• Ptizoiseau d'Annick a eu trop chaud ces derniers temps, un bon bain moussant lui faisant envie, je me suis fait un plaisir d'accéder à sa demande !

     

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  • Ptizoiseau d'Annick a eu trop chaud ces derniers temps, un bon bain moussant lui faisant envie, je me suis fait un plaisir d'accéder à sa demande !

     

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  • Encore une trouvaille d'Emma, son imagination n'est jamais mise en défaut !


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  • Encore une trouvaille d'Emma, son imagination n'est jamais mise en défaut !


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  • Pour la dernière copie avant les vacances, Jill Bill nous propose un prénom qui sent bon le sud.

     

    CRAC BADABOUM ZIP. Quel charivari au-dessus de Bigorbourg. Un orage XXL se déchaîne au-dessus l'église.

    Igor n'en mène pas large et se prend une douche comme il en a rarement subi. Dans le clocher, Landry le petit vent n'est pas plus rassuré et se blotti contre ses mères adoptives Gudule, Guduline et Gudulette.

    Et tout à coup, au plus fort de la tempête, un rai éblouissant de lumière traverse le ciel et vient s'écraser sur le mur près de Landry.

    "Aïe, peuchère, ça fait mal" (là je demande à mes aimables lecteurs de lire avé l'assent)

    Interloqués par cette arrivée tapageuse, Landry et les cloches se regardent (nous supposerons que le vent et les cloches ont des yeux ou tout appendice pouvant en tenir lieu).

    Le noir d'encre de la nuit s'illumine d'un éclat doré.

    Ce qui vient de percuter avec autant de violence le mur a une drôle de forme fois allongée et en zig zag et ça clignote.

    D'une petite voix sifflante, Landry interroge "T'es quoi ?"

    "Je suis quoi ? Eh Bonne Mère, tu vois bien ce que je suis, un éclair !"

    C'est vrai que Landry se souvient avoir déjà croisé ces bolides, mais c'est la première fois qu'il en voit un d'aussi près. Il faut dire qu'ils sont très impressionnants, mais celui-ci paraît plutôt chétif.

    "Oui je vois bien, mais tu fais quoi ici ?"

    "Bé, je me suis embroncher dans ce fichu mur"

    "Tu t'es quoi ? Comment tu t'appelles"

    "Macarelle, t'es fada ou quoi ? Je me suis escagasser vé. Moi c'est Marius"

    Gudule, qui a vu du pays en allant chercher les œufs de Pâques traduit pour son fils adoptif.

    "Ce petit drôle s'est fait mal, bref il est dans la panade, dans le pastis et patin couffin."

    Le petit éclair est tout content, voilà quelqu'un qui le comprend.

    Il reprend.

    "Je suis tout cabossé et c'est pas une galéjade, fan de chichourle. Je peux rester avec vous le temps de me remettre ?"

    Sa demande est bien sûr acceptée avec le plus grand plaisir et la conversation s'engage entre tout ce petit monde, Gudule jouant les traductrices.

    Mais le temps passe et fatigués les petits jeunes s'endorment sous le regard amusé des vieilles cloches (ce n'est pas péjoratif puisqu'il s'agit vraiment de cloches et qu'elles sont âgées).

    Le lendemain matin, Marius s'est un peu remis de ses mésaventures, il brille d'un beau doré et il s'est redressé, son zig zag fait un beau Z (oui comme Zorro si vous voulez !).

    Marius fait donc savoir à ses hôtes que c'est la cagade parce que maintenant, il ne sait pas trop comment retrouver sa famille orageuse. Il fait peine le pauvret.

    "Tu n'as qu'à rester avec nous, c'est sympa Bigorbourg"

    "Mais je vais pas rester à bader moi, j'aime bien bouger"

    Ah zut, il faut trouver une solution, Landry aimerait bien que Marius reste et devienne son copain, ses mères adoptives sont sympas, mais un camarade de son âge serait le bienvenu.

    Ils sont en train de réfléchir pour trouver comment occuper Marius, lorsque des voix fâchées s'élèvent sur le parvis de l'église.

    C'est Monsieur le Maire (non, je ne vous l'ai pas encore présenté) qui essaye d'expliquer que le monde ne s'arrête pas à Bigorbourg et qu'il existe des choses qui s'appellent budget, dépenses, recettes, impôts et que non, définitivement non, cette année, il ne va pas être possible de tirer un feu d'artifice pour le 14 juillet. Bref, on frôle la mutinerie !

    Et là, bien sûr, un déclic se fait dans l'esprit des deux nouveaux amis. Une idée germe et étincelle.

    Priée de venir à la rescousse (la télépathie est très en vogue à Bigorbourg), Madame Thècle notre sorcière, calme Monsieur le Maire et ses administrés et leur promet, baste, une belle surprise pour le 14 juillet.

    Et le jour venu, enfin le soir, tout Bigorbourg vient s'installer sur le "pas de tir".

    Le petit peuple et Madame Thècle ont préparé des bacs remplis de teintes somptueuses.

    Marius a un peu le trac mais encouragé par ses amis, il s'élance, plonge dans les peintures et s'élève dans le ciel semant derrière lui de merveilleuses couleurs, s'amusant à enchaîner les figures acrobatiques tandis qu'au sol retentissent les "Oh la belle bleue, la belle rouge, la belle jaune" traditionnels des bigorbourgeois conquis.

    Et il faut reconnaître que la prestation de Marius, miladiou, est mille fois supérieure à celles des artificiershttp://preview.canstockphoto.com/canstock3706498.png humains.

    Voilà comment notre éclair méridional a trouvé sa place dans notre petit bourg (enfin plus si petit que ça), à noter aussi qu'il est également très demandé lorsqu'il y a des coupures de courant ! Quant à Landry il est ravi d'avoir un ami pour jouer.

     

     


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