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Kaléidoplumes nous proposait d'écrire sur le virtuel, alors voilà.
Comme tous les soirs, je viens de terminer mon petit tour sur le net où j'ai été visiter les sites des blogamis.
J'éteins l'écran et comme tous les soirs, une petite lumière perdure quelques instants comme sur les vieilles télévisions de mon enfance.
Un peu de lecture, les dernières croquettes de la journée à ma chatoune et au lit.
Au milieu de la nuit, le son de menus pas me tirent de mon sommeil, ce n'est pas ma chatte elle dort déjà du sommeil du juste au pied de mon lit.
J'allume ma veilleuse et devant moi se dresse une petite fille rousse en chemise nuit.
Elle me fixe de ses scintillants yeux noirs, un léger sourire au coin des lèvres.
Je devrais être morte de peur de voir une inconnue chez moi à cette heure, mais curieusement non.
Cette enfant m'intrigue.
Je lui souris à mon tour.
Elle s'approche et se glisse dans le lit près de moi.
Ma Thalis habituellement plutôt sauvage avec les inconnus vient se frotter contre elle avant de retourner se blottir à sa place.
Dans un coin de ma conscience je me dis que je dois rêver.
Et je me rendors le petit corps chaud de l'enfant niché entre mes bras.
Le lendemain, bien réveillée je m'aperçois que je n'ai pas rêvé.
L'enfant est toujours là, belle comme un cœur, la tête posée sur l'oreiller.
Je me lève tout doucement et je vais préparer le petit déjeuner.
A nouveau dans mon dos de petits pas, la fillette est là souriante.
Je lui propose à manger, mais elle secoue la tête, me prend par la main et m'entraîne vers mon ordinateur.
Là elle me fait comprendre qu'il faut que je l'allume.
Je m'exécute.
La fillette s'approche doucement du bureau et tout en avançant vers l'écran, elle semble rapetisser, rapetisser.
La voilà minuscule qui semble se fondre dans l'écran, elle se retourne, me sourit, me fait une petit signe de la main, ses lèvres semblent articuler "A bientôt".
Et dans un poudroiement de 1 et de 0, elle se transforme en une petite lumière qui perdure quelques instants comme sur les vieilles télévision de mon enfance.
A bientôt enfant virtuelle, tu peux revenir me visiter quand tu le souhaiteras.
42 commentaires -
Kaléidoplumes nous proposait d'écrire sur le virtuel, alors voilà.
Comme tous les soirs, je viens de terminer mon petit tour sur le net où j'ai été visiter les sites des blogamis.
J'éteins l'écran et comme tous les soirs, une petite lumière perdure quelques instants comme sur les vieilles télévisions de mon enfance.
Un peu de lecture, les dernières croquettes de la journée à ma chatoune et au lit.
Au milieu de la nuit, le son de menus pas me tirent de mon sommeil, ce n'est pas ma chatte elle dort déjà du sommeil du juste au pied de mon lit.
J'allume ma veilleuse et devant moi se dresse une petite fille rousse en chemise nuit.
Elle me fixe de ses scintillants yeux noirs, un léger sourire au coin des lèvres.
Je devrais être morte de peur de voir une inconnue chez moi à cette heure, mais curieusement non.
Cette enfant m'intrigue.
Je lui souris à mon tour.
Elle s'approche et se glisse dans le lit près de moi.
Ma Thalis habituellement plutôt sauvage avec les inconnus vient se frotter contre elle avant de retourner se blottir à sa place.
Dans un coin de ma conscience je me dis que je dois rêver.
Et je me rendors le petit corps chaud de l'enfant niché entre mes bras.
Le lendemain, bien réveillée je m'aperçois que je n'ai pas rêvé.
L'enfant est toujours là, belle comme un cœur, la tête posée sur l'oreiller.
Je me lève tout doucement et je vais préparer le petit déjeuner.
A nouveau dans mon dos de petits pas, la fillette est là souriante.
Je lui propose à manger, mais elle secoue la tête, me prend par la main et m'entraîne vers mon ordinateur.
Là elle me fait comprendre qu'il faut que je l'allume.
Je m'exécute.
La fillette s'approche doucement du bureau et tout en avançant vers l'écran, elle semble rapetisser, rapetisser.
La voilà minuscule qui semble se fondre dans l'écran, elle se retourne, me sourit, me fait une petit signe de la main, ses lèvres semblent articuler "A bientôt".
Et dans un poudroiement de 1 et de 0, elle se transforme en une petite lumière qui perdure quelques instants comme sur les vieilles télévision de mon enfance.
A bientôt enfant virtuelle, tu peux revenir me visiter quand tu le souhaiteras.
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Une très belle chanson du trio Goldman - Jones - Fredericks. Elle n'est pas toute jeune (1991) mais qu'est ce qu'elle est d'actualité ! Les deux dernières strophes sont particulièrement à méditer.
Et voilà les paroles
Et si j'étais né en 17 à Leidenstadt
Sur les ruines d'un champ de bataille
Aurais-je été meilleur ou pire que ces gens
Si j'avais été allemand ?
Bercé d'humiliation, de haine et d'ignorance
Nourri de rêves de revanche
Aurais-je été de ces improbables consciences
Larmes au milieu d'un torrent
Si j'avais grandi dans les docklands de Belfast
Soldat d'une foi, d'une caste
Aurais-je eu la force envers et contre les miens
De trahir: tendre une main
Si j'étais née blanche et riche à Johannesburg
Entre le pouvoir et la peur
Aurais-je entendu ces cris portés par le vent
Rien ne sera comme avant
On saura jamais c'qu'on a vraiment dans nos ventres
Caché derrière nos apparences
L'âme d'un brave ou d'un complice ou d'un bourreau?
Ou le pire ou plus beau ?
Serions-nous de ceux qui résistent ou bien les moutons d'un troupeau
S'il fallait plus que des mots ?
{au Refrain}
Et qu'on nous épargne à toi et moi si possible très longtemps
D'avoir à choisir un camp
24 commentaires -
Une très belle chanson du trio Goldman - Jones - Fredericks. Elle n'est pas toute jeune (1991) mais qu'est ce qu'elle est d'actualité ! Les deux dernières strophes sont particulièrement à méditer.
Et voilà les paroles
Et si j'étais né en 17 à Leidenstadt
Sur les ruines d'un champ de bataille
Aurais-je été meilleur ou pire que ces gens
Si j'avais été allemand ?
Bercé d'humiliation, de haine et d'ignorance
Nourri de rêves de revanche
Aurais-je été de ces improbables consciences
Larmes au milieu d'un torrent
Si j'avais grandi dans les docklands de Belfast
Soldat d'une foi, d'une caste
Aurais-je eu la force envers et contre les miens
De trahir: tendre une main
Si j'étais née blanche et riche à Johannesburg
Entre le pouvoir et la peur
Aurais-je entendu ces cris portés par le vent
Rien ne sera comme avant
On saura jamais c'qu'on a vraiment dans nos ventres
Caché derrière nos apparences
L'âme d'un brave ou d'un complice ou d'un bourreau?
Ou le pire ou plus beau ?
Serions-nous de ceux qui résistent ou bien les moutons d'un troupeau
S'il fallait plus que des mots ?
{au Refrain}
Et qu'on nous épargne à toi et moi si possible très longtemps
D'avoir à choisir un camp
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