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Le conte du dragon et du chevalier
Les impromptus souhaitait une histoire de dragon commençant par :
La nuit où j'ai volé sur le dos du dragon, commençait à se faire longue.
Nous volions depuis déjà un sacré bout de temps et toujours rien.
"Tu es sûr que nous allons trouvé ce que nous cherchons par ici ?" demandais-je à ma monture.
"Mais oui, ne t'en fais pas. C'est vrai que depuis un certains temps les traditions se perdent. Ils se déplacent de moins en moins" grogna mon dragon
"Comme tu dis, faut croire qu'il y a moins de princesses à sauver ou qu'elles se débrouillent seules"
Et nous continuâmes à tourner au-dessus des sentiers de la forêt à la recherche de notre Prince Charmant.
Pardon, oh excusez-moi, c'est exact je ne vous avais pas parlé du but de notre quête à mon dragon et moi-même, et bien maintenant vous savez, nous cherchions un Prince Charmant, mais cette nuit là il fallait croire que la race était en voie de disparition.
Nous allions renoncer quand tout à coup dans le lointain, en dépit du bruit du vent qui soufflait à nos oreilles, nous entendîmes un faible cataclop, cataclop, bling, bling. Les cataclop pour le cheval et les bling-bling pour l'armure du Prince, oui en dépit du peu de confort de cette tenue et de la fatigue engendrée pour le cheval (c'est que ça pèse lourd ce truc), le Prince Charmant a du mal à se déplacer sans.
Mon dragon tourna la tête vers moi et me fit un clin d'œil, toujours très impressionnant un coup d'œil de dragon, cette lourde paupière qui se ferme brièvement sur un œil de feu traversé d'une fente noir, ça peut faire frémir, mais moi je le trouve très beau mon compagnon.
Il commença à amorcer sa descente et bientôt nous eûmes notre Prince en vue.
Ah, il avait fière allure avec son armure argentée, son casque à plumes et son blanc destrier, tiens, pas compliqué, plus vrai que nature, quasiment une caricature.Nous fîmes un premier passage au-dessus d'eux, le cheval un peu plus attentif commença à regimber, il se doutait de quelque chose le bougre.
Nous virâmes sur l'aile et arrivâmes face à nos proies !
Là mon dragon lâcha une boule de feu à la bonne température.
Et hop, pour ma famille d'ogres et moi-même un Prince cuit à l'étouffé. Bon d'accord Papa allait encore râler au moment de le sortir de sa boîte de conserve, mais moi je trouve qu'ils ont bien meilleur goût cuits comme ça en cocotte minute. Bien sûr l'armure était un peu moins rutilante, mais mon petit frère arriverait sûrement a en faire un jouet, il est très habile de ses mains ce sacré loupiot.Quant au cheval, mon dragon et sa petite famille allaient s'en régaler sans nul doute, il avait l'air croquant juste comme il faut.
Mon dragon passa en rase-motte et ramassa dans une serre le Prince Rôti et dans l'autre le destrier rissolé.
Nous reprîmes de l'altitude et dans l'aube pâlissante nous regagnâmes le château familial pour un petit déjeuner bien mérité.
"Ca devient quand même de plus en plus difficile à trouver" dis-je.
"Oui" me répliqua mon dragon "il va falloir élargir notre périmètre de chasse, à mon avis ils commencent à se méfier un peu de notre forêt !"
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Commentaires
1MiCLundi 12 Mai 2008 à 08:36Répondre
bravo pour ce texte très drôleToujours aussi agréable à lire ... en plus par ce beau soleil, les barbecues sont de sortie... ;-)))
Il adore aussi !
je trouve que tu as de drole de fréquantation....un dragon maintenant je préfère quand tu nous parle de Elfie.....
bisesJ'aime bien cette histoire.
Nous avons un jeu "visuel" chez les équipières, tu participes ?
http://lequipedechoc.over-blog.com/article-19567000.htmlJ'adore cette histoire, elle est toute mignonne et elle change de ce qu'on a l'habitude de lire :-) je vais faire un peu le tour de ton blog, ça me parait sympa ici ;-)
Bon début de semaine et à bientôt
bises
Etant une fan de la série de livres sur les dragons de Pern, je ne peux qu'aimer ces animaux fabuleux, même si les européens ont plutôt mauvaises réputations. Et mon fils les collectionnent ! Bonne balade, quelques autres dragons traînent de-ci de-là
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