• Ben oui, hein mine de rien c'est bien un Noël du siècle dernier. Début des années 60 si je ne m'abuse. Il s'agit d'une rediffusion. Pour une fois que je m'aime bien sur une photo. A vous de trouver où je suis ! Ceux qui savent laissent les autres chercher.


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    Pour Lajémy je dirais aujourd'hui "Ah les joies du camping".

    Tout a commencé (non pas par un raccourci que jamais nous ne trouvâmes, ça c’est David Vincent) par un été où la maison familiale de mon père avait été réquisitionnée par mon oncle, ma tante et mes cousins qui avaient changé leur date de vacances et comme ils étaient plus nombreux que nous trois, ils ont eut la préséance. Mon père tenant absolument à passer son mois de vacances dans ch’Nord (le Pas de Calais en réalité), ne fit ni une, ni deux, il acheta une tente d’un beau bleu, tout confort (avec cuisine, salon et chambre) une Maréchal il me semble et tout le matériel qui allait avec.

    Après ses premières vacances sous la tente (je devais avoir moins d’une dizaine d’années à l’époque), il trouva bête que ma mère, ma grand-mère maternelle et moi-même ne profitions pas de la-dite tente pendant l’autre mois de vacances où il devait travailler.

    Or donc, nous nous retrouvâmes tous les mois de juillet en camping. Je ne vous raconte pas le montage de la tente, c’était du sport et du grand art, parce que faire correspondre entre eux les piquets, les montants métalliques et la toile de tente plus la tente chambre intérieure, ben c’était du sport. Inutile de dire que ma grand-mère et moi-même évitions de nous mêler de l’affaire.

    Deux histoires me reviennent tout particulièrement en mémoire.

    La première : je venais de terminer mon année de 6ème et nous étions partis laissant derrière nous un jeune voisin au teint bizarrement rouge. Las, il avait la rougeole le bougre (à l’époque le vaccin ROR n’existait pas ou était peu pratiqué) et donc cet affreux chameau que je ne pouvais pas supporter n’avait rien trouvé de mieux que de me filer sournoisement sa maladie. A peine installées, je commençai à me sentir mal, chaud, froid, nausées, puis apparition de rougeurs très, très suspectes. Je suppose qu’un médecin est venu m’examiner mais j’étais tellement dans le cirage que ne me souviens que des tremblements de froid incoercibles qui me tenaient recroquevillée sur mon lit de camp enroulée dans tous les duvets qui me tombaient sous la main alors qu’il devait bien faire une trentaine de degrés sous la tente. Mais le pire, étaient les infâmes tisanes à la queue de cerise que mère et grand-mère s’entêtaient à me faire avaler à mon grand dam. Bref, il me fallu une semaine pour émerger et profiter des vacances. Nos voisins furent un peu étonnés de voir brusquement apparaître une gamine toute blanche venue de nulle part !

    La deuxième : en fait, l’aventure se reproduisit à plusieurs reprises. Le camping c’est bien mais quand la tempête se lève au bord de la mer (notamment en bord de Manche), ben faut s’accrocher et je ne parle pas au sens figuré, mais bien littéral du terme. Lorsque le vent arrivait en rafale, il essayait de se glisser dans la tente pour arracher piquets et poteaux. Ma mère et ma grand-mère ont ainsi passé quelques nuits difficiles cramponnées aux piquets centraux pour empêcher la tente de s’envoler. Et moi pendant ce temps-là ? Eh bien http://www.coloriage-dessin.com/coloriage_img/coloriage-camping-1230293157.gifje dormais comme une bienheureuse, les éléments déchaînés ont sur moi un effet calmant. Je me réveillais donc le lendemain matin fraîche comme une rose mais parfois assez curieusement j’avais changé de côté du lit, lorsque l’arrière de la tente se soulevait, que la pluie mouillait la chambre, dans un état second je prenais mon oreiller, changeais de place et je me rendormais aussi sec (enfin façon de parler). J’étais toujours étonnée le lendemain matin de voir mes mère et grand-mère réduites à l’état de zombis et de voir les tentes voisines par terre.


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  • Bal

    Un petit tour de bal pour Lajemy et son casse-tête. Avant le bal du 14 juillet, il convient de tout préparer. Le monsieur qui se chauffe au soleil (ou qui se tient les reins, c'est selon) c'est mon père lorsqu'avec les hommes de la caserne ils transformaient la cour de la caserne en piste de danse pour le traditionnel Bal du 14 juillet organisé par les pompiers de Paris un peu partout. J'étais trop jeune pour y assister, mais c'était un sacré remue-ménage ! Il suffit d'ailleurs de voir la taille de la piste en question !

    14juillet

    Bon cette photo là, vous connaissez déjà, prise à la buvette du bal.

    grand-enfant2.jpg

     

    Et pour l'ambiance musicale "Bal, petit bal" de Francis Lemarque qui me tourne dans la tête depuis l'annonce de ce casse-tête ! Merci Lajemy !!!!

     


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  • C'est le thème de Photographe du Dimanche pour cette quinzaine. Je vais donc en profiter pour vous présenter un peu plus mon père, mon papa, mon patoune en image surtout.

    Mon père, ce héros au sourire si doux disait Victor Hugo.

    Et c'est vrai que mon père a toujours beaucoup compté pour moi. Il est parti il y a déjà 7 ans, il ne se passe pas un jour sans que je pense à lui et je suis toujours furieuse que la maladie d'Alzeihmer lui ai volé sa vie, mais les bons moments sont toujours les plus présents.

    Le voici donc bébé (né en 1927).

    http://i42.servimg.com/u/f42/09/02/08/06/p4270010.jpg

    Pompier de Paris pendant 20 ans, il a toujours été un grand sportif. Derrière, le mur sur lequel je faisais de l'équilibre ! Un pro de l'équilibre aussi bien à 20 ans, qu'à 40.

    equilibre1

    equilibre

    Champion de France militaire du 400 mètres haie.

    saut

    Décoré notamment de la médaille militaire.

    décoration

    Ce qui ne l'a pas empêché d'être un mari amoureux de ma mère jusqu'au bout.

    mariage2

    Un père adorable et qui s'occupait de moi, rare en 1957.

    Biberon.jpg

    repas.jpg

    mer.jpg

    Ici au ski, admirez les pulls et les bonnets assortis. C'est ma grand-mère maternelle qui tous les ans nous tricotait à tous les trois le même modèle en petite, moyenne et grande taille.

    neige

    Le voici avec Fleur notre chienne dont je vous ai déjà raconté une partie de l'histoire. Mon père, son dieu !

    papafleur

    Et on voudrait que je sois sérieuse. C'était un super professionnel, mais comme vous voyez ça ne l'empêchait pas d'être parfois bien déjanté avec un sens de l'humour un peu "légiste" comme beaucoup de membres des professions confrontées au stress et à la mort.

    frappadingue

    Je t'aime mon Patoune !


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  • Pour le casse-tête de cette semaine, on parle bricolage.

    Je ne suis pas une super bricoleuse, mais plutôt une adepte du système D.

    Je ne savais pas trop comment répondre au défi de Lajemy lorsque Pascale la Tricotineuse m'a donné une idée avec l'un de ses souvenirs de bricoleuse enfantine.

    Son anecdote m'a remis en mémoire un montage un peu hasardeux, mais très efficace que j'avais installé dans la maison de ma grand-mère paternelle qui habitait une vieille maison dans le Pas-de-Calais. Cette maison n'avait pas le chauffage à l'étage et même en été il ne faisait pas trop chaud dans les chambres.

    Mon lit était douillet, vous savez avec un matelas bien creusé au milieu dans lequel il faisait bon se nicher. Seul problème, l'interrupteur pour la lumière était à l'autre bout de la pièce, ce qui impliquait au moment d'arrêter de lire (oui, j'ai toujours été une dévoreuse) pour dormir de se glisser hors de ce cocon bien chaud, de marcher sur du carrelage bien froid et de revenir vaille que vaille dans lit à tâtons.

    J'avais donc improvisé un mécanisme infernal pour éteindre la lumière depuis mon lit. Il s'agissait d'un de ces

    http://www.mixingclub.fr/content/product_1128372s.jpg

    interrupteurs en porcelaine et laiton (voir miniature à droite). J'avais donc attaché une ficelle à cette mini manette, faisant courir la-dite ficelle au-dessus de la porte, profitant des divers clous auxquels étaient suspendus tableaux et photos, ficelle arrivant enfin au bout d'un parcours audacieux, juste au-dessus de mon lit. Je pouvais donc, éteindre la lumière sans me lever et en restant bien au chaud, la paresse donne des idées. Bien sûr, petit problème, une fois éteinte, pas possible de rallumer la lumière et j'ai eu beau réfléchir pas moyen de trouver un truc pour faire passer une autre ficelle par en-bas ! Je précise que personne ne s'est jamais étranglé avec mon dispositif !

    J'en profite aussi pour vous mettre l'adresse d'un site qui montre des bricolages "d'enfer" au sens strict du terme !

     

     

     

     


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