• Pour notre atelier d'écriture nous nous sommes amusés avec deux mots rares : Bersaglier et fascinum (ces deux mots existent bien, je vous laisse découvrir leur véritable signification)

     

    Qu'est ce que le fascinum ? Voilà la question tordue que le professeur vient de nous poser en interro surprise. Est-ce que je sais moi ? Bon, lançons-nous, d'ailleurs à voir son petit air satisfait je suis sûre que le prof ne sait pas lui non plus de quoi il s'agit.

    Le fascinum est la première invention de Professeur Bersaglier, éminent savant, qui depuis a été plusieurs fois médaillé au concours Lépine. Cet engin se compose d'une boite rectangulaire percée de trous, on peut deviner les pulsations lumineuses qui l’animent.

    Bien sûr l'individu lambda qui n'a peur de rien va approcher son œil de l'un de ces orifices et y voir, allez savoir quoi ? Mystère !

    En tout cas lorsqu'il a terminé son observation il s'en va le regard halluciné sans répondre aux questions.

    Les juges du concours ont bien sûr fait de même, et depuis, chaque année, le Professeur Bersaglier rafle la mise.

    Bien sûr les autres concurrents, des jaloux, crient à la tricherie. D'après eux le fascinum hypnotiserait le quidam qui le scrute faussant non seulement son jugement, mais créant en lui une addiction qui le contraindrait à prendre régulièrement rendez-vous avec le professeur pour renouveler sa dose de fascination et bien sûr laisser derrière lui des espèces sonnantes et trébuchantes, qui permettent à ce bon professeur d'améliorer sans cesse son invention.

    Il paraîtrait que maintenant ce n'est même plus la peine de regarder dans la boite, les ondes se répandent à travers le monde, submergeant le sens critique des gens et les incitant à répéter sans cesse. Bersaglier est grand, Bersaglier est Dieu.

    Voilà cher prof si avec ça vous ne faîtes pas de cauchemars c'est à désespérer de tout. C'est bizarre, mais brusquement je me sens la tête toute vide. Bersaglier est grand, Bersaglier est dieu.

     

    Bon bonne fille, voilà deux photos de ces choses bizarres

    http://t1.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQBRKvSIv0qJ_fwR2-YbayL5otzqHgEeiYFmzOIH4BkD33CBfYWcAhttp://www.d.umn.edu/~jschwetm/fall2009/engl1001/images/bersaglieri.jpg


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  • Samedi avec l'atelier d'écriture "Jetons l'encre" dont je fais partie nous avons planché sur trois sujets. Si vous avez envie d'essayer voilà les thèmes et mes textes

    Faire un texte avec les mots suivants dans l'ordre : amour soupir printemps feuille bambou

    Le petit amour dodu voletait de-ci, de-là en poussant des soupirs. C'était le printemps et il allait devoir reprendre le travail. Il se sentait bien, tranquille sur son nuage à observer le monde et franchement devoir ressortir son arc et ses flèches ne l'emballait pas du tout. C'est vrai quoi, son job consistait à décocher des flèches d'amour à tout ce qui bougeait et, franchement, les résultats n'étaient pas toujours à la hauteur de ses espérances et en plus, jamais rien pour lui, pas la plus petite angelote pour lui faire les yeux doux. La vie était trop injuste. Il descendit sur terre, se cachant parmi les feuilles pour observer humains et animaux. Boudeur, il posa son matériel à côte de lui, bien décidé à ne rien faire ! Tout à coup, au bord de l'eau, leshttp://t0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcRHoe0BU71wYyuHMWxO_2QEb04um-T-LMj6Li-adr0CV3xNqpI_zg bambous s'agitèrent, il voleta pour voir ce qui se passait lorsqu'il ressentit une vive douleur dans le dos, une flèche venait de se ficher dans ses fesses rebondies, il se retourna, prêt à invectiver le coupable lorsqu'il se trouva nez à nez avec la plus délicieuse des Cupidones qu'il ait jamais croisé, et en plus elle lui souriait. L'air niais, il s'approcha d'elle et main dans la main, ils partirent remplir leur mission de semeurs d'amour.

    Dépeindre un objet mais d'une manière qui ne soit pas purement descriptive. Mot choisi : stylo

    http://img1.gtsstatic.com/bic/un-stylo-bille-illustration_18687_w125.jpgIl s'élance sur la surface immaculée, son pied la foule avec bonheur. Il laisse derrière lui une trace bleue qui s'enroule et se déroule. Parfois son parcours s'envole en arabesques délicates qui ravissent l'oeil et l'esprit. Parfois, il grince et écarte rageusement de son passage les indésirables d'un trait péremptoire. Il lui arrive aussi de s'égarer en gribouillis, en dessins incohérents lorsque le dieu qui le manipule se prend à rêver ou à s'ennuyer. Sa vie tout doucement s'enfuit à créer du rêve ou à aligner des mots vides de sens. Son sang qui s'écoule peut réunir ou séparer, créer des mondes ou s'enliser dans la routine. Et puis un jour, sa dernière goutte de sève tombe et la main dans laquelle il se sentait si bien le rejette et le trahit en s'attachant à un autre.

     

    A partir d'un titre inventer une petite histoire. Le titre choisi "Et voilà les parents de Dieu"

    Le petit dieu piaillait dans son berceau, il avait faim le petit dieu et les fesses humides, il lui fallait donc alerter ses parents indignes. Comment ? Il était Dieu et on osait le laisser dans cet état piteux, c'était absolument intolérable, cette situation ne pouvait perdurer. Le petit dieu respira bien à fond et lâcha un hurlement strident, un hurlement à faire s'écrouler les murs de Jéricho, bref un hurlement qui prouvait bien qu'il était un dieu en devenir et un dieu avec lequel il allait falloir compter ! Les parents de dieu se regardèrent, secoués, les oreilles vibrantes. Leurs yeux hagards ne laissaient aucun doute sur leurs pensées.http://actusvalfrimousse.a.c.pic.centerblog.net/5s6wr2cw.jpg Manifestement, leur petit dieu allait leur en faire baver. Leur seul réconfort étant de se dire qu'un jour le petit dieu deviendrait lui aussi, le parent d'un autre petit dieu et que ce jour béni, eux, les parents de dieu pourraient prendre leur revanche en pourrissant le nouvel arrivant et en sapant l'autorité du petit monstre qui gigotait dans son berceau


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  • Encore deux petits mots piqués chez Quichottine : Crosmitche des murailles ou trinity lézardi
     

    Comme son nom l'indique, le Cromstiche des murailles vit à l'intérieur des murailles des châteaux-forts. Le professeur émérite de biologie, le Docteur Houlala, qui a découvert cette intéressante bestiole s'est aperçu que le cromstiche ne supportait que les murailles du XIIème siècle. Le pauvre animal dépérit sur toute autre pierre.

    Le cromstiche est un minuscule insecte qui se glisse entre les moellons qu'il fore grâce à une paire de mandibules particulièrement acérées (le professeur Houlala lui doit d'ailleurs son surnom pour les cris qu'il poussa après avoir été pincé). Donc, le cromstiche creuse des galeries dans la pierre, créant pour sa famille un domicile parfaitement agencé proposant nid pour la couvée, dépendances pour la nourriture (le cromstiche est particulièrement friand de graviers et de sable), d'un coin repas, d'une chambre principale.

    En dehors de ses mandibules surdimensionnées le cromstiche possède 6 pattes munies de ventouses pourhttp://4c.img.v4.skyrock.net/4ce/irelandrok/pics/1041086284_small.jpg l'escalade et d'yeux pédonculés lui permettant une vue panoramique, ce qui lui est particulièrement utile pour repérer et fuir son ennemi de toujours, le trinity lézardi qui comme son nom l'indique est tricéphale et possède donc 3 langues collantes pouvant faire des ravages chez les cromstiches.

    Il est donc demandé aux heureux possesseurs de château du XIIème siècle de protéger ce charmant animal qui le récompensera par ses chansons mélodieuses à l'époque de l'accouplement "cromsss tititche, cromssss tititiche"

     


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  • Lors d'une de nos séances en atelier d'écriture, Robin, l'un des participants à notre petit groupe nous a proposé comme jeu de proposer des endroits où l'on aimerait dormir et d'autres non. Voilà ma participation. Si vous avez envie de reprendre ce thème n'hésitez pas.

    J'aimerais dormir dans un hamac sous les cocotiers.

    Ah non, les noix de coco c'est dangereux.

    J'aimerais dormir à la belle étoile.

    Ah non, s'il se met à pleuvoir.

    J'aimerais dormir sur la plage.

    Ah non, je n'aimerais pas dormir sur le sable, ça se glisse partout.

    J'aimerais dormir dans une meule de foin.

    Ah non, ça gratte et en plus ça n'existe plus.

    J'aimerai dormir sur un nuage.

    Ah non, pour passer au travers.

    J'aimerais dormir sur un matelas d'eau.

    Ah non, le clapotis m'empêcherait de dormir.

    J'aimerais dormir dans les positions abandonnées des chats.

    Ah non, pour me réveiller avec un lumbago.

    J'aimerais dormir en haut d'un arbre.http://storage.canalblog.com/19/02/510811/31220795.jpg

    Ah non, j'ai le vertige.

    Mais, à la fin, où aimerais-tu dormir ?

    J'aimerais dormir dans le vieux lit tout mou de mon enfance, dans le creux douillet creusé au fil des années.

    Ah oui, c'est une bonne idée !


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  • Pour une des séances de notre atelier d'écriture, j'ai piqué à Quichottine un de ses mots valises.

    Bambi observe avec beaucoup d'intérêt le nouveau venu.

    La maîtresse leur a demandé à lui et à ses camarades d'accueillir gentiment à l'école de la forêt ce nouvel élève.

    Il est un peu pataud, tout dodu.

    Bien sûr ce coquin de Panpan ne peut s'empêcher de se moquer un peu de lui.

    "Et vous avez vu, il est léger comme un zéléphant"

    "C'est quoi un zéléphant ?"

    "C'est une drôle de bête qui vit loin et qui est toute grassouillette comme le nouveau faon, j'en connais un qui s'appelle Dumbo, il est drôlement rigolo"

    "Tu en sais des choses Panpan" dit Bambi admiratif.

    Il se tourne vers son nouveau camarade qui attend tout timide

    "T'es un zéléphant ?"

    "Non je suis un ailéfaon"

    "Et alors zéléphant ou ailéfaon c'est pareil non ?"

    "Non, tu sais je connais bien Dumbo, lui c'est un zéléphant qui vole avec ses zoreilles, moi je suis un faon qui http://laviedevanessa.l.a.pic.centerblog.net/87lbxajh.jpgvole avec ses ailes"

    Et hop, voilà le jeune animal qui déploie ses ailes et se met à faire des acrobaties sous les yeux émerveillés de la classe et ceux un peu envieux de Panpan qui, bien qu'il agite les oreilles avec conviction, n'arrive pas à décoller.


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