer les aventures dans Bigorbourg.

    Bonne journée Martine.

    17
    Samedi 14 Avril 2012 à 11:44
    Martine27

    Je dois dire que j'ai refusé du monde, ils étaient nombreux à vouloir donner un coup de main ou de pattes. Lorsque je mets beaucoup de personnages comme ça, j'essaye de mettre quelques mots les concernant pour ne pas trop vous perdre en route !

    18
    PATSY
    Samedi 18 Janvier 2014 à 17:08
    PATSY

    Sacré Marcellin, il pourra toujours exorciser ceux qui veulent faire du fromagfe sans goût et sans âme !!!

    Retour du soleil dans cette belle normandie que j'ai retrouvée avec grand plaisir.

    Je te tél. dès mon retour. Bises et gratouilles à la belle Miss T.

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :