• J’ai parfois beaucoup de mal à comprendre comment fonctionne notre justice. Je dois un peu trop confondre rendre la justice et être juste.

    Voilà deux résumés d’articles trouvés dans le journal Paris Normandie fin mars/début avril.

    Le premier : Les prud’hommes de Rouen annulent le licenciement d’une salariée s’étant plainte de tabagisme passif. Eh oui, cette personne (en rémission d’un cancer et maintenant décédée d’un cancer généralisé) avait été licenciée pour faute grave parce qu’elle avait osé afficher un tract accusant sa hiérarchie de « lâcheté » suite au refus de celle-ci d’intervenir auprès de ses collègues auxquels elle avait demandé de s’abstenir de fumer en sa présence et qui charité bien ordonnée, avaient refusé purement et simplement. Le juge a estimé que non seulement cette personne avait le droit de se plaindre mais que la Poste elle-même aurait dû faire respecter la loi Evin. Et que dire des collègues qui pour le petit plaisir personnel n’ont pas hésité à contribuer à aggraver encore la maladie de cette dame, eux aussi auraient dû être condamnés pour mise en danger de la vie d’autrui.

    Juste une petite parenthèse sur une anecdote personnelle. Au vu de ce que je viens d’écrire, vous devez vous douter que je suis non fumeuse pure et dure. Pendant un moment j’ai travaillé dans une société d’informatique dans laquelle quasiment tout le monde fumait, l’horreur. En désespoir de cause puisque là aussi la loi Evin, on s’asseyait dessus, j’ai fini par laisser en plein hiver ma fenêtre ouverte, j’empilais plusieurs pulls et j’avais un petit chauffage d’appoint sous mon bureau. Mes collègues morts de froid ont commencé à protester et à me sommer de fermer la fenêtre. Je leur ai mis le marché en main, ils arrêtaient de fumer et je fermais ma fenêtre, devant leur refus, eh bien ils ont passé l’hiver à grelotter et moi curieusement je n’ai pas eu un seul rhume, comme quoi le froid conserve.

    Le deuxième : Un jeune garçon de 14 ans est obligé de faire 100 kms par jour pour aller au collège. Suite au divorce de ses parents, le juge a décidé une garde alternée sans que ce jeune homme ait été consulté, il n’était d’ailleurs pas d’accord ne voulant plus voir son père pour l’instant (il me semble qu’à 14 ans on devrait avoir son mot à dire). La mère assistante sociale a déménagé et changé son fils de collège, bon d’accord elle n’aurait pas du le faire sans passer par la justice, mais que dire de ce père qui oblige son fils à changer à nouveau d’établissement scolaire et son ex-femme à faire 200 kms de route par jour !!! Et les droits de l’enfant, oubliés une fois de plus, comme trop souvent hélas au nom de la justice, mais de quelle justice s’agit-il qui ne se met pas au service du plus faible et de l’innocent ???

    Ca serait bien si de temps en temps, Madame Justice enlevait un peu le bandeau qu’elle a sur les yeux.
     

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  • Réalisé dans un anneau de rideau (un grand modèle quand même) pour le mariage de Linda et de Marc, les heureux parents de Mathilde et Hélène dont vous avez déjà vu les cadeaux de naissance. Je sais j'ai tout fait un peu à l'envers.

    Mariage-pigeons.jpg


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  • Réalisé dans un anneau de rideau (un grand modèle quand même) pour le mariage de Linda et de Marc, les heureux parents de Mathilde et Hélène dont vous avez déjà vu les cadeaux de naissance. Je sais j'ai tout fait un peu à l'envers.

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  • Aril m'a fait découvrir un atelier de lecture et j'ai eu envie d'essayer.

    Nat d' http://papierlibre.over-blog.net/  proposait la consigne suivante :
    "Pour cette consigne, je vous propose d’écrire un texte à propos du livre qui vous a le plus marqué. Vous ne mettrez pas en avant la critique du livre mais plutôt les émotions, les troubles, les sentiments que vous avez perçus à sa lecture et les leçons (pourquoi pas) que vous en avez tirées. L'aventure vous tente ?"

    Voilà donc le texte que j'ai pondu. Sympa comme tout comme expérience, à renouveler si un autre thème me tente.

    Au collège, en anglais nous avions eu à traduire le texte d'un certain Gerald Durrell. Je ne le connaissais pas encore ce cher Gerry, mais son récit m'a tellement amusée qu'à la première occasion j'ai emprunté son livre à la bibliothèque.
    Et là, j'ai découvert une nouvelle famille avec une mère un peu fofolle mais au cœur grand ouvert, deux grands frères, Larry pincé et "so british", Leslie le chasseur, une grande sœur marchant sur les traces de sa mère et dotée d'un cœur d'artichaut, Roger le chien et Gerry un délicieux petit frère au yeux grands ouverts sur le monde animal.
    J'ai embarqué avec cette famille d'anglais loufoques, je me suis installée sur l'île de Corfou avec eux et je ne l'ai jamais regretté une seule seconde.
    Grâce à Gerry, j'ai non seulement vu, mais aussi entendu et senti des merveilles.
    Mon jeune frère était un mordu d'animaux. Avec lui j'ai essayé de faire entrer en fraude à la maison des bébés scorpions et leur mère dans une boite d'allumettes, découvert la vie cachée au cœur d'une rose ou dans un mur, veillé avec lui sur une couvée de perce-oreilles, offert des raisins à Achille la tortue, frissonné en songeant au destin de Cicely la mante-religieuse, chouchouté Géronimo le gecko.
    Il m'a fait rire de ses bêtises (toujours bien attentionnées) et m'émerveiller de la beauté de la nature.
    Il m'a aussi fait découvrir des personnages haut en couleur comme l'homme aux scarabées et le Docteur Théodore sans pareil pour raconter les péripéties de la vie des habitants de l'île.
    Avec lui, j'ai pris un bain de bonheur et d'humour.
    Et puis, à la fin du livre il a fallu se quitter, moi j'ai repris ma vie de collégienne mais avec la tête remplie du soleil et du bruissement de la vie de Corfou, de la tendresse des habitants de cette île bénie et des facéties parfois involontaires de ma famille d'adoption.
    Lui, il avait déjà grandi et il était devenu ce que, si jeune, il avait décidé un naturaliste doublé d'un homme de cœur et d'un merveilleux écrivain capable de créer une atmosphère en une ligne de texte.
    Moi de mon côté j'ai pris de l'âge aussi, mais régulièrement je retombe en enfance et je retourne me plonger dans les féeries de l'île de Corfou. D'ailleurs, mon pauvre livre est presque réduit à l'état de kit, mais qu'importe, les mots qu'il contient ont toujours le pouvoir de faire naître le soleil dans mon âme et les rires qu'il déclenche sont toujours aussi sincères qu'à la première lecture. Son pouvoir sur moi reste inchangé au fil des années et je n'ai qu'un souhait que de nombreux autres adolescents et adultes profitent aussi des bienfaits de l'écriture de Gerry.

    Féeries dans l'île de Gerald Durrell 1ère édition 1956
    Réédité en janvier 2007 sous le titre d'origine "Ma famille et autres animaux" 

    Et pour ceux qui veulent en connaître plus sur ce merveilleux écrivain et humaniste, quelques pistes à suivre.

    Bien sûr il n'y a pas que ce livre, il en a écrit d'autres dans lesquels il décrit les premières captures pour le zoo (Un zoo dans mes bagages) et son installation avec sa ménagerie à Jersey (Un zoo dans ma maison).
    http://www.leszoosdanslemonde.com/html/collection/europe/royaume_uni/trinity.htm

    Grâce à lui des espèces en voie de disparition se reproduisent en captivité et pourront être réintroduits dans leur habitat d'origine, parce que son zoo établi sur l'île de Jersey est avant tout un lieu d'accueil pour les animaux, un sanctuaire de la vie sauvage.  J'ai eu le bonheur de le visiter et j
    'ai notamment vu des petits singes hauts d'une douzaine de centimètres que les anglais appellent des marmousets (nous des ouistitis) absolument adorables tant par leur aspect que par ce nom délicieux qui évoque de petits lutins ce qu'ils sont.
    http://www.leszoosdanslemonde.com/html/zoo_monde/europe/zoo_royaume_uni/jersey/jersey.htm

    Il s'est également lancé dans des histoires complètement loufoques (hélas on ne trouve plus le super "Mon amie Rosy" où le narrateur se retrouve à hériter d'une éléphante et doit traverser une partie de l'Angleterre avec elle, ou "Pique-nique et autres charivaris", d'autres histoires de famille http://www.ratsdebiblio.net/durrellgerald.html

    Mais cherchez dans les bibliothéques peut-être aurez vous le bonheur de tomber sur un de ses livres.
     


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  • Aril m'a fait découvrir un atelier de lecture et j'ai eu envie d'essayer.

    Nat d' http://papierlibre.over-blog.net/  proposait la consigne suivante :
    "Pour cette consigne, je vous propose d’écrire un texte à propos du livre qui vous a le plus marqué. Vous ne mettrez pas en avant la critique du livre mais plutôt les émotions, les troubles, les sentiments que vous avez perçus à sa lecture et les leçons (pourquoi pas) que vous en avez tirées. L'aventure vous tente ?"

    Voilà donc le texte que j'ai pondu. Sympa comme tout comme expérience, à renouveler si un autre thème me tente.

    Au collège, en anglais nous avions eu à traduire le texte d'un certain Gerald Durrell. Je ne le connaissais pas encore ce cher Gerry, mais son récit m'a tellement amusée qu'à la première occasion j'ai emprunté son livre à la bibliothèque.
    Et là, j'ai découvert une nouvelle famille avec une mère un peu fofolle mais au cœur grand ouvert, deux grands frères, Larry pincé et "so british", Leslie le chasseur, une grande sœur marchant sur les traces de sa mère et dotée d'un cœur d'artichaut, Roger le chien et Gerry un délicieux petit frère au yeux grands ouverts sur le monde animal.
    J'ai embarqué avec cette famille d'anglais loufoques, je me suis installée sur l'île de Corfou avec eux et je ne l'ai jamais regretté une seule seconde.
    Grâce à Gerry, j'ai non seulement vu, mais aussi entendu et senti des merveilles.
    Mon jeune frère était un mordu d'animaux. Avec lui j'ai essayé de faire entrer en fraude à la maison des bébés scorpions et leur mère dans une boite d'allumettes, découvert la vie cachée au cœur d'une rose ou dans un mur, veillé avec lui sur une couvée de perce-oreilles, offert des raisins à Achille la tortue, frissonné en songeant au destin de Cicely la mante-religieuse, chouchouté Géronimo le gecko.
    Il m'a fait rire de ses bêtises (toujours bien attentionnées) et m'émerveiller de la beauté de la nature.
    Il m'a aussi fait découvrir des personnages haut en couleur comme l'homme aux scarabées et le Docteur Théodore sans pareil pour raconter les péripéties de la vie des habitants de l'île.
    Avec lui, j'ai pris un bain de bonheur et d'humour.
    Et puis, à la fin du livre il a fallu se quitter, moi j'ai repris ma vie de collégienne mais avec la tête remplie du soleil et du bruissement de la vie de Corfou, de la tendresse des habitants de cette île bénie et des facéties parfois involontaires de ma famille d'adoption.
    Lui, il avait déjà grandi et il était devenu ce que, si jeune, il avait décidé un naturaliste doublé d'un homme de cœur et d'un merveilleux écrivain capable de créer une atmosphère en une ligne de texte.
    Moi de mon côté j'ai pris de l'âge aussi, mais régulièrement je retombe en enfance et je retourne me plonger dans les féeries de l'île de Corfou. D'ailleurs, mon pauvre livre est presque réduit à l'état de kit, mais qu'importe, les mots qu'il contient ont toujours le pouvoir de faire naître le soleil dans mon âme et les rires qu'il déclenche sont toujours aussi sincères qu'à la première lecture. Son pouvoir sur moi reste inchangé au fil des années et je n'ai qu'un souhait que de nombreux autres adolescents et adultes profitent aussi des bienfaits de l'écriture de Gerry.

    Féeries dans l'île de Gerald Durrell 1ère édition 1956
    Réédité en janvier 2007 sous le titre d'origine "Ma famille et autres animaux" 

    Et pour ceux qui veulent en connaître plus sur ce merveilleux écrivain et humaniste, quelques pistes à suivre.

    Bien sûr il n'y a pas que ce livre, il en a écrit d'autres dans lesquels il décrit les premières captures pour le zoo (Un zoo dans mes bagages) et son installation avec sa ménagerie à Jersey (Un zoo dans ma maison).
    http://www.leszoosdanslemonde.com/html/collection/europe/royaume_uni/trinity.htm

    Grâce à lui des espèces en voie de disparition se reproduisent en captivité et pourront être réintroduits dans leur habitat d'origine, parce que son zoo établi sur l'île de Jersey est avant tout un lieu d'accueil pour les animaux, un sanctuaire de la vie sauvage.  J'ai eu le bonheur de le visiter et j
    'ai notamment vu des petits singes hauts d'une douzaine de centimètres que les anglais appellent des marmousets (nous des ouistitis) absolument adorables tant par leur aspect que par ce nom délicieux qui évoque de petits lutins ce qu'ils sont.
    http://www.leszoosdanslemonde.com/html/zoo_monde/europe/zoo_royaume_uni/jersey/jersey.htm

    Il s'est également lancé dans des histoires complètement loufoques (hélas on ne trouve plus le super "Mon amie Rosy" où le narrateur se retrouve à hériter d'une éléphante et doit traverser une partie de l'Angleterre avec elle, ou "Pique-nique et autres charivaris", d'autres histoires de famille http://www.ratsdebiblio.net/durrellgerald.html

    Mais cherchez dans les bibliothéques peut-être aurez vous le bonheur de tomber sur un de ses livres.
     


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