• Elle s'amuse à Bigornette avec ses prénoms ! Bon c'est un peu long, mais je ne vais pas vous faire poireauter !

    Cela fait déjà une semaine que Léonce a confié le petit Anicet et sa bouteille au Père Noël, elle ne peut s’empêcher de se demander comment cela se passe pour eux. Avec un sourire elle se dit que le Pôle Nord doit être un endroit beaucoup moins tranquille maintenant.

    Alors qu’elle rêvasse à ce drôle de compagnon si rapidement passé dans sa vie, Léonce entend sa mère qui l’appelle. « Ma chérie, tu as reçu un paquet »

    Un paquet ? Léonce descend l’escalier 4 à 4. Sa mère lui tend le colis avec un sourire entendu « un admirateur secret peut-être ? » Léonce hausse les épaules et sans un mot remonte dans sa chambre, ce que les parents peuvent être lourds par moment !

    Elle s’installe confortablement sur son lit et tourne le paquet dans tous les sens, c’est bon de faire durer le plaisir, d’essayer d’imaginer ce qu’il y a là-dedans et qui a pu le lui envoyer parce qu’elle ne trouve aucune trace du nom de l’expéditeur.

    Enfin, avec gourmandise, elle commence à le déballer. Léonce fait partie de ces personnes qui dégustent les cadeaux, elle ne déchire pas le papier avec frénésie, non, elle enlève le scotch tout doucement, déroule l’emballage tranquillement, bref elle savoure !

    Tout en procédant avec délicatesse, il lui semble entendre un drôle de bruit qui émane du colis. Elle le presse contre son oreille, mais oui il y a bien du bruit là-dedans, c’est comme un bougonnement ininterrompu.

    La voilà devant une boite joliment décorée. Sur le dessus elle trouve une enveloppe qu’elle s’empresse d’ouvrir. Incroyable la lettre émane de Monsieur Balthazar, celui-là même qui lui a « vendu » Anicet.

    Chère Mademoiselle Léonce,

    Je viens de « capturer » une nouvelle « petite souris » dans mon magasin. Comme manifestement vous avez de la ressource, je me permets de vous adresser ce colis qui ne manquera pas de vous intéresser. Toutefois, je vous déconseille de contacter à nouveau mon cousin, il a en effet fort à faire pour éduquer d’Anicet. Je vous souhaite bonne chance avec votre nouvelle « acquisition »

    Très cordialement. Balthazar.

    Un peu paniquée par cette entrée en matière, Léonce ouvre la boite, dedans bien nichée dans du papier bulle se trouve un flacon qui est la copie conforme de celui d’Anicet. Un peu tremblante, Léonce enlève le bouchon et aussitôt en bondit une minuscule créature aux cheveux roux ébouriffés, aux grands yeux noirs furieux et à la bouche rouge cerise qui marmotte un tas de choses sûrement pas très sympas.

    « Ah ça y est quand même, on daigne me libérer ! C’est pas trop tôt ! Ca fait un moment que j’attends là-dedans moi ! » couine la petite « souris » de Monsieur Balthazar.

    « Euh, bonjour ! Moi c’est Léonce et toi ? »

    « Wenefride pour ne pas te servir ! Pas la peine de me demander d’exaucer des vœux, je m’y refuse absolument ou alors tu t’en mordras les doigts, c’est moi qui te le dit ! » fulmine ladite Wenefride.

    « Enchantée de te rencontrer. C’est quoi ton histoire ? Tu es copine avec Anicet ? »

    « Ah c’est vrai, c’est toi la traîtresse qui l’a envoyé attraper froid au Pôle Nord ! Oui je suis sa petite amie et à cause de toi nous sommes séparés maintenant ! » et voilà la pauvre minotte qui éclate en sanglots perçants.

    « Je suis vraiment désolée, je ne savais pas qu’il avait une copine, il ne m’en a rien dit ! »

    « Forcément on était fâché, je lui avais bien dit de ne pas essayer de piquer du matériel chez Balthazar, mais non Môssieur n’en a fait qu’à sa tête comme d’habitude, et voilà maintenant il est loin de moi » et à nouveau Wenefride se transforme en fontaine.

    Léonce ne sait pas trop comment la réconforter. « Tu sais, le Père Noël a promis de le ramener pour les fêtes de fin d’année, ce n’est pas si loin que ça, vous pourrez vous retrouver et je suis sûre que d’ici là Monsieur Balthazar sera calmé et voudra bien vous pardonner »

    « Tu crois » renifle pitoyablement Wenefride « J’ai intérêt à être sympa avec toi alors ! »

    « Il vaudrait bien en effet » s’amuse Léonce quand brusquement elle grimace de douleur.

    « Qu’est ce que tu as ? » s’inquiète sa nouvelle amie.

    « Je ne sais pas, j’ai mal au cou, j’ai du mal me coucher »

    « Super » s’exclame Wenefride et voyant l’air furieux de Léonce, elle précise « attends, tu vas voir, je sais comment régler mes dettes maintenant ! »

    La drôle de petite personne demande à Léonce de s’allonger sur son lit. Et quelques temps plus tard, Léonce http://geekeriesdefarfadette.com/wp-content/uploads/2009/07/lise-kawaii.gifsoupire d’aise. La petite Wenefride est une masseuse née, elle a dansé une folle gigue sur son dos, Léonce a senti avec délice ses menus pieds appuyer pile poil aux endroits douloureux et les dénouer. Maintenant, Léonce est tout-à-fait rassurée, le cadeau de Monsieur Balthazar n’est pas un cadeau empoisonné, bien au contraire. En échange des services musclés que Wenefride ne va pas manquer de lui rendre, Léonce se fait fort de faire lever la punition des deux amoureux.


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  • Mon amie Cathy vient de me transmettre cette adorable vidéo sur la superbe chanson "What a wondeful world". Régalez-vous !


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  • Hyper simple aujourd'hui ma petite devinette. Qu'est-ce ?

    http://i62.servimg.com/u/f62/09/02/08/06/pc050610.jpg

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