• Après la prison, le lit en carton. Elle m'aura tout fait !!! Appelez la SPA, Brigitte Bardot, quelqu'un, j'suis une pôôôôôvre petite malheureuse !!!

     

     


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  • Après la prison, le lit en carton. Elle m'aura tout fait !!! Appelez la SPA, Brigitte Bardot, quelqu'un, j'suis une pôôôôôvre petite malheureuse !!!

     

     


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  • Pour les impromptus de la semaine dernière il fallait écrire un petit texte commençant par les mots mis en gras. Voilà ma contribution.


    Elle avait apporté des fleurs de tournesol, elle lui tendit le bouquet sans un sourire, sérieuse et concentrée.

    Il la contempla.

    Elle était belle, des cheveux noirs libres et vivants comme la crinière d'une pouliche sauvage, des yeux d'un bleu de ciel d'été, un corps qu'une statue grecque aurait pu lui envier. Tout en elle l'avait séduit.

    Elle était vêtue comme la dernière fois d'une robe rouge dansante qui mettait en valeur ses cheveux et son teint mat.

    Elle le regarda longuement puis, comme il n'esquissait aucun geste pour le prendre, elle posa le bouquet sur la table basse du salon. Elle tourna les talons et s'en alla.

    Pas un mot ne fut prononcé d'un côté comme de l'autre. C'était inutile, il savait ce qu'elle attendait de lui.

    Le lendemain, à nouveau, elle était là, son bouquet à la main, le fixant, attendant un mot, un geste de sa part.

    Mais, pas plus que la veille il ne bougea.

    Il en fut ainsi tous les jours qui suivirent. Elle était là, attendant.

    Jour après jour, il commença à trembler.

    Jour après jour, sa résolution vacilla de plus en plus.

    Jour après jour, sa raison perdit pied petit à petit.

    Ses nuits n'étaient plus qu'insomnies, ces journées après la, maintenant, traditionnelle rencontre du matin, une longue suite de peurs et de sursauts.

    Puis, un matin, enfin, la digue céda.

    Elle était là, en rouge, son bouquet d'or à la main, attendant sans un mot, sans un bruit.

    "Tu as gagné" souffla-t-il "je vais le faire".

    Pas un son ne franchit ses lèvres, elle se contenta de le suivre du regard tandis qu'il enfilait son manteau et lui emboîta le pas dans la rue.

    Il n'osait la regarder.

    Enfin, ils arrivèrent devant un bâtiment administratif, ils entrèrent l'un derrière l'autre.

    "Que puis-je pour vous Monsieur ?" demanda le planton.

    "Pourrais-je vois l'inspecteur en charge de l'affaire de la disparition de Mademoiselle Vincente ?"

    "Avez-vous des renseignements à lui apporter ?"

    "C'est moi qui l'ai enlevée, assassinée et enterrée dans le champs de tournesols au lieu-dit Auvers".

    Voilà c'était fait.

    Il perçut du coin de l'œil un bref scintillement de rouge et d'or, un soupir de contentement que le planton pris pour un courant d'air parcourut le commissariat pour s'éteindre au loin sur des tournesols gorgés de soleil.

    Elle était libre, son bourreau allait payer.


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  • Pour les impromptus de la semaine dernière il fallait écrire un petit texte commençant par les mots mis en gras. Voilà ma contribution.


    Elle avait apporté des fleurs de tournesol, elle lui tendit le bouquet sans un sourire, sérieuse et concentrée.

    Il la contempla.

    Elle était belle, des cheveux noirs libres et vivants comme la crinière d'une pouliche sauvage, des yeux d'un bleu de ciel d'été, un corps qu'une statue grecque aurait pu lui envier. Tout en elle l'avait séduit.

    Elle était vêtue comme la dernière fois d'une robe rouge dansante qui mettait en valeur ses cheveux et son teint mat.

    Elle le regarda longuement puis, comme il n'esquissait aucun geste pour le prendre, elle posa le bouquet sur la table basse du salon. Elle tourna les talons et s'en alla.

    Pas un mot ne fut prononcé d'un côté comme de l'autre. C'était inutile, il savait ce qu'elle attendait de lui.

    Le lendemain, à nouveau, elle était là, son bouquet à la main, le fixant, attendant un mot, un geste de sa part.

    Mais, pas plus que la veille il ne bougea.

    Il en fut ainsi tous les jours qui suivirent. Elle était là, attendant.

    Jour après jour, il commença à trembler.

    Jour après jour, sa résolution vacilla de plus en plus.

    Jour après jour, sa raison perdit pied petit à petit.

    Ses nuits n'étaient plus qu'insomnies, ces journées après la, maintenant, traditionnelle rencontre du matin, une longue suite de peurs et de sursauts.

    Puis, un matin, enfin, la digue céda.

    Elle était là, en rouge, son bouquet d'or à la main, attendant sans un mot, sans un bruit.

    "Tu as gagné" souffla-t-il "je vais le faire".

    Pas un son ne franchit ses lèvres, elle se contenta de le suivre du regard tandis qu'il enfilait son manteau et lui emboîta le pas dans la rue.

    Il n'osait la regarder.

    Enfin, ils arrivèrent devant un bâtiment administratif, ils entrèrent l'un derrière l'autre.

    "Que puis-je pour vous Monsieur ?" demanda le planton.

    "Pourrais-je vois l'inspecteur en charge de l'affaire de la disparition de Mademoiselle Vincente ?"

    "Avez-vous des renseignements à lui apporter ?"

    "C'est moi qui l'ai enlevée, assassinée et enterrée dans le champs de tournesols au lieu-dit Auvers".

    Voilà c'était fait.

    Il perçut du coin de l'œil un bref scintillement de rouge et d'or, un soupir de contentement que le planton pris pour un courant d'air parcourut le commissariat pour s'éteindre au loin sur des tournesols gorgés de soleil.

    Elle était libre, son bourreau allait payer.


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  • Voulez-vous participer au concours d'écriture des Beaumesniales 2009 ?

    Cette manifestation qui se déroule dans mon département (27) à Beaumesnil est "marrainée" par Marie-Christine Barrault. 

    L'année dernière j'ai participé à ce concours dont le thème était "Histoire, histoires êtes vous là ?". Mon texte "le chêne" a été sélectionné en 3ème position et lu par Marie-Christine Barrault à l'occasion de l'inauguration, je peux vous dire que ça fait tout drôle d'entendre son texte dit par une grande actrice comme elle. Là vous avez le texte intégral, mais j'ai du le retravailler pour le réduire à 2000 signes, je peux vous dire que ce n'est pas évident.

    Mon texte et celui des 30 (ou 50 je ne sais plus) sélectionnés sera publié dans un petit recueil édité par l'organisme organisateur. L'ami Francis et son chevalier font partis des sélectionnés (il a oublié de le préciser).

    Bon donc pour cette année le thème est "Voyage entre deux mondes" on peut s'inspirer des photos de Daniel Leroy à consulter sur le site http://daniel.leroy27.free.fr

    Les règles sont les suivantes :
    Rédigez un texte de 2000 signes maximum dans une forme libre (poème, prose, nouvelle,...)
    Ce texte dactylographié devra reprendre : vos nom, prénom, âge, adresse, numéro de téléphone, adresse email (si vous en avez une) et le nombre de signes composant le texte.

    Il devra être envoyé à l'adresse suivante :

    Arts & Lettres - Concours d'écriture

    Isabelle Sacré
    5/7, Boulevard Parissot
    27170 LE TILLEUL OTHON 

    Date limite de réception des textes le 12 octobre 2008.
    Vous pouvez proposer deux textes, un seul étant retenu.

    Les textes lauréats composeront un recueil qui sera présenté lors de l'édition 2009 du Livre au Salon.

    Les auteurs des 3 textes les mieux considérés se verront proposer l'édition d'un recueil (un pour les 3 auteurs ensemble) présentant plusieurs de leurs écrits et financé par Arts & Lettres.

    Voilà à vos plumes, à vos claviers !


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