• Je ne suis pas particulièrement un fan du King, mais allez savoir pourquoi cette chanson là me donne la pèche !


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  • Défi du Samedi nous proposait d'écrire un texte en nous laissant guider par une musique. J'ai choisi celle-ci


    Your Heart Is So Loud - Colleen  

    Pépé Athanase (NDLR : pour ceux qui ne seraient pas au courant il s’agit de l’époux de Mémé Célestine et de l’arrière-grand-père de Mimi) s’installe près du feu dans son grand fauteuil. Ce soir, c’est veillée conte pour ses arrières-petits-enfants. Ils sont tous assis sur le tapis près de lui. Mémé Célestine observe tout ce petit monde du coin de l’œil en souriant et se plonge dans son sudoku. 

    « Aujourd’hui les petits » commence Pépé Athanase de sa belle voix profonde « je vais vous raconter une histoire triste ». 

    Il se penche et attrape sur une petite table près de lui une curieuse cassette ouvragée. 

    Il l’ouvre et une musique poignante s’en échappe. 

    Les enfants l’écoutent religieusement, ils savent bien qu’il ne sert à rien de presser Pépé Athanase qui racontera son histoire quand il le voudra. 

    La boîte passe de main en main pour finir entre celles de Mimi, qui la détaille de plus près pendant que Tom son chat bleu renifle la chose avec intérêt. 

    Il s’agit d’une sorte de boîte à bijoux, mais au lieu de la traditionnelle petite danseuse, Mimi découvre deux petits personnages, un jeune homme et une jeune femme habillés à la mode d’autrefois, chacun évolue d’un côté de la piste de danse et ne se frôlent qu’au milieu du bout des doigts. Une grande tristesse se lit sur leurs minuscules visages, Mimi en a le cœur serré. 

    « Il était une fois » reprend Pépé Athanase « une sorcière, belle comme une fée, intelligente et riche, mais c’était, hélas, une sorcière noire qui ne savait faire que le mal ». 

    « Il existe d’autres sorcières » interrompt Mimi. 

    « Oui, ma chérie, il existe de gentilles sorcières, mais laisse moi continuer. Donc cette sorcière était méchante et avait le cœur noir. Un jour, elle croisa au village qui dépendait de son château, un jeune homme qui venait d’arriver pour s’installer comme tailleur. Elle lui trouva belle allure et lui commanda aussitôt des robes. Il avait des doigts d’or et il lui amena des robes merveilleuses de légèreté et de couleur. La sorcière en les revêtant senti son cœur battre un peu plus fort. Elle décida donc de faire plus ample connaissance avec lui et l’invita à souper avec elle. » 

    « Il n’a pas accepté dis ? » coupe à nouveau Mimi. 

    « Mais si, il a accepté ma poupée, arrivé depuis peu il ne savait pas encore qu’il avait affaire à une sorcière. Il se rendit donc au château un soir de pleine lune, un peu emprunté dans son beau costume du dimanche, il tendit à la sorcière un modeste bouquet de fleurs en remerciement de son invitation. Le dîner fut somptueux, la sorcière était parée d’une des plus belles robes de notre jeune tailleur, les mets étaient divins, mais hélas, ils furent servis par une petite soubrette souffreteuse, mal fagotée et d’un physique assez banal. » 

    « Pourquoi hélas » intervient à nouveau Mimi. 

    « Veux-tu bien me laisser poursuivre ma toute belle et tu le sauras. Pourquoi hélas, mais parce que bien qu’elle fut peut attrayante, notre jeune tailleur tomba tout de suite éperdument amoureux de la délicate enfant, au grand dam de la sorcière qui s’en aperçut aussitôt. Elle décida quand même de séduire le jeune homme. Au fil des jours elle le tenta avec ses richesses, avec sa beauté, avec l’étendue de ses pouvoirs. Mais lui n’avait d’yeux que pour la jeune servante. Et un jour, croyant que la sorcière était son amie, il lui confia qui souhaitait épouser sa suivante. La sorcière en fut folle furieuse, mais elle fit bonne figure et lui annonça dans un beau sourire qu’elle leur offrirait un beau cadeau pour leurs épousailles, un cadeau qui leur permettrait de vivre longtemps côte à côte. » 

    « Aïe, aïe, aïe » s’écrient ensemble tous les enfants suspendus aux lèvres de Pépé Athanase. 

    « Oui, comme vous dîtes, aïe. Le jour du mariage, la sorcière fit venir les fiancés dans son château pour leur offrir son cadeau. Il s’agissait de la boîte que vous avez eue entre les mains. Elle la leur donna en les priant de la tenir chacun d’un côté afin qu’elle puisse les bénir. Naïfs, les deux amoureux obéir. Ils tinrent chacun un côté de la boîte, leurs doigts ne faisant que s’effleurer. Et la sorcière déclama « A jamais vous resterez côté à côte », les jeunes sourirent, heureux, quant elle repris avec un rire odieux « oui côte à côte mais sans jamais pouvoir vous enlacer » un éclair fulgura de ses doigts, la boîte tomba à terre, les fiancés s’étaient transformés en petites poupées qui se mirent à danser chacune de leur côté de la boîte, ne pouvant que s’effleurer les bouts des doigts lorsqu’ils arrivaient au milieu. La sorcière satisfaite de sa vengeance se débarrassa de la boîte qui fut récupérée par un de mes aïeux, celui-ci transmis la boîte et l’histoire à ses descendants comme je le fais aujourd’hui » 

    « Mais et la sorcière ? » s’enquière Mimi « elle n’a pas pu s’en sortir et comment les délivrer les pauvres ? »

    « Ca ma toute belle » répond Pépé Athanase « c’est une autre histoire »

     

    « Bof » fait un des enfants « c’est du flan tout ça, ce n’est rien qu’une vieille boîte à musique »

     

    Et tandis que ses cousins et cousines se lèvent pour aller profiter du chocolat chaud que Mémé Célestine leur a préparé, Mimi et Tom regardent la boîte à musique d’un air désolé. Tout à coup Mimi perçoit entre ses mains ce qui ressemble aux battements de deux cœurs qui résonnent à l’unisson. Interloquée, elle lève les yeux et croise le regard bienveillant de son arrière-grand-père. Celui-ci lui sourit « Tu entends n’est-ce pas ? Peut-être trouveras-tu le moyen de les délivrer, prends cette boîte elle est à toi »

     

    Mimi serre la boîte contre son cœur, remercie Pépé Athanase et avec Tom, ils commencent à réfléchir au moyen de libérer les prisonniers. Mais ça chers lecteurs, c’est aussi une autre histoire.

     

     

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  • Défi du Samedi nous proposait d'écrire un texte en nous laissant guider par une musique. J'ai choisi celle-ci


    Your Heart Is So Loud - Colleen  

    Pépé Athanase (NDLR : pour ceux qui ne seraient pas au courant il s’agit de l’époux de Mémé Célestine et de l’arrière-grand-père de Mimi) s’installe près du feu dans son grand fauteuil. Ce soir, c’est veillée conte pour ses arrières-petits-enfants. Ils sont tous assis sur le tapis près de lui. Mémé Célestine observe tout ce petit monde du coin de l’œil en souriant et se plonge dans son sudoku. 

    « Aujourd’hui les petits » commence Pépé Athanase de sa belle voix profonde « je vais vous raconter une histoire triste ». 

    Il se penche et attrape sur une petite table près de lui une curieuse cassette ouvragée. 

    Il l’ouvre et une musique poignante s’en échappe. 

    Les enfants l’écoutent religieusement, ils savent bien qu’il ne sert à rien de presser Pépé Athanase qui racontera son histoire quand il le voudra. 

    La boîte passe de main en main pour finir entre celles de Mimi, qui la détaille de plus près pendant que Tom son chat bleu renifle la chose avec intérêt. 

    Il s’agit d’une sorte de boîte à bijoux, mais au lieu de la traditionnelle petite danseuse, Mimi découvre deux petits personnages, un jeune homme et une jeune femme habillés à la mode d’autrefois, chacun évolue d’un côté de la piste de danse et ne se frôlent qu’au milieu du bout des doigts. Une grande tristesse se lit sur leurs minuscules visages, Mimi en a le cœur serré. 

    « Il était une fois » reprend Pépé Athanase « une sorcière, belle comme une fée, intelligente et riche, mais c’était, hélas, une sorcière noire qui ne savait faire que le mal ». 

    « Il existe d’autres sorcières » interrompt Mimi. 

    « Oui, ma chérie, il existe de gentilles sorcières, mais laisse moi continuer. Donc cette sorcière était méchante et avait le cœur noir. Un jour, elle croisa au village qui dépendait de son château, un jeune homme qui venait d’arriver pour s’installer comme tailleur. Elle lui trouva belle allure et lui commanda aussitôt des robes. Il avait des doigts d’or et il lui amena des robes merveilleuses de légèreté et de couleur. La sorcière en les revêtant senti son cœur battre un peu plus fort. Elle décida donc de faire plus ample connaissance avec lui et l’invita à souper avec elle. » 

    « Il n’a pas accepté dis ? » coupe à nouveau Mimi. 

    « Mais si, il a accepté ma poupée, arrivé depuis peu il ne savait pas encore qu’il avait affaire à une sorcière. Il se rendit donc au château un soir de pleine lune, un peu emprunté dans son beau costume du dimanche, il tendit à la sorcière un modeste bouquet de fleurs en remerciement de son invitation. Le dîner fut somptueux, la sorcière était parée d’une des plus belles robes de notre jeune tailleur, les mets étaient divins, mais hélas, ils furent servis par une petite soubrette souffreteuse, mal fagotée et d’un physique assez banal. » 

    « Pourquoi hélas » intervient à nouveau Mimi. 

    « Veux-tu bien me laisser poursuivre ma toute belle et tu le sauras. Pourquoi hélas, mais parce que bien qu’elle fut peut attrayante, notre jeune tailleur tomba tout de suite éperdument amoureux de la délicate enfant, au grand dam de la sorcière qui s’en aperçut aussitôt. Elle décida quand même de séduire le jeune homme. Au fil des jours elle le tenta avec ses richesses, avec sa beauté, avec l’étendue de ses pouvoirs. Mais lui n’avait d’yeux que pour la jeune servante. Et un jour, croyant que la sorcière était son amie, il lui confia qui souhaitait épouser sa suivante. La sorcière en fut folle furieuse, mais elle fit bonne figure et lui annonça dans un beau sourire qu’elle leur offrirait un beau cadeau pour leurs épousailles, un cadeau qui leur permettrait de vivre longtemps côte à côte. » 

    « Aïe, aïe, aïe » s’écrient ensemble tous les enfants suspendus aux lèvres de Pépé Athanase. 

    « Oui, comme vous dîtes, aïe. Le jour du mariage, la sorcière fit venir les fiancés dans son château pour leur offrir son cadeau. Il s’agissait de la boîte que vous avez eue entre les mains. Elle la leur donna en les priant de la tenir chacun d’un côté afin qu’elle puisse les bénir. Naïfs, les deux amoureux obéir. Ils tinrent chacun un côté de la boîte, leurs doigts ne faisant que s’effleurer. Et la sorcière déclama « A jamais vous resterez côté à côte », les jeunes sourirent, heureux, quant elle repris avec un rire odieux « oui côte à côte mais sans jamais pouvoir vous enlacer » un éclair fulgura de ses doigts, la boîte tomba à terre, les fiancés s’étaient transformés en petites poupées qui se mirent à danser chacune de leur côté de la boîte, ne pouvant que s’effleurer les bouts des doigts lorsqu’ils arrivaient au milieu. La sorcière satisfaite de sa vengeance se débarrassa de la boîte qui fut récupérée par un de mes aïeux, celui-ci transmis la boîte et l’histoire à ses descendants comme je le fais aujourd’hui » 

    « Mais et la sorcière ? » s’enquière Mimi « elle n’a pas pu s’en sortir et comment les délivrer les pauvres ? »

    « Ca ma toute belle » répond Pépé Athanase « c’est une autre histoire »

     

    « Bof » fait un des enfants « c’est du flan tout ça, ce n’est rien qu’une vieille boîte à musique »

     

    Et tandis que ses cousins et cousines se lèvent pour aller profiter du chocolat chaud que Mémé Célestine leur a préparé, Mimi et Tom regardent la boîte à musique d’un air désolé. Tout à coup Mimi perçoit entre ses mains ce qui ressemble aux battements de deux cœurs qui résonnent à l’unisson. Interloquée, elle lève les yeux et croise le regard bienveillant de son arrière-grand-père. Celui-ci lui sourit « Tu entends n’est-ce pas ? Peut-être trouveras-tu le moyen de les délivrer, prends cette boîte elle est à toi »

     

    Mimi serre la boîte contre son cœur, remercie Pépé Athanase et avec Tom, ils commencent à réfléchir au moyen de libérer les prisonniers. Mais ça chers lecteurs, c’est aussi une autre histoire.

     

     

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  • Thème de la semaine de Dana. Voici deux sourires un peu particuliers. J'ai rencontré ces chat-rmants sourires en me promenant un samedi matin. Je passais devant une petite maison couverte de lierre lorsque j'ai aperçu cette adorable plaque de porte. Comme je m'en approchais, est sortie de la maison une petite grand-mère qui est venue à ma rencontre se demandant sûrement pourquoi je m'arrêtais devant chez elle. Je lui ai donc dis que sa plaque me plaisait beaucoup et lui demandai la permission de la prendre en photo, ce qu'elle accepta volontiers. Et nous nous sommes retrouvées à papoter comme deux vieilles copines, à parler chat, cette décoration ayant été réalisée lorsque cette charmante grand-mère avait recueilli un chat, bien, sûr je lui ai parlé de ma minette, et puis nous voilà en train de discuter oiseaux, les hirondelles qu'elle avait dans son garage, celles qui nichaient au-dessus de l'appartement de mon enfance. Bref, ce fut un moment très agréable de convivialité. Elle est rentrée dans sa petite maison et j'ai poursuivi ma promenade avec un sourire heureux aux lèvres, j'aime ces moments où vous vous retrouvez à discuter de tout et de rien avec de parfaits inconnus, comme quoi parfois, eh ben la vie elle est belle.


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  • Thème de la semaine de Dana. Voici deux sourires un peu particuliers. J'ai rencontré ces chat-rmants sourires en me promenant un samedi matin. Je passais devant une petite maison couverte de lierre lorsque j'ai aperçu cette adorable plaque de porte. Comme je m'en approchais, est sortie de la maison une petite grand-mère qui est venue à ma rencontre se demandant sûrement pourquoi je m'arrêtais devant chez elle. Je lui ai donc dis que sa plaque me plaisait beaucoup et lui demandai la permission de la prendre en photo, ce qu'elle accepta volontiers. Et nous nous sommes retrouvées à papoter comme deux vieilles copines, à parler chat, cette décoration ayant été réalisée lorsque cette charmante grand-mère avait recueilli un chat, bien, sûr je lui ai parlé de ma minette, et puis nous voilà en train de discuter oiseaux, les hirondelles qu'elle avait dans son garage, celles qui nichaient au-dessus de l'appartement de mon enfance. Bref, ce fut un moment très agréable de convivialité. Elle est rentrée dans sa petite maison et j'ai poursuivi ma promenade avec un sourire heureux aux lèvres, j'aime ces moments où vous vous retrouvez à discuter de tout et de rien avec de parfaits inconnus, comme quoi parfois, eh ben la vie elle est belle.


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