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Vague à bonds
Nouveau mot décroché de l'Arbre de FF
Retournons un peu sur Noctalie pour observer une manifestation de la nature particulièrement impressionnante.
Sur Noctalie, la mer paraît être toujours en furie. Mais au milieu de ces vagues sans âme, il en existe une qui possède son libre arbitre, qui est dotée d'une personnalité. Et qui possède également un caractère de cochon, il faut bien le reconnaître.
Il s'agit de la vague à bonds.
Cette vague géante vit tout au fond de l'eau, elle est d'un beau vert émeraude qui tranche avec le gris et le noir qui règnent en ces lieux.
Généralement, comme un gros chat, elle fait la sieste tranquillement. Mais parfois, une grosse envie de faire des ravages la prend. Alors comme un long fouet, elle se déroule, monte en surface et de ses yeux d'écume elle surveille l'horizon.
Malheur au dragon, au tapis volant ou à l'objet volant identifié ou non qui vole trop bas.
Comme un félin gigantesque, une patte d'eau se lève et d'un coup vif elle envoie balader l'intrus insouciant. Ensuite, une fois qu'il barbote, elle s'amuse à tourner autour, le renvoyant dans l'eau d'une pichenette, jusqu'à ce que lassée, elle le laisse reprendre ses esprits et fuir (ou couler, après tout Noctalie n'est pas une planète tendre).
Inutile de dire que ceux qui s'en sortent surveillent ensuite de très près la moindre apparition d'une ondulation émeraude à la surface de l'océan déchaîné lorsqu'ils doivent à nouveau le survoler.
En ce qui concerne les rares bateaux qui se risquent sur les flots lors des périodes un peu plus calmes, si le capitaine se montre courtois avec elle, s'il sait trouver les mots et la caresser dans le sens du poil, elle peut se glisser sous le navire et l'emmener à grande vitesse jusqu'à sa destination. Bon c'est vrai qu'après un voyage pareil, membres d'équipage et passagers arborent une belle teinte verdâtre. Pour les autres, eh bien ma foi, il faut bien que les animaux marins mangent n'est-ce pas ?
La vague à bonds est toutefois très amie avec les sirènes. Elle n'hésite pas à se transformer en manège ou en toboggan pour amuser ces jeunes demoiselles.
Enfin, attention si vous vous promenez sur la plage, si vous voyez un éclair vert resplendir au lointain, prenez vite vos jambes à votre cou, à n'en pas douter la vague à bonds vous a repéré et compte bien vous faire passer un très mauvais moment.
Lames de fond et tsunamis sont peut-être bien ses enfants sur notre terre.
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Commentaires
Il doit bien exister sur Noctalie un mage, surfeur fou, pour jouer avec la vague à bonds ?
Bonne journée
Ah justement à thalassa l'autre jour il montrais un endroit où il existe une vague terrible, que de courageux cavalier sur leur planche de surf ont maîtrisé, très jolie histoire que la tienne, merci bonne journée
Je la connais bien cette fameuse vague à bonds. Nous vivons en excellente harmonie tous les deux ; nous nous respectons (comme on dit de nos jours).
Moi... loin de la mer et elle au fond des eaux sans mes os !
Je vais venir lire tes vague à bonds, j'ai attendu pour ne pas être influencée. Tu préfères un mouchoir ou une serviette ?
la prochaine fois que je me balade au bord de l'océan ,je vais ouvrir grand les yeux .et observer
bonne journée Martine
eh oui, méfions-nous des vagues.. mais elles sont si belles à regarder, à entendre mugir.
la mer, une amie, une inconnue, un piège pour certains.
J'aime entendre l'appel du large, les pieds bien arrimés à la mer.
bonne journée
elle est comme une marionnette tapie dans sa boîte: on ôte le couvercle, et hop, la voilà qui se déchaîne!
Bravo pour cette imagination fertile
et pas si tranquille, en somme!
Je vois avec plaisir que tu mets en application ce que tu écris dans ton blog ne pas confondre les eaux et les os. Pourquoi garder la mer (mère, maire ?) si loin c'est agréable la mer. Tiens petite devinette pour l'amateur de mots (maux) Un sot monté sur un cheval tient dans une main le sceau royal, dans l'autre un seau rempli d'eau, le cheval fait un saut et tous les S? se retrouvent par terre, il s'écrit comme ce S là ?
Noctalie est partie pour être, je pense, l'opposé de Bigorbourg. Enfin, si j'arrive à me lacher suffisament !
Ca me paraissait couler de source si je puis dire. J'ai vu ton article d'aujourd'hui. Je crois que lorsqu'on aime vraiment l'eau on ne peut pas s'en passer, même après un tel traumatisme
Je crois que même les académiciens cherchent encore, il faut dire que cette phrase est un sacré piège !
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Des vagues, des vagues, des vagues !!!
J'en ai la lame à l'oeil...!
Bonne journée.
KLC