• C'était le thème du concours de Trinity de ce mois, ici les photos proposées. Pas évident à rendre comme idée. J'en ai profité pour m'amuser avec le logiciel blanc et couleur.

    http://i62.servimg.com/u/f62/09/02/08/06/parfum10.jpg


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  • C'était le thème du concours de Trinity de ce mois, ici les photos proposées. Pas évident à rendre comme idée. J'en ai profité pour m'amuser avec le logiciel blanc et couleur.

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  • Liza notre cantinière-libraire propose pour ce mois-ci de donner des recettes de riz ou de faire des haïkus. Ben oui, après tout c'est elle qui décide. Je me lance donc dans le haïku pour illustrer le Beffroi (ou Tour de l'Horloge) d'Evreux (pour ceux que ça intéresse, il a été construit en 1490 et mesure 43,90 mètres).

    Crépuscule bleu
    Le vieux beffroi s'éveille
    Volent les banshees

    beffroi

    Image non trafiquée, mais vous vous doutiez que celle d'avant l'était !

    P2260673

    P2260672

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  • Liza notre cantinière-libraire propose pour ce mois-ci de donner des recettes de riz ou de faire des haïkus. Ben oui, après tout c'est elle qui décide. Je me lance donc dans le haïku pour illustrer le Beffroi (ou Tour de l'Horloge) d'Evreux (pour ceux que ça intéresse, il a été construit en 1490 et mesure 43,90 mètres).

    Crépuscule bleu
    Le vieux beffroi s'éveille
    Volent les banshees

    beffroi

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  • C'est le petit nom charmant du jour, merci Bigornette !

    Igor, le coq du clocher, a des fourmis dans les pattes. Lui qui aime le calme attend avec impatience qu’Anthelme mette les cloches en branle pour pouvoir filer.

    Pourquoi est-il ainsi sur des charbons ardents notre ami Igor ?

    Eh bien parce qu’il est amoureux, eh oui, amoureux.

    Il a repéré lors d’une de ses balades autour de Bigorbourg, une charmante petite ferme et dans cette petite ferme, une adorable poulette rousse.

    Or, Igor ne résiste pas aux rousses.

    Et cette petite poulette rousse a du caractère, c’est le moins que l’on puisse dire.

    D’ailleurs, elle fait le désespoir de sa fermière. Pulchérie, c’est son prénom (à la poule, pas à la fermière) refuse absolument de prendre le coq de la basse cour pour époux.

    Et la fermière qui voudrait bien que Pulchérie lui fasse des œufs et des poussins est fort marrie de cet état de fait.

    « Mais enfin, Pulchérie, il faudra bien que tu te maries un jour et je suis sûre que tu as envie d’avoir d’adorables poussins » tente de la convaincre sa propriétaire.

    Pulchérie la regarde d’un air peu aimable et caquète que le coq de la basse-cour n’est qu’un paltoquet, qu’un goujat, qu’un fanfaron qui ne sait que jouer de la crête, qu’un coureur de plumes et qu’elle refuse fermement de faire partie de son harem. Non mais, c’est comme ça et c’est tout !

    Igor qui justement ce jour là passe par là entend l’échange et se pose sur le toit de l’étable pour en savoir plus. Et là, paf, son cœur de cuivre ne fait qu’un tour. Ah cette poulette toute dodue, au plumage soyeux et chatoyant, à l’œil vif, qu’elle est belle, mais qu’elle est belle !

    Il en reste tout pétrifié sur son perchoir l’ami Igor. Et il n’a pas le temps d’aborder la belle que les cloches cessent leur tapage et pouf, il se retrouve perché sur son clocher.

    Et voilà, il n’a plus qu’à attendre le prochain office en essayant de mettre au point une tactique de séduction. Lui parler de quoi à cette charmante ? De la pluie et du beau temps c’est d’un stupide ! La complimenter sur son plumage, son bec, non ça va faire ringard ! Que faire, que faire ?

    Il est tellement plongé dans ses réflexions qu’il n’entend même pas les cloches se remettre à sonner et qu’il reste, hébété, planté là-haut.

    Ce qu’il ne sait pas, c’est que Pulchérie l’a déjà repéré ce beau coq voyageur, il faut dire qu’il ne passe pas inaperçu avec sa livrée de cuivre. Elle est bien sûre que c’est son type « d’homme », ne reste plus qu’à attirer son attention mais manifestement ce grand nigaud a peur de l’aborder. Il va falloir avoir recours aux grands moyens.

    Notre fine mouche attend la messe du dimanche et le branle-bas des cloches. Elle s’approche alors, mine de rien, de l’affreux snobinard qui voyant là, enfin, une chance de séduire la poulette descend de son tas de fumier et se met à tourner autour d’elle, jacassant comme un débile, faisant bouffer son jabot, jouant de la queue et de la crête, bref se rendant parfaitement ridicule et odieux.

    Pulchérie joue bien sûr les offusquées et se met à glousser d’indignation. Igor qui, entre-temps, a un peu repris ses esprits est là caché derrière un appentis à admirer sa dulcinée. Et là que voit-il ? Sa douce amie se faire importuner par un fat, un vilain, un, un… il en perd ses mots Igor et sans plus réfléchir, il se jette au secours de la belle enfant si grossièrement importunée et vole littéralement dans les plumes de son rival.

    Celui-ci préfère ne pas insister et bat en retraite, laissant une Pulchérie, au bord de l’évanouissement (enfin soit disant) se laisser aller contre le poitrail solide de son chevalier en armure.

    Igor en défaille presque de bonheur et les deux amoureux restent là tendrement blottis l’un contre l’autre, cœur de chair battant contre cœur d’or, jusqu’à ce que les cloches cessent leur chant et les séparent jusqu’à la prochaine fois.

    Bref, l’opération de séduction de Pulchérie, vous vous en doutez bien a porté ces fruits. Enfin pour dire vrai au moins un fruit !

    Ce matin la petite fermière vient de découvrir dans le nid de Pulchérie un superbe œuf tout cuivré et http://www.au-jardin.fr/public/poulette.JPGmiroitant. Comme elle n’est pas cupide comme certains fermiers décriés par un Monsieur de La Fontaine, elle laisse l’œuf à sa poulette et attend avec impatience de voir quel étrange poussin va sortir d’un pareil écrin, et nous aussi par la même occasion ! Quant à Igor, c’est bien simple, il rayonne tellement que ceux qui jettent un coup d’œil au clocher en sont éblouis !


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