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Encore à méditer
Me revoilà avec "mes" érudits et leurs idées d'avant-garde pour eux et combats d'arrière-garde pour nous qui n'avons toujours rien compris.
Aujourd'hui, deux préhistoriens (entre autres activités)
Adrien Thieullen écrit en 1912
"En résumé, nous vivons sur un point isolé de l'espace, sans communication possible avec l'extérieur, ignorés du reste de l'Univers et, quoi que nous en pensions, notre rôle dans la création paraît être de bien peu d'importance, pour ne pas dire nul ; savants, ignorants, évolutionnistes, libres-penseurs, athées, matérialistes deviendraient peut-être plus prudents et moins affirmatifs dans leurs conceptions, s'ils se rappelaient de temps à autre la piètre situation planétaire que nous occupons dans l'infini des mondes. L'homme oublie qu'il est un des mammifères terrestres et prétend découvrir les lois mystérieuses de la création."
Boucher de Perthes (1768-1868)
"Deux choses sont nuisibles à la manifestation de la Vérité : c'est de tout croire et de ne rien croire ; mais il est quelque chose de plus nuisible encore : c'est de tout nier sans rien voir, ou bien de ne vouloir rien voir afin de pouvoir tout nier."
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Commentaires
J'aime beaucoup la citation de Boucher de Perthes.... Très judicieux.
H'ai aussi celle-ci du même auteur "Un regard console, un regard tue. Le regard d'un homme vous révèle son âme". Bises et bonne journée Martine.
Ah , Martine , que vais-je te trouver qui te plaise ; tu vas dans tous les sens , comme moi ...
Bisous et merci .
Clio
Très belle également en effet. Depuis que je travaille sur ces livres anciens, je vais de découverte en découverte, ces messieurs étaient des touche-à-tout de génie
Complètement d'accord avec Adrien Thieullen. On s'englue bien les doigts sur notre poussière d'univers. Belle soirée Martine.
mettre les pendules à quelle heure ... relative ? voilà deux belles réflexions à méditer, commenter, triturer, sans modération. et à rendre vigilant aussi si l'on veut éviter le retour des inquisiteurs
bises et belle fin de semaine
Plus je m'occupe de ces auteurs et plus je m'aperçois qu'eux ne maniaient pas la langue de bois mais appellaient un chat un chat et de manière très énergique le plus souvent, je crois qu'actuellement avec notre manie du politiquement correct, ils dénoteraient drôlement
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C'est ce qui s'appelle remettre les pendules à l'heure !
A méditer !
Nicole